mardi 30 mars 2010

Eoliennes: Orientations gouvernementales

Eoliennes: Voici un document pour une stratégie énergétique rendue publique en mai 2006... au Québec, qui mise sur des énergies propres et renouvelables... Il est temps de disposer d'un document de ce type en Wallonie, avant que notre région ne se fasse piller par des spéculateurs-écologistes-opportunistes qui nous rendent encore plus dépendant en exploitant nos ressources publiques.

Pour favoriser la mise en place de cadres d’aménagement appropriés au développement de l’énergie éolienne et adaptés aux particularités des milieux, le gouvernement a adopté un addenda aux orientations gouvernementales en matière d’aménagement.

Orientations gouvernementales... au Québec,
la Wallonie pendant ce temps elle est A VENDRE

(...) La connaissance des gisements éoliens constitue une donnée de base permettant à la MRC de circonscrire les parties de son territoire qui sont les plus susceptibles de connaître un développement éolien. Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) a produit une carte faisant état du potentiel éolien des diverses régions du Québec; elle peut être consultée sur le site Web du ministère 2. De plus, la Photocartothèque québécoise offre un outil géomatique plus précis qui permet de consulter et d’interroger la cartographie des gisements éoliens sur le territoire québécois dans un environnement interactif 3. (...)

Tout le dispositif Eolien au Québec
http://www.mamrot.gouv.qc.ca/amenagement/amen_amen_eoli.asp

Eoliennes: acceptabilite sociale

L’enjeu de l’acceptabilité sociale. Le débat actuel entre les pour et les contre mériterait d’être dépassé. Cela suppose une réflexion de fond sur l’évolution de notre modèle énergétique et sur l’acceptabilité sociale des éoliennes et autres centrales solaires. Ici aussi, revenir à une logique de développement durable pourrait s’avérer utile : penser l’écologie et l’économie dans le même temps. Il est probable que les obstacles au développement de cette énergie seront levés le jour où son intérêt économique - et pas uniquement environnemental - sera perçu du plus grand nombre. Déjà des expériences de participation citoyenne à la réalisation de projets ont lieu. Sans doute une piste de réflexion à approfondir.

http://www.terra-economica.info/Eolien-le-vent-va-t-il-tourner,9430

dimanche 28 mars 2010

Eoliennes: fédération pro-éoliens

Excédés par l’impossibilité de réaliser leurs projets d’éoliennes, les élus de 26 communes du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et des Vosges se fédèrent pour tenter de faire tourner le vent.
Le Grenelle de l’environnement prévoit de porter à 23 % la part des énergies renouvelables d’ici à 2020. Mieux que l’Union européenne, qui préconise 20 %. Alors pourquoi le feu vert tarde-t-il à arriver pour les petits projets éoliens portés par les communes de la région du Bonhomme, de Saâles ou du Val de Galilée ? Des projets bien antérieurs au Grenelle, puisque certains sont sur le métier depuis sept ans.

« Que faut-il faire pour aboutir ? Les études montrent que nos projets ne vont pas à l’encontre de la biodiversité », souligne Roger Bleu, le président de la communauté de communes de la Vallée de Kaysersberg. Le projet du Bonhomme prévoit des mesures de compensation pour le grand tétras, celui du Val de Galilée a été réduit pour préserver la biodiversité de la forêt, celui de Belfays a été modifié pour protéger les oiseaux… « Pourtant, chaque fois que nous avons franchi un obstacle, on nous en pose un nouveau », explique Jean Vogel, le maire de Saâles (Bas-Rhin).

« Des projets vitaux pour nos territoires »

Déterminés à réaliser enfin leurs projets, les élus de 26 communes et deux communautés de communes ont décidé hier, à la mairie de Saâles, de constituer une fédération des élus pro-éoliens, ouverte à tous ceux qui partagent leur conception d’un « développement responsable ». Ils veulent faire entendre la voix de ces villages de montagne qui cherchent à valoriser leurs ressources locales : « Ces projets sont vitaux pour nos territoires. Ils relèvent d’une vision solidaire et partagée du développement du massif vosgien », dit Jean Vogel.

