L'objectif éolien fixé en 2003 pour 2010 était de 200 MW installés, comme en 2010 il y avait plus de 400 MW, soit plus du double prévu dans l'accord, on peut imaginer dépasser à nouveau l'objectif 2020, ce qui représenterait 1500 éoliennes et pas 750 tel qu'annoncé. Par ailleurs les projections qui circulent déjà pour 2030 confirment ce chiffre (chiffre de l'EWEA, association des promoteurs), il suffira de mieux définir avec l'aviation les zones d'exploitations pour rendre ce potentiel atteignable très rapidement, une impulsion politique plus forte et un nouveau décret emballeront ces chiffres. (La carte présentée ici n'exprime pas le potentiel wallon, mais l'arbitrage réalisé sur le potentiel réel en tenant compte des contraintes acceptables aujourd'hui ! MITSCH Jean-François
Le cadre éolien et la carte wallonne des 50 zones pouvant, à l’avenir, accueillir des éoliennes, sont enfin connus.
Cliquez ici pour télécharger la carte complète des lots éoliens et du potentiel venteux en gigawatts/heure en Wallonie
Le dernier cadre réglementant l’implantation d’éoliennes en Wallonie date de 2002. Depuis, l’éolien est en plein boom. Mais se développe de manière assez anarchique, faisant dès lors face à de nombreux recours à chaque fois que des mâts doivent s’élever en un endroit.
Le gouvernement wallon planchait depuis des mois sur un nouveau cadre contraignant. Ainsi d’ailleurs que sur une carte du potentiel venteux en Wallonie répartissant aussi en lots les endroits du territoire où l’implantation d’éolienne serait le plus favorable et le plus rentable.
1. Le nouveau cadre éolien Pour respecter ses engagements européens de développement des énergies vertes, le gouvernement doit atteindre d’ici 2020 4500 gigawatts/heure d’énergie éolienne. Actuellement on en est, avec les 261 éoliennes existantes, à 1500. Le but est donc de passer à 750 mâts dans les 8 prochaines années. Mais dans un cadre strict, donc. Histoire, aussi, d’assurer la qualité de vie des riverains près desquels s’érigeront les futures éoliennes. Dans ce cadre, sont prévus, entre autres, la distance minimale (plus importante qu’actuellement) entre des éoliennes et des habitations (3 fois la hauteur du mât) ou encore la distance minimale devant séparer deux parcs éoliens. Autre avancée : la possibilité d’installer des éoliennes dans certaines zones militaires.
2. La carte des lots et du potentiel venteux Le gouvernement wallon a divisé la Wallonie en 50 lots sur une carte (voir infographie). Dans chaque lot, des zones de potentiels venteux ont été déterminées, c’est-à-dire des endroits où sont susceptibles d’être produits un maximum de gigawatts/heure.
Globalement, tout le territoire est concerné. Certaines zones comportent d’ailleurs déjà des parcs éoliens. D’autres en accueilleront pour la première fois.
Mais il existera des zones d’exclusion pour diverses raisons : protection de la biodiversité, couloirs aériens, etc. Cette carte, actuellement provisoire, va, dans les prochains jours, être soumise à la consultation des communes qui pourront émettre leurs remarques.
Ensuite, la carte passera par une consultation populaire (15 avril). Avec cet énorme travail en amont, le gouvernement espère limiter un maximum les recours contre certaines implantations. La carte définitive devrait être adoptée d’ici fin 2013 avant adoption du décret éolien coulant tout cela dans le bronze de manière définitive.
3. Les autoroutes, axes privilégiés Sur les 750 éoliennes qui devraient s’ériger sur le territoire wallon, 250 sont prévues le long des 874 km d’autoroutes. Ce qui signifie que la SOFICO, qui gère les autoroutes wallonnes, va devenir un des opérateurs éoliens les plus importants (un tiers du parc wallon). Une bonne affaire pour le budget wallon aussi qui pourra ainsi compter sur d’importantes rentrées financières.
