Le gouvernement wallon s’est accordé sur les
conditions sectorielles relatives notamment à la norme de bruit des
éoliennes la nuit.
Les conditions générales la fixaient à 40 dBA
(décibel pondéré). Elle passe dans les conditions sectorielles à 43 dBA,
sauf les nuits chaudes où les riverains sont plus susceptibles de
laisser (entr-)ouvertes les fenêtres de leur chambre à coucher.
Un pas « vers la réconciliation »
Le ministre de l’Environnement Philippe Henry voit dans cette nouvelle norme un pas «vers la réconciliation entre le nécessaire développement économique et énergétique de la filière éolienne, dont le potentiel en matière d’emploi n’est plus à démontrer, et l’indispensable préservation de la qualité de vie des riverains».
Dans les zones d’habitat et d’habitat à caractère rural, les valeurs limites du niveau d’évaluation du bruit resteront plus strictes la nuit en conditions estivales (entendez 16°C à 22 heures), où la norme de bruit est fixée à 40 dBA.
Ces plafonds de 40 et 43 dBA sont conformes aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 1999 et 2009, tant pour le bruit à l’extérieur d’une chambre fenêtre ouverte (45 dBA), que pour le bruit à l’intérieur de la chambre (30 dBA), assure le ministre.
Tenir compte de la fenêtre entrouverte
«Les niveaux de 43 dBA à l’extérieur des chambres à coucher sont en effet cohérents avec un niveau sonore de 30 dBA à l’intérieur des chambres à coucher en tenant compte de la diminution du niveau sonore de la fenêtre entrouverte», précise-t-il.
Philippe Henry (Ecolo) réfute ainsi les arguments de l’association anti-éolien «Vent de raison», qui a manifesté son mécontentement jeudi matin en brûlant deux éoliennes en carton devant l’Elysette, le siège du gouvernement wallon (où ne s’est toutefois pas réuni ce dernier, qui tenait cette semaine sa séance hebdomadaire à Bruxelles).
«Vent de raison» affirmait en outre que le gouvernement, par cet arrêté, tentait de couvrir les dépassements de bruit constatés sur les parcs éoliens existant déjà en Wallonie. Le cabinet du ministre a démenti: l’arrêté ne vaut pas pour les éoliennes déjà installées.
Un pas « vers la réconciliation »
Le ministre de l’Environnement Philippe Henry voit dans cette nouvelle norme un pas «vers la réconciliation entre le nécessaire développement économique et énergétique de la filière éolienne, dont le potentiel en matière d’emploi n’est plus à démontrer, et l’indispensable préservation de la qualité de vie des riverains».
Dans les zones d’habitat et d’habitat à caractère rural, les valeurs limites du niveau d’évaluation du bruit resteront plus strictes la nuit en conditions estivales (entendez 16°C à 22 heures), où la norme de bruit est fixée à 40 dBA.
Ces plafonds de 40 et 43 dBA sont conformes aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 1999 et 2009, tant pour le bruit à l’extérieur d’une chambre fenêtre ouverte (45 dBA), que pour le bruit à l’intérieur de la chambre (30 dBA), assure le ministre.
Tenir compte de la fenêtre entrouverte
«Les niveaux de 43 dBA à l’extérieur des chambres à coucher sont en effet cohérents avec un niveau sonore de 30 dBA à l’intérieur des chambres à coucher en tenant compte de la diminution du niveau sonore de la fenêtre entrouverte», précise-t-il.
Philippe Henry (Ecolo) réfute ainsi les arguments de l’association anti-éolien «Vent de raison», qui a manifesté son mécontentement jeudi matin en brûlant deux éoliennes en carton devant l’Elysette, le siège du gouvernement wallon (où ne s’est toutefois pas réuni ce dernier, qui tenait cette semaine sa séance hebdomadaire à Bruxelles).
«Vent de raison» affirmait en outre que le gouvernement, par cet arrêté, tentait de couvrir les dépassements de bruit constatés sur les parcs éoliens existant déjà en Wallonie. Le cabinet du ministre a démenti: l’arrêté ne vaut pas pour les éoliennes déjà installées.
Source: belga
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