Six éoliennes ici, dix là-bas : leur éolien n’est ni spéculatif, ni anarchique. Ces élus ne sont pas prêts à sacrifier paysages, forêts, agriculture, biodiversité ou tourisme. Ils ont pour la plupart la fibre naturaliste et développent depuis des années les économies d’énergie et les énergies renouvelables dans leurs villages.

« Les oppositions à nos projets ne viennent pas de la population locale, mais de quelques naturalistes intégristes, d’ayatollas des villes qui voudraient retrouver le dimanche une nature dans sa virginité du XVIII e siècle, dénonce Henri Stoll, maire de Kaysersberg. Je suis un écolo pur et dur, antinucléaire qui veut développer des alternatives. »

Ces maires condamnent aussi le lobbying exercé par les grands groupes industriels de l’éolien qui portent 90 % des projets. Ils préfèrent la démarche citoyenne consistant à poser quelques éoliennes sur du terrain communal pour contribuer à la réduction des gaz à effet de serre. Et pour redistribuer « les maigres ressources de l’éolien dans le financement de la solidarité sociale locale », insiste Jean-Jacques Daillot, président de la com com du Val de Galilée.

Cette jeune fédération demande à être auditionnée par la mission parlementaire sur l’énergie éolienne à l’Assemblée nationale, à participer au colloque parlementaire du 8 avril sur les énergies renouvelables et aux travaux du schéma régional des économies d’énergie. Elle a déjà obtenu le soutien des sénateurs Esther Sittler, Fabienne Keller, Jacques Muller, Roland Ries et des députés Alain Ferry et Gérard Cherpion.

source: http://www.lalsace.fr

Eoliennes: effets d'aubaine

sources; http://www.energie2007.fr/

Remarques du blog: ces informations en France sont très similaires en Belgique, la rentabilité étant même suppérieure en Belgique suite aux dispositifs économiques Wallon (janvier 2010 1MW France = 92 € en Wallonie 120€)

Des élus pro-éoliens, ça existe: "excédés par l’impossibilité de réaliser leurs projets d’éoliennes, les élus de 26 communes du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et des Vosges se fédèrent pour tenter de faire tourner le vent", rapporte le journal l'Alsace. Ces élus déplorent que leurs projets de parcs éoliens "portés par les communes de la région du Bonhomme, de Saâles ou du Val de Galilée, des projets bien antérieurs au Grenelle, puisque certains sont sur le métier depuis sept ans", attendent encore un feu vert de l'administration. Des élus qui souhaitent être auditionnés "par la mission parlementaire sur l’énergie éolienne à l’Assemblée nationale," et ont obtenu "le soutien des sénateurs Esther Sittler, Fabienne Keller, Jacques Muller, Roland Ries et des députés Alain Ferry et Gérard Cherpion".

Eoliennes: de «dispendieux effets d'aubaine»
Energies renouvelables | 2010-03-27 19:11:00 | Administrateur 'Energie 2007'
Il est rare qu'un rapport parlementaire fasse autant parler de lui avant d'être publié. Sous la direction de Patrick Ollier, président (UMP) de la commission des affaires économiques de l'Assemblée, ce rapport, consacré à la production d'électrcité d'origine éolienne, doit être publié mercredi. Il y a quelques jours, Philippe Plisson, député (PS) de la Gironde démissionnait avec fracas.dénonçant la "connotation anti-éolienne" du texte en préparation, lequel débuterait par une "ode au nucléaire (...). Sur le fond, on est d'accord sur pas grand-chose, sinon sur rien", indiquait-il à l'AFP.
Ce matin, c'est Le Figaro qui, s'étant procuré "une des dernières versions du texte" témoigne que celui-ci "se montre plutôt à charge". Ainsi, le rapport, dans son introduction, rappelant qu'il est "nécessaire d'évaluer, à intervalles réguliers, à quels coûts et pour quels avantages sont accordées les aides (au développement des énergies renouvelables) sur fonds publics ou encore supportées par le consommateur final", ferait état de "dispendieux effets d'au­baine". Et pointerait l'absurdité économique que représenteraient les éoliennes au regard du réchauffement climatique: la "valorisation de la tonne de CO2 évitée (se situerait) «entre 230 et 240 euros la tonne, contre 2 euros pour l'isolation thermique»". Le texte, s'appuyant sur les travaux de la commission de régulation de l'énergie (CRE), part d'un "taux de rentabilité variant entre 9,7 et 13,5 % pour un parc fonctionnant 2.200 heures par an au maximum,.. Les députés soulignent que «l'éolien est à l'évidence une bonne affaire»". Le Figaro observe cependant que "le tarif de rachat de l'électricité éolienne en France est l'un des plus bas d'Europe".

