lundi 31 décembre 2007

eolienne, un petit vent d'euphorie

Cette énergie verte bénéficie d'incitants tant nationaux qu'européens. En quelques années, la puissance installée a plus que doublé en Belgique. Et elle va encore fortement s'accroître avec la réalisation de projets en mer du Nord.

Regardez bien, les éoliennes sont partout : au bord des autoroutes, bientôt au large de la Côte belge et même dans les illustrations des rapports annuels de groupes comme Suez (maison-mère d'Electrabel) dont la principale source de production d'électricité est pourtant le nucléaire.

Impulsion majeure

Cet engouement pour cette énergie verte n'a rien d'étonnant : l'ex-vice-président américain Al Gore et sa mise en garde sur le réchauffement climatique y sont pour beaucoup. L'Europe a aussi donné une impulsion majeure en décidant de subsidier l'énergie renouvelable avec comme objectif d'atteindre une part de 20 pc en termes de production. Sans oublier tous les incitants qui existent au niveau national. Les préoccupations de réduction d'émissions de CO2 ont tout l'air de supplanter les critiques en termes de bruit et d'esthétique dont ces moulins à vent des temps moderne font l'objet.

En Belgique comme ailleurs, l'éolien a donc la cote auprès des producteurs qui sont parfois prêts à payer des prix astronomiques pour avoir leurs quotas.

A l'heure actuelle, le pays compte 185 turbines (dont 119 en Flandre) pour une capacité totale de 263 MW, selon les chiffres de l'ASBL "APERe". En termes de production totale d'électricité, cela reste une part infime (moins d'un pour cent). Mais la progression de l'éolien est bien là. Le secteur enregistre une croissance annuelle de 20 pc au niveau mondial. En Flandre, ce taux a même atteint 30 pc (un ralentissement est toutefois attendu en raison de la difficulté d'obtenir des permis et les retards pris dans la livraison du matériel).

Projets offshore

En 2004, la puissance installée était inférieure à 100 MW en Belgique. Elle pourrait frôler les 1 000 MW d'ici quelques années. Plusieurs projets en particulier "offshore" en cours vont, en effet, décupler la capacité de production de l'énergie du vent.

Trois concessions domaniales ont été accordées par l'ancien ministre fédéral de l'Energie, Marc Verwilghen (VLD), la puissance installée devant dépasser les 800 MW à l'horizon 2011.

Il y a notamment le projet C-Power dans lequel on retrouve la société publique wallonne Socofe. Si tout va bien, les premières pales commenceront à tourner en 2008. Ce qui est quand même trois ans plus tard que prévu. Et cela en raison des énormes difficultés techniques que comporte ce projet. On s'est rendu compte qu'il était impossible d'enfoncer les pieux dans le banc de sable prévu situé à 27 km au large de la côte.

Bien sûr, le prix de l'énergie a beau être à la hausse, un tel projet ne serait pas viable sans les aides publiques. Les subsides qui seront accordés, via le système des certificats verts, aux éoliennes en mer du Nord sont de 107 euros par MWh (soit un montant total de 300 millions d'euros par an après 2010). C'est plus que pour les éoliennes onshore, la valeur du certificat vert oscillant entre 65 et 100 € selon qu'on est en Flandre ou en Wallonie.

L'énergie éolienne a aussi bénéficié des innovations technologiques. Les éoliennes peuvent développer aujourd'hui jusqu'à 5 MW. Pour rappel, certaines turbines du parc éolien de Zeebrugge - qui fut le premier à être construit en Belgique en 1986 - développent une puissance de seulement 0,2 MW, soit dix fois moins que la norme minimum.

Enfin, il est frappant de noter que les investisseurs dans l'éolien viennent de tous les horizons : il y a des grands groupes comme Electrabel, des jeunes entrepreneurs comme Air Energy, des coopératives comme les Vents d'Houyet, des entreprises comme Colruyt ou encore des partenaires publics comme les intercommunales.

AvC, Mis en ligne le 31/12/2007

mardi 4 décembre 2007

Antartique energies renouvelables

L'Antartique est l'un des endroits les plus vulnérables aux changements de l'environnement.
Un choix contestable de la part de scientifiques qui étudient les espaces naturels vierges et les impacts du changement climatique.

La Belgique, elle récemment envoyé une station polaire entièrement alimentée aux énergies renouvelables. (merci Alain Hubert)

Le développement de l'énergie éolienne en Antartique a notamment nécessité une évaluation de la durabilité de la couche de glace, ainsi qu'une réorganisation de l'utilisation énergétique par les stations de recherche, en fonction de la présence du vent.

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samedi 1 décembre 2007

éoliennes individuelles ou éoliennes industrielles ?

Une étude a analysé les performances de trois des éoliennes individuelles les plus communes à Manchester et Portsmouth en Angleterre et à Wick en Ecosse.

Dans la plupart des cas une quantité plus importante de dioxyde de carbone est émise au cours de la fabrication, de l’installation et de la maintenance des micro-éoliennes que celle qui est économisée par la production d’une électricité « écologique » au cours de la durée de vie de la micro-éolienne.

Ces études ont montré que selon la localisation de la micro-éolienne, la période de temps nécessaire pour que les émissions de dioxyde de carbone émises pendant le processus de fabrication soient compensées était très variable. Ainsi pour certains endroits il faut quelques mois et pour d’autres une telle compensation n’a jamais lieu. (d’après l’étude).


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