jeudi 17 novembre 2011

L’éolien est le symbole du changement... juste un symbole ?

Samedi 26 novembre 16h30 - Energies et Habitat
Conférence de Mitsch Jean-François
Namur EXPO Avenue Sergent Vrithoff, 2 – 5000 Namur
http://www.facebook.com/event.php?eid=213205945413467
www.energie-habitat.be


Le citoyen est concerné au premier plan par le développement éolien, qu’il soit consommateur ou riverain. Il ignore pourtant les enjeux économiques réels qu’il laisse aux mains des seules entreprises privées peu soucieuses de l’intérêt général et du bien commun.

Assurer une maîtrise économique, sociale, environnementale et culturelle du développement éolien serait les conditions pour mettre en chantier le potentiel éolien. Mais allons-nous laisser le marché spéculatif envahir nos campagnes ? En identifiant le potentiel d’énergie et le nombre d’éoliennes à installer sur notre territoire, il sera possible de sortir de l’anarchie du développement actuel. Si on tient compte de tous les enjeux: facture énergétique, réduction C02, modification de son paysage, situation économique de nos pouvoirs publics, réduction des recettes et diminution des dépenses dans nos communes... d’autres solutions existent !

Entrevue avec Jean-François Mitsch: "la Belgique est un pays pauvre, comme le Mali 5e pays le plus pauvre, elle a perdu le contrôle de ses ressources naturelles."
20 minutes www.aujourdhuilemonde.ca
10 minutes sur RadioCanada http://www.radio-canada.ca/

Le débat en télé: http://www.energies-dyle.be/


Actualités des éoliennes citoyennes
Visite gratuite pour les habitants de Genappe le dimanche 27 novembre
Pétition: http://www.enercoop.be/petition/

Il est désormais possible de souscrire pour financer les premiers projets citoyens en France
. L'association Énergie Partagée a enfin obtenu le visa de l'Autorité des Marchés Financiers. www.energie-partagee.org

Eoliennes : pour qui tournent-elles ?

Les éoliennes s'implantent en masse sur notre territoire. Mais qui en profite ? Les investisseurs ou plutôt les citoyens que nous sommes ? L'enquête menée par Aurélie Didier et Christian Leroy pointe les nuisances auxquelles semblent confrontés certains riverains qui n'y voient aucun bénéfice. Même pas sur leur facture énergétique. Or, cela est pourtant possible. En attendant, de grosses entreprises étrangères dominent notre marché, profitant sans doute du manque d'ambition de notre pays en matière d'énergies vertes. Au Danemark, les éoliennes fleurissent un peu partout et le pays en retire de nombreux bénéfices. En Wallonie, une révision du cadre d'implantation des éoliennes est à l'étude. Mais le projet s'enlise.

rtbf : Questions à la Une
http://www.rtbf.be/laune/emission/detail_questions-a-la-une?id=25

mardi 15 novembre 2011

Les éoliennes un peu ternes ?

Un artiste allemand célèbre trouve un peu ternes les couleurs traditionnelles, blanches ou pastels, des éoliennes... La plupart des éoliennes sont d'une couleur destinée à les "fondre" dans le paysage : blanc, bleu pâle, gris clair. Et si au contraire, on les faisait ressortir, avec des couleurs éclatantes et des motifs fantaisie ?
Avec son projet Aero Art, l'artiste allemand Horst Glasker a choisi cette option pour affirmer sans complexe ce que cette nouvelle source d'énergie apporte à l'environnement. Très connu en Allemagne pour ses conceptions de papiers peints ou de tapis aux couleurs eclatantes, Glasker est considéré comme le fondateur du mouvement Pattern Art. Plus d'infos sur le site d'Inhabitat
http://www.aero-art.com/page7.html

dimanche 13 novembre 2011

Eoliennes: Un don de la société Air Energy

Merci Saint-Nicolas...***

Des panneaux photovoltaïques offerts à Gembloux

Saint-Nicolas est passé avant l’heure dans les écoles communales de Grand-Leez et Bossière (Gembloux). Au pied de la cheminée ? Deux systèmes de panneaux photovoltaïques, d’une valeur totale d’environ 110.000 euros. Derrière ce généreux don se cache la société Air Energy, spécialisée dans le développement de parcs éoliens. Une façon pour l’entreprise de compenser financièrement son occupation du sol gembloutois avec son parc éolien situé à cheval sur les communes de Gembloux et de Sombreffe.
« Cette opération permet à Air Energy de respecter sa proposition de compensation, faite en 2003 lors de l’installation du parc éolien », commente Eric Van Poelvoorde (Ecolo), échevin de l’urbanisme et de l’environnement. À l’époque, il avait été convenu d’indemniser la ville à concurrence de 2.500 euros par mât installé. Mais cette convention n’avait jamais été signée par les deux parties pour des raisons de désaccord concernant certaines modalités. » Air Energy a alors proposé ce don de systèmes photovoltaïques à la commune de Gembloux. Don qui a été accepté à l’unanimité par le conseil communal, mardi soir. « Cette démarche respecte la loi sur les marchés publics. Il s’agit là d’une excellente opération environnementale mais aussi économique. Selon les estimations, le gain total pour la ville, devrait se situer entre 225.000 et 250.000 euros », se réjouit Eric Van Poelvoorde. Une opération originale et relativement rare en Wallonie. Seule une autre commune wallonne a déjà eu recours à cette démarche. Il s’agit de La Bruyère où un promoteur éolien a troqué le paiement de ses taxes communales contre l’installation de systèmes photovoltaïques sur six bâtiments communaux.
JORIS NOELLE, lesoir 10 novembre