Par-delà les enjeux économiques, le rapport ferait la part belle aux critiques amoureux de paysages purifiés, même s'ils observent que ces débats ont souvent un aspect "passionnel". Pour mieux dénoncer "le «mitage» du territoire".
Le Figaro indique que "non seulement les parlementaires reprennent l'idée que les éoliennes doivent être soumises aux normes ICPE (destinées aux installations industrielles classées), mais ils suggèrent également une taille minimale des parcs, entre 15 et 20 mégawatts. Ils demandent que les schémas régionaux éoliens soient «opposables» et rappellent la nécessité d'une garantie de démantèlement (décret attendu depuis des mois) et d'une distance minimale de 500 mètres entre éoliennes et habitations".

Dans une interview accordée au Journal de l'environnement, Philippe Plisson précise que le projet de rapport propose "un moratoire sur l’installation de nouvelles machines jusqu’à la publication des décrets qui seront pris après l’adoption de la loi Grenelle II" et en dénonce les conséquences: "Il n’y a aucune raison de mettre en œuvre un tel moratoire. Il existe déjà un cadre réglementaire pour la construction et l’exploitation des éoliennes. D’autre part, si nous attendons la publication des décrets en question, il faudra ensuite lancer toute la machine administrative: ZDE, enquête d’utilité publique, débat local, etc. Ce qui signifie que nous allons interrompre la mise en service de nouveaux parcs éoliens pendant plusieurs années. Or, nous nous sommes engagés, auprès de la Commission européenne, à produire 23% de notre énergie finale à partir de renouvelables en 2020. Si nous commençons comme cela, nous n’avons aucune chance d’y parvenir".

lundi 22 mars 2010

Eoliennes business model (en France)

Le business lucratif de l’énergie éolienne

dimanche 21 mars 2010

683 millions d’euros. 320 millions d’euros. Voici les fortunes qu’ont pu amasser en France Pâris Mouratoglou et Jean-Michel Germa en quelques années avec l’énergie éolienne et le business vert. Respectivement patron de la société Energies nouvelles ou fondateur de la Compagnie du vent, ils bénéficient à fond d’un business model fondé sur les subventions massives de la poche du contribuable français et sur l’aveuglement généralisé dès que l’on touche aux icônes « vertes ».

Comment s’enrichir avec l’éolien ?

Le mode d’enrichissement est simple ; commencer par repérer un terrain favorable et convaincre le propriétaire de vous laisser y implanter votre éolienne, moyennant deux à trois milles euros par an. Contre les trois à quatre milles euros de taxe professionnelle annuelle que cela rapportera, le maire va bien vite accorder son permis de construire. Aucune opposition à attendre du préfet qui appliquera les ordres de Jean-Louis Borloo, qui « les a mis en demeure de favoriser systématiquement les promoteurs » [1]. Aucun client à chercher, EDF doit tout racheter. Il ne reste plus au promoteur qu’à revendre le permis qu’il a ainsi obtenu à un exploitant, pour des prix allant jusqu’à un million € par éolienne… Chaque éolienne pouvant rapporter 190 000 € par an. Pas étonnant donc que, rien qu’en Europe, l’énergie éolienne ait attiré en 2008 près de 11 milliards d’investissements [2] !

