On ne peut bien sûr que se réjouir de ce succès… Certes, à elle seule, l’énergie éolienne ne nous permettra ni d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés dans le cadre du protocole de Kyoto, ni de remplacer le nucléaire. Toutefois, couplée à une politique de maîtrise des consommations et au développement d’autres énergies renouvelables, elle apporte une contribution utile au défi de notre approvisionnement énergétique [4].
Mais… il y a un MAIS. Force est de constater que le potentiel éolien n’est pas optimisé : certains projets autorisés aujourd’hui ne sont pas les plus efficaces sur le plan énergétique mais compromettent la réalisation d’autres parcs pourtant plus intéressants de ce point de vue.
Lire la suite de l'article de Sophie Dawance: Vent frais pour l’éolien… Et si les Communes prenaient la main !
Absence de stratégie en matière d’implantation éolienne
Et si les collectivités locales jouaient un rôle phare en matière de développement éolien ?
Un cadre régional
Au bénéfice de tous
[1] En prenant pour hypothèse que les éoliennes wallonnes fournissent de l’électricité pendant 2200 h/an. [2] En considérant qu’un GWh correspond à la consommation annuelle de 300 ménages. [3] Près de 150 turbines d’électricité produite à partir d’éoliennes pour l’horizon 2010 sera donc largement atteint, voire même dépassé... [4] Au niveau de l’énergie « grise », les processus de fabrication, d’installation et d’entretien des parcs éoliens sont parmi les moins énergivores des systèmes de production d’énergie. En trois mois, en région wallonne, la production d’une éolienne compense toute l’énergie nécessaire à ces processus.
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