*** 1 éolienne = 500.000 € de Chiffre d'affaires par année... le bénéfice du parc de Sombreffe sera de 30 millions d'euros... le cadeau de 110.000 euros c'est un impôt de 0,3%.

lundi 7 novembre 2011

Les enjeux de l'éolien en Wallonie et à Bruxelles - conférence


Le développement de l’éolien comme source d’énergie alternative est un des symboles du changement dans notre société. Le citoyen, qu’il soit consommateur ou riverain, en ignore pourtant les enjeux économiques réels qu’il laisse aux mains des seules entreprises privées externes au tissu local et peu soucieuses de l’intérêt général : d’autres solutions existent ! Si on tient compte de tous les enjeux, facture énergétique, réduction C02, économie et la modification de son paysage le citoyen est concerné au premier plan.

Salon Eglantine à LA LOUVIERE
dimanche 13 novembre 2011 11h :
"Les enjeux de l'éolien en Wallonie" Par Jean-François Mitsch
http://www.bio-eglantine.com/eglantine-4.html

Copie de la conférence en PowerPoint sur demande:
http://www.scribd.com/doc/26371966/eoliennes-citoyennes

En identifiant le potentiel d’énergie et le nombre d’éoliennes à installer sur notre territoire, il sera possible de sortir de l’anarchie du développement actuel…
Nous ouvrons donc le débat aux associations, autorités communales, groupes politiques et citoyens pour aller de l’avant : Seule une vision globale par tous ces acteurs peut soutenir des décisions locales en assurant une maîtrise économique, sociale et environnementale de ce développement.

Ce processus doit mobiliser tous les acteurs locaux et leur donner la parole. Il sera possible alors de préserver nos paysages et mettre en chantier un potentiel/parc éolien plus efficace, que de laisser le marché libre envahir seul nos campagnes.

C’est pourquoi nous vous invitons à participer à cette conférence-débat qui nous concerne tous, citoyens, associations et représentants des citoyens.
Conférence de Jean-François Mitsch

EOLIENNES : un parc éolien COOPÉRATIF à Chamole (jura)


Les éoliennes pourraient sortir de terre au mieux en 2014-2015. Mais avant cela la commune souhaite profiter pleinement de cette installation en devenant propriétaire d'une partie du parc. Pour cela, elle veut mettre en place un financement coopérateur.
http://franche-comte.france3.fr/info/jura--un-parc-eolien-finance-par-les-habitants-71149970.html?onglet=videos

dimanche 6 novembre 2011

parc éolien sur les communes d’Erquelinnes et d’Estinnes

Aux habitants des communes d’Erquelinnes, Estinnes, Grand-Reng, Merbes-le-château, Quévy, ainsi que des communes françaises frontalières

INVITATION - REUNION D’INFORMATION PREALABLE

La société KDE Energy Belgium vous informe qu’elle prévoit d’introduire une demande de permis unique relative à
l’implantation d’un parc éolien, d’une cabine de tête, de chemins d’accès, d’aires de montage et la pose de câbles électriques sur les communes d’Erquelinnes et d’Estinnes.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique européenne, nationale et régionale de développement des énergies renouvelables et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il concerne les communes d’Erquelinnes, Estinnes, Grand-Reng, Merbes-le-château et Quévy, ainsi que les communes françaises frontalières.
Afin de vous présenter ce projet, une réunion d’information préalable sera organisée le mardi 22 novembre 2011 à 19H00 à la salle des Fêtes de Grand-Reng, rue du Centenaire, 6560 GRAND-RENG.
Cette réunion d’informations a pour objet :
  • la présentation du projet de parc éolien ; 
  • l’information du public et la possibilité d’émettre vos observations et suggestions ;
  • l’opportunité de mettre en évidence des points particuliers qui pourraient être abordés dans l’étude d’incidences ; 
  • l’occasion de présenter des alternatives techniques pouvant raisonnablement être envisagées par le demandeur afin qu’il en soit tenu compte lors de la réalisation de l’étude d’incidences.
Chacun est invité à adresser ses observations et suggestions destinées à la réalisation de l’étude d’incidences par écrit au Collège Communal d’Erquelinne, rue Albert 1er, 51, 6560 Erquelinnes (avec une copie à KDE ENERGY BELGIUM, square de Meeûs 38/40, 1000 Bruxelles) et ce jusqu’au 7 décembre 2011.
Des informations peuvent être obtenues auprès de Mathieu VANGE- HUCHTEN, KDE ENERGY BELGIUM, Square de Meeûs 38/40, 1000 Bruxel- les au 02 401 68 06 ou m.vangehuchten@kde-energy.com.