Mais d’où vient l’argent ?

11 milliards par an, mais avec quoi sont fait les bénéfices qui attirent de tels investissements ? Surement pas de l’intérêt pour la société de la production d’énergie éolienne mais bien plutôt de la générosité des hommes politiques avec l’argent des contribuables : en application de lois récentes, EDF doit acheter l’électricité éolienne au prix exorbitant de 86€ le mégawatt/heure. A titre de comparaison, le prix de revient de l’électricité obtenue par le nucléaire est d’à peine 30€ le mégawatt/heure… Une situation rêvée pour les producteurs, qui n’ont seulement sont certains d’avoir un débouché puisque EDF est tenu d’acheter leur électricité, mais en plus de l’acheter à un prix défiant toute raison. D’une durée moyenne de quinze ans, les contrats ne présentent aucun risque et permettent une rentabilité moyenne de … 30%. De quoi faire dire à Jacques Attali dans L’Express : « l’éolien est une énergie très envahissante, qui attire toutes les cupidités ». Et Valéry Giscard d’Estaing de renchérir dans Le Point : « l’éolien est un business douteux doublé de rentes fiscales indues ».

Car si EDF surpaie l’électricité, c’est le consommateur et le contribuable qui au final payent. Chaque consommateur en France paye par la « contribution pour le service public d’électricité » ce surcoût massif. Le contribuable complète, en finançant les privilèges fiscaux exorbitants des industriels : exonérations totales ou partielles de l’impôt sur les bénéfices, abattements sur la taxe professionnelle, vente à des conditions fiscales préférentielles de leur entreprise, et ce n’est que le début d’une liste qui rendrait malade tout vrai entrepreneur et tout contribuable qui se respecte. Bien sur, l’Europe rajoute une couche de subventions, estimée à plus de six milliards € sur dix ans [3].

Puiser dans la poche des pauvres pour enrichir quelques uns… Douteuse moralité du business model de l’éolien… Sans surprise, les escrocs pullulent pour tirer profit des subventions à gogo : en Italie, à Avellino, ce sont quatre personnes qui ont été arrêtées et sept parcs qui ont été placés sous séquestre. Oreste Vigoreto, président de l’association nationale pour l’éolien fait partie des personnes visées par l’enquête sur de nombreuses irrégularités. En Espagne, le village de La Muela s’était fait une spécialité de l’éolien et avec les investissements massifs attirés par les subventions étatiques avait construit théâtre, musée, arène ou centre sportif. Là, ce sont dix sept personnes qui ont été jetées en prison sur fond de soupçons de fraudes à la subvention publique. Au total, ce sont 15% des installations qui sont visées par une enquête de la commission nationale de l’énergie en Espagne…

http://www.contrepoints.org/Le-business-lucratif-de-l-energie.html

vendredi 19 mars 2010

Eoliennes: Mobilisons le territoire wallon


Selon les objectifs du plan Marshall serait-il possible d'identifier des Zonings Eoliens ou des Zones de développement éolien (ZDE) ?

Mobilisons le territoire wallon : le Plan Marshall 2.vert

L’espace disponible constitue l’un des attraits économique de la Région. Afin de valoriser au mieux cet atout, il importe d’identifier les parties du territoire les plus appropriées à cette fin et d’en faciliter les procédures de mise en œuvre.

Soutenir et baliser. Le Plan Marshall 2.vert souligne l’importance de mettre à disposition des entreprises les espaces nécessaires à leur implantation et à leur développement, d’anticiper les évolutions du coût de l’énergie et d’utiliser avec parcimonie les ressources foncières régionales.

Des efforts dans la continuité. Le Plan Marshall 2.vert a pour objectif de poursuivre l'équipement des zones d'accueil des activités économiques déjà engagés et d’établir un nouveau programme d’équipement des parcs d’activités économiques. Un budget global de 170 millions d’euros sera consacré à cette mesure.

