Greenwind a revu sa copie pour le parc éolien prévu le long de la RN 57.
La société a dû prendre en compte les observations émises par les autorités communales.
Il n'y a plus qu'une seule éolienne sur Mignault.
Le 21 septembre, le ministre Antoine, en charge du Développement territorial, refusait la demande de permis unique introduite par la Greenwind en vue de l'installation d'un parc éolien en bordure de la RN 57. Deux mois plus tard, une version corrigée est finalisée : elle sera (ré)introduite d'ici une quinzaine de jours. "Ce refus se traduit par un retard d'un an et demi à deux ans, sans oublier la perte des 80000 € engloutis par les différentes études", signale François Henriet, de la société Greenwind. "Nous avons dû revoir notre copie en tenant compte des observations émises par les autorités. Je pense notamment à l'effet de tunnel puisque les éoliennes étaient prévues de chaque côté de la RN 57." Chat échaudé craignant la douche froide d'un nouveau refus, Greenwind a changé son fusil d'épaule en ne proposant plus qu'une seule éolienne sur le territoire rhodien. Les cinq autres unités se retrouveront en terres marchoises, soit à droite de la RN 57, en direction de Soignies. "Le projet initial prévoyait l'érection d'éoliennes de part et d'autre de la nationale 57, soit trois machines sur Mignault et deux sur Marche-lez-Écaussinnes", ajoute Etienne Ponciau, très impliqué dans le dossier alors qu'il était échevin en charge de l'Environnement lors de la précédente législature. Aujourd'hui conseiller, M. Ponciau n'a pas changé d'avis quant à "la politisation de la procédure légale par le nouveau collège communal du Roeulx entre deux campagnes électorales".
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