mercredi 19 octobre 2011

Eoliennes: "la Belgique est un pays pauvre, comme le Mali 5e pays le plus pauvre, elle a perdu le contrôle de ses ressources naturelles."

Energie verte et économie solidaire en Belgique (18/10/2011)
Entrevue avec Jean-François Mitsch, administrateur de la coopérative ÉnerCoop.
20 minutes de rencontre en radio pour comprendre les enjeux:
"la Belgique est un pays pauvre, comme le Mali 5e pays le plus pauvre,
elle a perdu le contrôle de ses ressources naturelles."
http://www.aujourdhuilemonde.ca/index.php/autres#fiess3


Un nouveau phénomène a vu le jour en Europe, les coopératives éoliennes. L'idée est simple : en partant du principe que le vent appartient à tous, des citoyens se regroupent en coopératives pour financer l'installation d'une éolienne. Ils sont ensuite libres de gérer toute la filière énergétique, de la production jusqu'à la vente de l'énergie.

Notre invité : Jean-François Mitsch, administrateur de la coopérative ENERCOOP.

10 minutes de rencontre sur RadioCanada
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/CBF/LapresmidiPorteConseil201110181308_2.asx

dimanche 16 octobre 2011

Eoliennes : un dispositif unique pour protéger les chauves-souris


Les caméras thermiques permettent de déterminer le nombre exact de chauves-souris tuées à cause des éoliennes. 
Les caméras thermiques permettent de déterminer le nombre exact de chauves-souris tuées à cause des éoliennes. (Photo édouard coulot)

Le site est l'un des plus meurtriers de France pour les chauves-souris. Face à ce terrible constat, la solution apportée au parc éolien de Saint-Martin de Crau par la société Biotope pour sauver les précieux volatiles, qui appartiennent à une espèce protégée, a fait l'unanimité, tant auprès de l'exploitant du parc, Sanéole, qui finance le projet, que des collectivités locales."L'idée de départ de Chirotech, breveté en 2009, c'est de concilier le développement de l'énergie éolienne et la préservation des chauves-souris, explique Hubert Lagrange, responsable du service innovation au sein de Biotope. Les animaux évitent la plupart du temps les hélices, mais c'est en passant derrière les pales qu'ils tombent dans une zone de dépression. Le volume d'air dans leurs poumons va ainsi être multiplié et cela provoque des hémorragies. Ce qui leur arrive ressemble en fait à un accident de plongée."
Le test en cours sur le site de Saint-Martin a d'abord consisté à créer un modèle comportemental des chauves-souris en fonction des variations de paramètres environnementaux, comme la température, la vitesse et la direction du vent, ou l'heure.
Modèle qui a ensuite permis de développer un outil de pilotage des éoliennes par informatique en temps réel, permettant d'arrêter les machines lorsque ces paramètres laissent prévoir une forte activité des volatiles. "Sur les 20 premiers jours de test, le système de régulation était installé sur quatre des neuf éoliennes, détaille Hubert Lagrange. On a retrouvé 20 cadavres sous celles qui n'étaient pas régulées, et aucun sous celles où le système était en place." Soit, selon les estimations, une centaine d'animaux sauvés.
Mais le prix à payer n'est-il pas trop lourd pour protéger cette espèce ? "En fait, les passages de chauves-souris se font la nuit, elles n'aiment ni les vents forts comme le mistral ni les températures inférieures à 10°, indique le chercheur de Biotope. Plus précisément, elles sont actives avec un vent oscillant entre 0 et 6 mètres par seconde. Une éolienne produit à partir de 4 mètres par seconde. Si on coupe les machines lorsque tous ces paramètres sont réunis, les pertes d'énergie sont très faibles, puisqu'on a ici qu'une cinquantaine de jours qui posent réellement problème, et la baisse de mortalité s'établit entre 54 et 78%".
Ainsi, pour le parc de Saint-Martin, mis en fonctionnement en 2008 et qui produit 150 000 Mgw/h par an, soit la couverture en électricité de 4000 foyers hors chauffage, la perte énergétique est estimée par Biotope à 0,4%, ce qui équivaudrait à environ 2500€. Dans la Crau, la phase de test sera achevée la fin de l'été 2012. Puis Chirotech sera lancé sur le marché. Mais à Saint-Martin, on est déjà séduit.
"Nous espérons que nous aurons ce système à demeure pour les années futures", confie Mireille Henry, l'adjointe déléguée au développement durable, soucieuse d'associer énergies renouvelables et sauvegarde des espèces protégées.

mercredi 5 octobre 2011

Trop de projets éoliens dans l’air ?