La Wallonie des premières … Des expériences pilotes de création d'éco-zonings et de développement de micro-zones d'activité économique en tissu urbanisé seront également lancées. Des budgets de respectivement 2,5 millions et 10 millions d’euros y seront consacrés.

Valoriser les succès. Enfin, une évaluation et une pérennisation des mesures favorisant l’activité économique dans les zones franches seront poursuivies pour un budget global de 55 millions d’euros.

http://marcourt.wallonie.be/competences/economie/zones-d-activites-economiques/plan-marshall-2-vert-et-zonings.htm?lng=fr

jeudi 18 mars 2010

Eoliennes durables ? SSi ...


"Il faut se fixer des objectifs ambitieux en matière d'efficacité énergétique et de réduction de la consommation de ressources, et investir dans les énergies renouvelables aux niveaux local, national et communautaire en stimulant l'innovation technologique. L'approche "premier arrivé, premier servi" qui prédomine dans la libéralisation des marchés de l'énergie et des ressources gaspille des ressources précieuses et n'est absolument pas durable."

Remarque: du travail en perspective en Wallonie pour notre Gouvernement

http://www.greens-efa.org/cms/topics/dok/286/286929.une_europe_globale_et_verte@en.htm

Eoliennes une étude pour prendre en compte les besoins et le bien-être des citoyens et des collectivités

Seb. Mis en ligne le 17/03/2010 lalibre.be

Spa et Jalhay s’associent afin d’effectuer une étude sur leur implantation.

Tous les moyens sont bons pour protéger la nature et l’utiliser au mieux. Les éoliennes font partie de ces solutions, et ce même si leur implantation suscite toujours des débats. La "Cité de l’eau" n’échappe pas à la règle mais les élus spadois qui, comme d’autres, ne sont pas insensibles à l’environnement, ont déjà pris l’initiative de s’engager dans le programme intitulé "Commune Énerg’éthique" .

Récemment, le bourgmestre de Spa, Joseph Houssa (MR), affirmait pour sa part que"le recours croissant de nombreux producteurs d’électricité à l’énergie éolienne ne peut se faire de manière anarchique, sans prendre en compte les besoins et le bien-être des citoyens et des collectivités".

Lors du dernier conseil communal, les élus spadois ont donc décidé d’avancer pas à pas sur ce dossier "chaud" des éoliennes. "La première démarche à entreprendre consiste en la réalisation d’une étude des sites potentiels d’implantation d’éoliennes. Cela permettra de clarifier de façon objective le potentiel réel de cette énergie alternative et renouvelable. Et comme la commune de Jalhay (N.D.L.R. : une commune voisine de Spa) propose d’effectuer une étude conjointe, nous avons décidé d’adopter une convention de partenariat, tout en leur confiant la gestion du marché d’étude".

parcs éoliens en Wallonie - cadre de référence

+-200 parcs éoliens en Wallonie en 2012 (1000 éoliennes)
Avant-projets 71
Projets soumis à étude 44
Demandes de permis en cours 13
Autorisés 17
Recours 11
Opérationnel 36 (>200MW)

Nouveau cadre de référence:
Depuis l’adoption du cadre de référence en 2002 (qui prévoyait 200MW), de nombreuses évolutions sont en effet apparues tant au niveau des éoliennes qu’au niveau législatif
Déterminer une stratégie d’implantations des éoliennes, en complément à l’actualisation du cadre de référence, sera également envisagée afin de lever toute incertitude dans le chef des candidats investisseurs.
. En complément, la maîtrise du foncier sera également analysée le plus finement possible, afin d’aboutir à une politique ambitieuse et pragmatique en fonction des réalités de terrain. L’encadrement de l’ensemble de ces réflexions sera assuré par la « Cellule éolienne », laquelle regroupera les administrations et cabinets des Ministres en charge de l’énergie, de l’aménagement du territoire, de l’agriculture, de l’environnement et des pouvoirs locaux ainsi que le Facilitateur éolien.

http://nollet.wallonie.be/cadre-de-reference-pour-l-implantation-d-eoliennes-methode-d-actualisation-29-01-10

Eoliennes Wallonie: La Banque Mondiale parle de la Wallonie ?