Pourquoi développer l’éolien le long des autoroutes? D’abord parce que cela permettra d’épargner les terres agricoles. Ensuite parce que cela fait sens au niveau paysager. Et enfin parce que le bruit des autoroutes… couvre celui des éoliennes. Dont le gouvernement prévoit aussi de privilégier le développement le long des voies navigables.
4. Pas de gel des dossiers Les dossiers d’implantation qui ont déjà été introduits poursuivront leur chemin et ne seront donc pas gelés en attendant le décret éolien. Lorsque celui-ci aura été voté, une phase transitoire sera prévue pour les dossiers toujours en cours à ce moment-là.
Le dernier cadre réglementant l’implantation d’éoliennes en Wallonie date de 2002. Depuis, l’éolien est en plein boom. Mais se développe de manière assez anarchique, faisant dès lors face à de nombreux recours à chaque fois que des mâts doivent s’élever en un endroit.
Le gouvernement wallon planchait depuis des mois sur un nouveau cadre contraignant. Ainsi d’ailleurs que sur une carte du potentiel venteux en Wallonie répartissant aussi en lots les endroits du territoire où l’implantation d’éolienne serait le plus favorable et le plus rentable.
1. Le nouveau cadre éolien Pour respecter ses engagements européens de développement des énergies vertes, le gouvernement doit atteindre d’ici 2020 4500 gigawatts/heure d’énergie éolienne. Actuellement on en est, avec les 261 éoliennes existantes, à 1500. Le but est donc de passer à 750 mâts dans les 8 prochaines années. Mais dans un cadre strict, donc. Histoire, aussi, d’assurer la qualité de vie des riverains près desquels s’érigeront les futures éoliennes. Dans ce cadre, sont prévus, entre autres, la distance minimale (plus importante qu’actuellement) entre des éoliennes et des habitations (3 fois la hauteur du mât) ou encore la distance minimale devant séparer deux parcs éoliens. Autre avancée : la possibilité d’installer des éoliennes dans certaines zones militaires.
2. La carte des lots et du potentiel venteux Le gouvernement wallon a divisé la Wallonie en 50 lots sur une carte (voir infographie). Dans chaque lot, des zones de potentiels venteux ont été déterminées, c’est-à-dire des endroits où sont susceptibles d’être produits un maximum de gigawatts/heure.
Globalement, tout le territoire est concerné. Certaines zones comportent d’ailleurs déjà des parcs éoliens. D’autres en accueilleront pour la première fois.
Mais il existera des zones d’exclusion pour diverses raisons : protection de la biodiversité, couloirs aériens, etc. Cette carte, actuellement provisoire, va, dans les prochains jours, être soumise à la consultation des communes qui pourront émettre leurs remarques.
Ensuite, la carte passera par une consultation populaire (15 avril). Avec cet énorme travail en amont, le gouvernement espère limiter un maximum les recours contre certaines implantations. La carte définitive devrait être adoptée d’ici fin 2013 avant adoption du décret éolien coulant tout cela dans le bronze de manière définitive.
3. Les autoroutes, axes privilégiés Sur les 750 éoliennes qui devraient s’ériger sur le territoire wallon, 250 sont prévues le long des 874 km d’autoroutes. Ce qui signifie que la SOFICO, qui gère les autoroutes wallonnes, va devenir un des opérateurs éoliens les plus importants (un tiers du parc wallon). Une bonne affaire pour le budget wallon aussi qui pourra ainsi compter sur d’importantes rentrées financières.
Pourquoi développer l’éolien le long des autoroutes? D’abord parce que cela permettra d’épargner les terres agricoles. Ensuite parce que cela fait sens au niveau paysager. Et enfin parce que le bruit des autoroutes… couvre celui des éoliennes. Dont le gouvernement prévoit aussi de privilégier le développement le long des voies navigables.
4. Pas de gel des dossiers Les dossiers d’implantation qui ont déjà été introduits poursuivront leur chemin et ne seront donc pas gelés en attendant le décret éolien. Lorsque celui-ci aura été voté, une phase transitoire sera prévue pour les dossiers toujours en cours à ce moment-là.