Hesbaye Hannut introduit un recours au Conseil d’Etat

DE BAST,ANNE-CATHERINE - Mardi 4 octobre 2011. lesoir.be. La Hesbaye serait-elle une mine d’or pour les brasseurs de vent ? À voir les projets qui se multiplient sur le papier, cela ne fait aucun doute. Pourtant, dans les faits, le plateau hesbignon reste vierge d’éoliennes, ou presque. Le parc de Villers-le-Bouillet s’est étendu vers Verlaine et Wanze (11 machines). Et Berloz en a vu fleurir trois. C’est peu, pour un territoire qui pourrait en compter des dizaines de plus si tous les projets venaient à voir le jour.
« Il y a une telle concentration de demandes que tout le monde se méfie, souligne Hervé Jamar, député-bourgmestre MR de Hannut. De plus, on ne sait rien de ce qui se fait dans les communes voisines. On a l’impression d’être des pions, de ne pas être suffisamment informés pour pouvoir trancher ».
À Hannut, le conseil communal a voté un moratoire : pas question d’accorder un quelconque permis à un promoteur avant que la Région wallonne n’ait fixé un cadre permettant d’éviter les plantations anarchiques d’éoliennes. « La Région avance, mais doucement, ajoute Hervé Jamar. Il n’y aura pas de décret avant l’année prochaine. » Dans la commune, Tecteo planche sur l’implantation de 9 éoliennes entre Thisnes et Merdorp. Gestamp aimerait en placer 15 entre Villers-le-Peuplier et Braives. Et Greensky poursuit son projet d’installer 29 mâts le long de l’E40, à cheval sur plusieurs communes, dont 2 à Hannut, 5 à Lincent, et surtout 8 à Landen. « Nous venons de déposer un recours au Conseil d’État contre le permis accordé en Flandre, précise le mayeur. La Région wallonne l’avait refusé de notre côté, constatant de nombreuses erreurs de procédure. Ces erreurs, on les retrouve dans le permis flamand. Par ailleurs, les autorités de Landen ne nous ont en aucun cas consultés, alors que les éoliennes se trouveraient plus près de nos villages que des leurs. »
Globalement, les recours ne sont pas rares. À Héron, on est en fin de procédure : le Conseil d’État vient de casser le permis octroyé par la Région wallonne pour l’implantation de 6 éoliennes à cheval sur la commune, Fernelmont et Andenne. À Oreye, Air Energy a dû remanier plusieurs fois son projet et relancer la procédure, toujours en cours.
Cela n’empêche pas les promoteurs de spéculer et de poursuivre le montage de leurs dossiers, bien conscients que tous ne verront pas le jour. À Villers-le-Bouillet, la SPE-Luminus envisage d’implanter 15 éoliennes à côté des 13 qu’elle a déjà. Même démarche à Berloz, où 7 nouvelles machines pourraient tourner aux côtés des 3 existantes. Air Energy planche sur un parc de 8 mâts à Braives, Faimes et Villers-le-Bouillet, et un autre de 9 éoliennes à Wasseiges. Elle lorgne également sur un terrain situé aux confins de Braives, Faimes et Villers-le-Bouillet. Discrète depuis des mois, Electrabel organise une réunion d’information sur son projet de 9 moulins, à cheval sur Burdinne et Fernelmont, le 6 octobre. Tout ça pour du vent ? De l’or, oui !

mardi 6 septembre 2011

L'éolien citoyen : un nouveau souffle pour le secteur ?

Alors que l'éolien subit de fortes oppositions en France, les initiatives citoyennes se font plus nombreuses. L'idée : des riverains détiennent la majorité du capital d'un parc éolien. Tour d'horizon des différents projets.

jeudi 25 août 2011

Eoliennes - en route vers les concessions

Le gouvernement wallon s'accorde sur un nouveau cadre éolien !!!


Le cadre de référence se muera en décret. Le nouveau dispositif reposera sur l'élaboration d'une cartographie des sites qui offrent le meilleur potentiel de production. Des lots seront identifiés et des appels d'offres seront lancés à destination de promoteurs privés. Les marchés seront ensuite attribués en même temps que les permis. Un dispositif de déclaration d'utilité publique sera mis en place, à l'image des anciennes concessions minières. Si un propriétaire se montre récalcitrant, le gouvernement pourra le contraindre à accepter des éoliennes moyennant une compensation. Il ne perdra toutefois pas sa propriété, à la différence de l'expropriation. Les ministres de l'Aménagement du territoire et de l'Energie, Philippe Henry et Jean-Marc Nollet, veulent éviter de la sorte les problèmes actuels qui se posent: des sites se font concurrence et certains potentiels ne sont pas utilisés, des propriétaires ne veulent pas entendre parler d'éoliennes ou font jouer la spéculation, etc. (PVO) 


 

jeudi 28 juillet 2011

Eoliennes, SPE Luminus ne prennent pas de vacances

Avis enquête publique parc éolien (du 15 juillet au 16 août)... dans les limites légales, ce n'est pas une pratique pour un dossier "citoyen", ils sont en vacances eux !!!