Concernant l'exploitation des ressources naturelles: "Des projets récents renforcent les capacités des groupes d’usagers et des pouvoirs publics dans les domaines de l’organisation, des techniques et de la gestion, pour leur permettre d’améliorer la gestion des ressources. Le lien établi entre la gestion des ressources naturelles et les investissements générant des revenus reflète la prise de conscience du fait que pour améliorer la gestion des ressources naturelles il faut tenir compte de la viabilité générale des moyens d’existence et des systèmes économiques en milieu rural."
http://www.worldbank.org

Mais aussi: "Les pays disposent du droit inaliénable de propriété et d'exploitation de leurs ressources naturelles au bénéfice de leurs populations, ce qui est indispensable pour construire enfin un modèle économique socialement juste et écologiquement soutenable. Mais il faut la volonté politique d'agir pour l'amélioration des conditions de vie et pour l'élaboration d'une logique basée sur la satisfaction des droits humains fondamentaux. Le bien commun ne doit pas être bradé à une poignée de millionnaires alors que des centaines de millions d'individus n'ont pas accès aux biens et services de base. Les auteurs des violations des droits humains, comme le bradage des ressources naturelles au profit de quelques-uns, doivent désormais répondre de leurs actes en justice."
http://www.cadtm.org/Les-ressources-naturelles-biens

lundi 15 mars 2010

Eoliennes citoyennes, tentative de définition:

Eoliennes citoyennes: Un parc éolien citoyen est un projet éolien développé dans le cadre d'un marché public, en faisant référence à un plan stratégique qui étudie toutes les énergies renouvelables en en adéquation avec le potentiel du territoire, dont le contrôle financier majoritaire est assuré par le pouvoir public avec une forte participation citoyenne... dans le cadre des règles de l'économie sociale".

Pétition: Bientôt des éoliennes citoyennes ! 5382 signatures...
http://www.enercoop.be/petition/

121* éoliennes placées au milieu de notre campagne

C’est le moment ou jamais de vous manifester. Aujourd’hui, la région est victime de son succès avec pas moins de 35 éoliennes en fonctionnement ou en cours de réalisation. Demain, la région sera définitivement défigurée avec plus de 71 86* éoliennes à l’étude. Au total plus de 106 121* éoliennes placées au milieu de notre campagne et ce pour longtemps.

17 mars à la salle du Foyer de Branchon (rue du Baty de Branchon, en face du château)


C’est le moment ou jamais de vous manifester. Aujourd’hui, la région est victime de son succès avec pas moins de 35 éoliennes en fonctionnement ou en cours de réalisation. Demain, la région sera définitivement défigurée avec plus de 86 éoliennes à l’étude. Ce seront plus de 121 éoliennes placées au milieu de notre campagne et pour longtemps.

La meilleure participation citoyenne est la participation de la commune

Au Parlement wallon prépare une proposition de résolution tendant à encourager les communes à investir dans des projets éoliens en se regroupant avec d’autres communes via les intercommunales de développement et/ou de financement auxquelles elles sont associées. A l’initiative, le député Edmund Stoffels : "Dans ma commune d’Amblève, un groupe de communes flamandes a investi en créant 5 éoliennes. Je me suis dit : nom d’une pipe, ce que des Flamands font, pourquoi pas des Wallons ou des germanophones ?"

Sur qui souffleront les éoliennes ?

Paul Piret lalibre.be Mis en ligne le 08/03/2010

Un enjeu financier décoiffant, qui ne manque pas d’être aussi politique.

Le gouvernement wallon PS-CDH-Ecolo l’a confirmé : il prépare un nouveau cadre de référence en matière d’implantations éoliennes. C’est en rupture de la législature régionale PS-CDH précédente, qui n’en voyait pas la nécessité. Mais voilà, les références actuelles de 2002 ne devaient être que provisoires et indicatives; elles paraissent insuffisantes face au développement présent et à venir du secteur.

