Remarques du blog: ces informations en France sont très similaires en Belgique, la rentabilité étant même suppérieure en Belgique suite aux dispositifs économiques Wallon (janvier 2010 1MW France = 92 € en Wallonie 120€)
Des élus pro-éoliens, ça existe: "excédés par l’impossibilité de réaliser leurs projets d’éoliennes, les élus de 26 communes du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et des Vosges se fédèrent pour tenter de faire tourner le vent", rapporte le journal l'Alsace. Ces élus déplorent que leurs projets de parcs éoliens "portés par les communes de la région du Bonhomme, de Saâles ou du Val de Galilée, des projets bien antérieurs au Grenelle, puisque certains sont sur le métier depuis sept ans", attendent encore un feu vert de l'administration. Des élus qui souhaitent être auditionnés "par la mission parlementaire sur l’énergie éolienne à l’Assemblée nationale," et ont obtenu "le soutien des sénateurs Esther Sittler, Fabienne Keller, Jacques Muller, Roland Ries et des députés Alain Ferry et Gérard Cherpion".
Eoliennes: de «dispendieux effets d'aubaine» |
Energies renouvelables | 2010-03-27 19:11:00 | Administrateur 'Energie 2007' |
Il est rare qu'un rapport parlementaire fasse autant parler de lui avant d'être publié. Sous la direction de Patrick Ollier, président (UMP) de la commission des affaires économiques de l'Assemblée, ce rapport, consacré à la production d'électrcité d'origine éolienne, doit être publié mercredi. Il y a quelques jours, Philippe Plisson, député (PS) de la Gironde démissionnait avec fracas.dénonçant la "connotation anti-éolienne" du texte en préparation, lequel débuterait par une "ode au nucléaire (...). Sur le fond, on est d'accord sur pas grand-chose, sinon sur rien", indiquait-il à l'AFP. Ce matin, c'est Le Figaro qui, s'étant procuré "une des dernières versions du texte" témoigne que celui-ci "se montre plutôt à charge". Ainsi, le rapport, dans son introduction, rappelant qu'il est "nécessaire d'évaluer, à intervalles réguliers, à quels coûts et pour quels avantages sont accordées les aides (au développement des énergies renouvelables) sur fonds publics ou encore supportées par le consommateur final", ferait état de "dispendieux effets d'aubaine". Et pointerait l'absurdité économique que représenteraient les éoliennes au regard du réchauffement climatique: la "valorisation de la tonne de CO2 évitée (se situerait) «entre 230 et 240 euros la tonne, contre 2 euros pour l'isolation thermique»". Le texte, s'appuyant sur les travaux de la commission de régulation de l'énergie (CRE), part d'un "taux de rentabilité variant entre 9,7 et 13,5 % pour un parc fonctionnant 2.200 heures par an au maximum,.. Les députés soulignent que «l'éolien est à l'évidence une bonne affaire»". Le Figaro observe cependant que "le tarif de rachat de l'électricité éolienne en France est l'un des plus bas d'Europe". Par-delà les enjeux économiques, le rapport ferait la part belle aux critiques amoureux de paysages purifiés, même s'ils observent que ces débats ont souvent un aspect "passionnel". Pour mieux dénoncer "le «mitage» du territoire". Le Figaro indique que "non seulement les parlementaires reprennent l'idée que les éoliennes doivent être soumises aux normes ICPE (destinées aux installations industrielles classées), mais ils suggèrent également une taille minimale des parcs, entre 15 et 20 mégawatts. Ils demandent que les schémas régionaux éoliens soient «opposables» et rappellent la nécessité d'une garantie de démantèlement (décret attendu depuis des mois) et d'une distance minimale de 500 mètres entre éoliennes et habitations". Dans une interview accordée au Journal de l'environnement, Philippe Plisson précise que le projet de rapport propose "un moratoire sur l’installation de nouvelles machines jusqu’à la publication des décrets qui seront pris après l’adoption de la loi Grenelle II" et en dénonce les conséquences: "Il n’y a aucune raison de mettre en œuvre un tel moratoire. Il existe déjà un cadre réglementaire pour la construction et l’exploitation des éoliennes. D’autre part, si nous attendons la publication des décrets en question, il faudra ensuite lancer toute la machine administrative: ZDE, enquête d’utilité publique, débat local, etc. Ce qui signifie que nous allons interrompre la mise en service de nouveaux parcs éoliens pendant plusieurs années. Or, nous nous sommes engagés, auprès de la Commission européenne, à produire 23% de notre énergie finale à partir de renouvelables en 2020. Si nous commençons comme cela, nous n’avons aucune chance d’y parvenir". |
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