2 weeks ago, juil. 15 at 4:18
Consultez ci-dessous l'avis d'enquête publique concernant l'implantation d'un parc éolien sur les communes de Geer et de Berloz.

samedi 23 juillet 2011

Trop peu d'éoliennes citoyennes, dit le ministre.

Le projet éolien arrêté, pour le moment

Source: L'AvenirFAIMES - L'étude concernant le projet éolien entre Faimes, Donceel et Verlaine a été arrêtée. Trop peu d'éoliennes citoyennes, dit le ministre.
L’étude qui concerne le projet de parc éolien à savoir, neuf éoliennes sur les communes de Faimes, Verlaine et Donceel, a été arrêtée. « Le marché est annulé »,a annoncé Marie-Alice Vandereyken, la bourgmestre de Faimes, lors du dernier conseil communal, mardi soir. « Entre bourgmestres, nous devons nous revoir. »
La raison ? « Trois éoliennes devaient être citoyennes, une pour chaque commune. Aujourd’hui, dans tous les nouveaux projets de parcs éoliens, une éolienne citoyenne est obligatoire. »Mais voilà ! Philippe Henry, le ministre wallon de l’Environnement, estime que trois éoliennes, c’est insuffisant.
« D’après lui, il en faut, au moins, sept, huit. Différents endroits sont possibles. De plus, il est donc important que chacune des communes garde son éolienne citoyenne. »
¦ A.J. http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110714_00023617

jeudi 7 juillet 2011

Nouveau projet éolien sur Walhain et Chaumont-Gistoux

- Entre Namur et Wavre, les parcs éoliens ne se comptent plus. La zone bénéficie de vents plutôt favorables qui attirent de nombreux promoteurs mais suscitent de plus en plus d'opposition. Mercredi soir, un nouveau projet de parc entre Walhain et Chaumont-Gistoux a été présenté à Nil-Saint-Vincent par la société Wind Forever Development . C'est un projet de parc citoyen de 6 éoliennes qui devrait être installé le long de la E411. (Reportage réalisé le 29/06/11) 
RIP (vos commentaires à la commune avant le 15 juillet 2011)

mercredi 6 juillet 2011

Eoliennes: premier parc public en France

Ce parc est un projet de longue haleine. La toute première initiative, une préétude de faisabilité, date de 2003. Ont suivi deux études de faisabilité, l’installation d’un mât de mesure du vent pendant un an, puis le dépôt du permis de construire mi-2006 et l’enquête publique. Les consultations ont été lancées en mai 2008, le marché attribué en septembre 2009 et les travaux ont finalement débuté courant 2010. « Créer un parc éolien, c’était entièrement nouveau pour nous, se souvient Laurent Morelle, directeur de la régie municipale. Mais ça l’était aussi pour les entreprises car c’était la première fois qu’un tel marché avait lieu en France. Nous avons donc opté pour le dialogue compétitif, qui a permis d’effacer toutes les interrogations des parties. » La procédure a pris une année et à l’arrivée, les neuf candidats de départ n’étaient plus que deux. La régie a pris toutes les précautions nécessaires pour faire aboutir son marché puisqu’elle a fait appel à une assistance à maîtrise d’ouvrage pour la partie administrative du marché et à un cabinet juridique pour garantir le respect de la procédure de dialogue compétitif.
Pour Christophe Nominé, chef de projet chez Global Wind Power, qui a décroché le marché, le fait d’être en discussion avec une régie et donc des professionnels de l’électricité, a facilité les choses. « Une vraie difficulté, en revanche, a été la brièveté des délais : nous n’avions que six mois – d’hiver qui plus est – pour exécuter le marché sans avoir commandé les machines. Or, habituellement, il faut six mois à deux ans pour les obtenir ! » Ce délai très bref s’explique car les machines devaient être installées hors des dates de migration des oiseaux, ce qui ne laissait qu’une fenêtre de quelques mois. Autre raison et non des moindres : « Pour financer cette opération, nous avons emprunté 8,5 millions d’euros à court terme, explique Laurent Morelle. Plus nous attendions, plus les intérêts s’accumulaient. » Outre cet emprunt, la régie a sorti 1 million de sa poche, tout comme le Fonds européen de développement régional (Feder). Le conseil régional a avancé la même somme et le conseil général a complété le budget avec 120 000 euros, pour un montant total de 11,12 millions d’euros, auquel il faut ajouter 7 millions pour la maintenance du parc sur quinze ans. Le fait que ce soit la régie qui finance l’essentiel de ce marché évite d’en faire porter le poids aux habitants de Montdidier.