Pour le présent, en Wallonie, on sera passé en 10 ans d’une éolienne en 1998 à près de 150 sur 34 sites différents à la fin 2009. Quant à l’avenir, les projets ou leurs rumeurs ne cessent de se multiplier, sous le coup d’une concurrence très vive entre les opérateurs. Ainsi évoque-t-on quelque 75 éoliennes de plus d’ici à 3 ans, et un parc de 450 hauts engins à moyen terme.

Au fait, combien en faudrait-il ? La Belgique - pratiquement, chacune de ses régions - s’est donc engagée à produire, dès 2020, au moins 13 % de sa consommation d’énergie à partir de sources renouvelables. La stratégie engagée en Wallonie fera bien, d’abord, de définir la part que l’éolien territorial (l’onshore, puisque l’offshore est apanage fédéral) doit assumer par rapport à d’autres productions d’énergies vertes (géothermie, cogénération, photovoltaïque, etc.). Avant de définir comment implanter les éoliennes, voire où les installer, autant savoir combien il en faut

Et puis, la réflexion ne doit pas s’en tenir à des balises d’implantation, aussi importantes et ardues que soient les questions d’aménagement du territoire (impact paysager et environnemental, adhésion des riverains, etc.). Pour preuve, les édiles qui vous confient ignorer par quel bout prendre les propositions qui leur arrivent. Et s’ils négocient, c’est sans encadrement, individuellement, pour des retombées financières parfois contestées - par exemple, des contrats de "sponsoring" d’activités locales que des sociétés font miroiter auprès des autorités communales.

Bref, implanter au mieux est une chose, assurer des retombées correctes en est une autre. Mais pour qui ?

Le groupe PS du Parlement wallon prépare une proposition de résolution tendant à encourager les communes à investir dans des projets éoliens en se regroupant avec d’autres communes via les intercommunales de développement et/ou de financement auxquelles elles sont associées. A l’initiative, le député Edmund Stoffels : "Dans ma commune d’Amblève, un groupe de communes flamandes a investi en créant 5 éoliennes. Je me suis dit : nom d’une pipe, ce que des Flamands font, pourquoi pas des Wallons ou des germanophones ?"

Il voit à la formule beaucoup d’avantages : les possibilités d’établir une stratégie supracommunale de développement d’énergies renouvelables, de minimiser les risques pour les communes (solidarisation) et de maximiser les retombées financières (économies d’échelle), de permettre à des communes même sans espace disponible sur leur territoire d’investir dans l’éolien, de disposer des compétences des intercommunales. Celles-ci pourraient soit lancer des marchés publics pour trouver des promoteurs privés, soit s’associer à un opérateur privé s’il est d’accord et prendre des participations dans la société d’exploitation. La rétribution des communes pourrait se faire par la voie de dividendes - des recettes bienvenues quand s’exercent des pressions fiscales locales.

Que du bonheur ? Doucement. M. Stoffels a échangé là-dessus par courrier avec le ministre wallon Ecolo de l’Energie, Jean-Marc Nollet. Celui-ci ne conteste pas l’implication possible des communes et intercommunales, mais n’entend certes pas y limiter toute participation collective : "La question de la participation directe des citoyens, par le biais des coopératives, par exemple, doit également faire l’objet d’une attention particulière." Il y voit "un élément crucial" pour atteindre les objectifs énergétiques et "leur acceptabilité sociale" . Et de citer ni plus ni moins que 8 éoliennes sur 7 sites qui présentent actuellement "une composante citoyenne assez prononcée".

"C’est minime" , rétorque M. Stoffels. Lui ne conteste pas les opportunités de participation citoyenne. "Mais la meilleure participation citoyenne est la participation de la commune, nous dit-il. La commune, c’est tout le monde, y compris le chômeur ou le pensionné; peu importe le montant du revenu disponible. Tandis que participer à une coopérative, ce n’est pas donné à tout le monde..."

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