Article complet: dialogue compétitif pour éoliennes en régie
5 juil 2011 | Ecrit par | Rubrique: Passation
http://www.mag-achat-public.fr/2011/07/05/dialogue-competitif-pour-eoliennes-en-regie/


source photo: http://www.courrier-picard.fr/var/plain_site/storage/images/actualites/info-regionale/les-eoliennes-redonnent-du-souffle-au-service-public/4308341-1-fre-FR/Les-eoliennes-redonnent-du-souffle-au-service-public_reference.jpg

jeudi 16 juin 2011

Eoliennes: Le nouveau cadre réglementaire de l'éolien se dessine

Un premier texte attendu pour le 13 juillet 2011 (en France)

Les détails de ces nouvelles contraintes applicables aux éoliennes sont précisés dans deux projets d'arrêtés : un premier texte relatif aux éoliennes soumises à autorisation et un second pour les parcs soumis à déclaration. Ainsi, si les projets de texte ne sont pas modifiés d'ici leur publication, à compter du 1er octobre 2011, les nouveaux parcs éoliens soumis à autorisation devront être installés à 500 mètres de toute construction à usage d'habitation et à plus de 300 mètres d'une installation classée pour l'environnement qui accueillerait des produits toxiques, explosifs, comburants et inflammables. Ces nouveaux parcs ne devront pas perturber le fonctionnement des radars militaires et météorologiques. Pour cela, des distances d'éloignement sont définies. De plus, l'installation devra être implantée de telle sorte que les aérogénérateurs seront positionnés parallèlement aux voies de déplacement des oiseaux.

Les installations existantes et nouvelles devront veiller à respecter plusieurs dispositions : affichage des consignes de sécurité, fermeture des accès, voie d'accès carrossable et entretenue, balisage aérien, contrôle du bon fonctionnement des installations, respect de niveau de bruit maximal…etc. Pour certaines dispositions liées aux risques (consignes de sécurité, alarmes), les exploitants de parcs existants auront six mois pour s'y conformer.


http://www.actu-environnement.com/ae/news/reglementation-eolien-texte-12769.php4#xtor=EPR-1

samedi 21 mai 2011

Eoliennes - Hannut, mobilisation citoyenne


Chers Habitants, Nous sommes nombreux à nous inquiéter suite au projet d'implantation de 9 éoliennes dans notre belle campagne.
Bien sûr, comme vous, nous voulons préserver notre planète des risques nucléaires.
Nous sommes ouverts aux énergies alternatives et voulons faire ce qui est en notre pouvoir pour sauvegarder notre qualité de vie.
Toutefois, ne soyons pas naïfs en acceptant dans la précipitation n'importe quel projet d'implantation d'éoliennes dans notre campagne.
En effet, en examinant sérieusement les dernières études scientifiques, il semble plus qu'improbable que les implantations des éoliennes on shore (à l'intérieur des terres) soient énergétiquement rentables.
Par contre, elles sont financièrement rentables, grâce aux certificats verts, pour les sociétés qui les installent. Celles-ci se disputent donc le marché pour introduire des demandes de permis dans de nombreuses  communes sans étudier préalablement, de façon concertée, l'opportunité du lieu d'implantation.
Nous considérons qu'il est plus judicieux de prévoir l'installation d’éoliennes en mer où elles sont de loin plus efficaces ou, à tout le moins, dans des zones industrielles ou le long des autoroutes afin de limiter les nuisances.
Le projet d'implantation des 9 éoliennes géantes (de la même hauteur que la Tour du Midi à Bruxelles) entre les 3 villages de Merdorp, Thisnes et Wansin , si proche des habitations, va non seulement causer des nuisances sonores et visuelles mais aussi porter préjudice  à la santé de ses habitants et enfin entrainer une dépréciation immobilière pouvant aller jusqu’à  30% pour les maisons situées dans un rayon de 5 km du parc .
Allons-nous nous laisser faire sans réagir ?
Notre comité WIND FOR COUNTRY s’oppose à ce projet car il est prématuré tant qu'une étude globale et intégrée d'implantation, pour l'ensemble du territoire belge, n'a pas été établie.
Nous estimons aussi que la ville de Hannut a sa part de responsabilité dans l’éventuelle concrétisation de ce projet.
Dès lors, si vous partagez notre opinion, nous vous remercions de poser un geste positif:
- en venant à la séance d'information que nous organiserons le jeudi 9  juin 2011 à la Salle Patria à 20 H - 5 rue du Chiroux – 4280 Thisnes
- en exprimant votre opposition à ce projet par une lettre adressée au Collège des Bourgmestre et Echevins de Hannut (projet disponible à la réunion ou sur demande)
- en prenant contact avec l'un d'entre nous pour proposer votre collaboration à notre action

Olivier Ghenne – Rue de l’Enfer, 24 - 4280 Thisnes – 0473/85 97 12
Geneviève Seny – Rue de Merdorp, 6 - 4280 Thisnes -0474/ 41 67 28
Isabelle Poumay – Rue du Marquat, 13 – 4280 Merdorp – 0473/32 00 45
Par email : windforcountry@gmail.com

http://ventderaison.com/hannut/index_hannut_TECTEO.php

mercredi 18 mai 2011

Le CDH prône une politique ambitieuse

L’ÉOLIEN doit, selon Benoît Thoreau, être chapeauté par la Province. lesoir 18 mai 2011 JEAN-PHILIPPE DE VOGELAERE

Septante-cinq éoliennes sur le Brabant wallon. C’est l’objectif à atteindre d’ici 2020 pour répondre aux exigences wallonnes. Benoît Thoreau estime que c’est à la Province d’en superviser le développement, notamment par un plan éolien, et à l’intercommunale Sedifin d’aider financièrement les communes.

Cinquante-trois éoliennes de plus, à ajouter aux vingt-deux existantes à Perwez et Villers-la-Ville. Tel est l’effort que le Brabant wallon devrait consentir d’ici à 2020 pour remplir sa part du contrat de la Région wallonne selon lequel la part de consommation finale d’énergie d’origine renouvelable doit tendre à 20 %. Un scénario auquel le conseiller provincial CDH Benoît Thoreau croit. Raison pour laquelle il déposera le 26 mai un projet de résolution en ce sens au conseil provincial. Ingénieur géologue de formation, le Wavrien vient de finaliser une étude sur l’énergie éolienne. Sa détermination se base sur trois constats. En un : une énergie éolienne actuellement en panne, avec 72 projets bloqués sur Chastre (8 mâts), Hélécine (13), Ittre (8), Orp-Ramillies (12), Perwez (5), Walhain (12) et WalhainChaumont-Gistoux (14). Et ce parce que le cadre de référence de 2002 attend d’être revu par la Région wallonne.

« Je constate ensuite que la production d’énergie éolienne est rentable, commente Benoît Thoreau. En faisant un calcul rapide sur un prix de vente à 30 euros/MWh et une valeur de certificat vert de 70 euros/MWh, en déduisant les frais d’exploitation et un amortissement sur 15 ans, le bénéfice généré par une éolienne est de 100.000 euros par an. Un vrai tiroir-caisse ! »
Le conseiller provincial ajoute à cela qu’avec la biomasse, l’éolien onshore est l’une des sources d’énergie renouvelable qui produit le plus et il en déduit que le Brabant wallon peut raisonnablement en arriver très vite à disposer sur son sol de 75 éoliennes.
De quoi produire les 300 GWh en éolien, représentant le tiers des 40 % des sources d’énergie renouvelable dans la consommation électrique totale de 2.200 GWh  évaluée en 2020 dans la Jeune Province.
Reste à en déterminer la manière. Benoît Thoreau se base sur l’exemple lancé par la province de Luxembourg où la députée provinciale Isabelle Poncelet (CDH) a lancé le « Gapper », ou Groupement d’acteurs provinciaux de planification des énergies renouvelables.
Hiérarchisation de sites

« Comme pour la mobilité, il nous faut un plan provincial éolien sur le Brabant wallon, insiste Benoît Thoreau. Cela nécessite de réaliser une étude de vent, une analyse cartographique détaillée avec superposition de toutes les contraintes existantes, une analyse détaillée de la sensibilité ornithologique ou encore une importante prise en considération de la composante paysagère pour en arriver à une hiérarchisation des meilleurs sites. »
Deuxième proposition : la création d’une structure financière supra communale pour le montage de partenariats public-privé : « Pour le CDH, il est légitime que les communes et les habitants acceptant l’installation de parcs éoliens sur leur territoire puissent partager les bénéfices de leur exploitation avec le promoteur privé. Mais comme l’investissement reste lourd pour une commune, plus d’un million d’euros au bas mot pour un parc éolien de 15 MW, on pourrait utiliser l’intercommunale pure de financement Sedifin et sa filiale Énergie Brabant wallon dont la mission est justement d’apporter les financements nécessaires aux projets de développement durable en Brabant wallon. Un schéma gagnant-gagnant, avec des formules d’intéressement direct des citoyens et des communes à trouver, comme une coopérative dans laquelle Sedifin céderait un certain nombre de ses parts. » ■ JEAN-PHILIPPE DE VOGELAERE

Conférence sur le sujet,
http://eoliennes-wallonie.energies-dyle.be/2011/03/eoliennes-concessions-ressources.html

Un débat du mois de janvier sur TVcom
http://eoliennes-wallonie.energies-dyle.be/2011/01/70-eoliennes-en-brabant-wallon-un-debat.html

Pétition: Bientôt des éoliennes citoyennes !  7000 signatures...
http://www.5step.com/petition/

vendredi 8 avril 2011

GDF Suez veut développer « l’éolien participatif »


ce n'est pas un poisson d'avril, c'est dans le journal lacroix du 07/04/2011 18:18

http://www.la-croix.com/GDF-Suez-veut-developper--l-eolien-participatif-/article/2461702/4079


GDF Suez veut développer «l'éolien participatif»

Le groupe, qui conforte sa place de numéro un de l'éolien en France en inaugurant un nouveau parc dans la Marne, veut intéresser financièrement les habitants

Les éoliennes de Saint-Seine-l'Abbaye (AFP/Jeff Pachoud)

GDF Suez veut accélérer sa montée en puissance dans les énergies renouvelables en France. Le géant gazier a inauguré la semaine du 4 avril un parc éolien de 75 mégawatts (MW) à Germinon (Marne), l'un des plus importants de l'Hexagone, qui doit produire l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 265 000 personnes.

Le groupe dispose aujourd'hui d'un parc de 922 MW en France (l'ordre de grandeur d'un réacteur nucléaire), avec 519 éoliennes et se présente comme le premier acteur sur le territoire, avec 16 % du marché, ainsi que le premier investisseur.

« Nous voulons doubler de taille dans l'éolien avec 2 000 MW installés en 2016 », expliquait le président de GDF Suez, Gérard Mestrallet, au mois de mars. À cela s'ajoutent les énormes projets dans l'éolien offshore, comme celui situé au large du Tréport (Seine-Maritime) avec son parc de 700 MW.

Un nouveau contexte énergétique

Le discours n'est pas nouveau. Le groupe est présent depuis plusieurs années déjà dans le secteur, au travers de ses différentes filiales, constituées à l'époque de Gaz de France et de Suez, comme Erelia, Maïa Eolis, la Compagnie du vent, Éole Génération ou encore CN'Air, filiale de la Compagnie nationale du Rhône.

Mais le message était jusqu'alors un peu brouillé par l'absence d'une marque unique. Le nouveau contexte énergétique, après la catastrophe de la centrale de Fukushima et le retard probable, si ce n'est l'abandon, des ambitions nucléaires du groupe en France (une centrale dans la vallée du Rhône à l'horizon 2020), pourrait redonner de la visibilité à cette stratégie dans un proche avenir.

« Nous avançons à un rythme de marathoniens, mais notre démarche s'inscrit dans la durée », affirme Jean-Baptiste Séjourné, directeur délégué de la branche « Énergie France » du groupe, allusion aux multiples difficultés auxquelles doivent faire face les opérateurs pour implanter de nouvelles installations éoliennes, compte tenu des réticences locales.

Pour le parc de Germinon, par exemple, la concertation a débuté en 2003, durant donc près de huit ans, ce qui est la moyenne pour la réalisation des projets.

GDF Suez met en avant sa connaissance du terrain

Alors que l'État s'apprête à publier les schémas régionaux éoliens, censés rationaliser le développement du secteur, GDF Suez met aujourd'hui en avant sa connaissance du terrain et sa proximité historique avec les élus, au travers de ses agences locales et des nombreux emplois qu'elles créent, pour se distinguer de ses concurrents.

En Champagne-Ardenne, par exemple, le groupe dit avoir investi plus de 400 millions d'euros dans de nouvelles capacités électriques depuis 2008. « Beaucoup de collectivités ont été attirées par les engagements de certains développeurs qui leur ont promis monts et merveilles. Mais en cas de problème, les élus se retrouvent souvent face à des boîtes vocales », explique Jean-Sébastien Séjourné.

Pour faciliter le soutien des populations, le groupe cherche également à développer « l'éolien participatif ». En clair, les habitants sont intéressés financièrement au projet, structuré en société locale, dont ils deviennent des actionnaires minoritaires, avec des rendements garantis.

Pour le récent parc de 140 MW du Haut des Ailes, en Lorraine, cet actionnariat de terrain a ainsi permis de récolter 1,2 million d'euros, répartis entre 98 personnes.

Eviter les coûteux retards liés aux éventuels recours

Une somme peu importante comparée aux dizaines de millions investis dans de tels projets, mais suffisante pour éviter les coûteux retards liés aux éventuels recours. Autre formule, pour son parc des Hauts Pays (Haute-Marne), GDF Suez a créé un groupement foncier fédérateur, qui assure des indemnités aux 180 propriétaires riverains concernés.

Mais alors que les places vont être de plus en plus chères pour trouver de grandes surfaces à exploiter et à défaut de pouvoir installer autant de mâts qu'ils le souhaitent, les intervenants cherchent tous à améliorer les rendements des installations, avec des machines plus performantes ou en optimisant la maintenance.

« Souvent, quand une éolienne ne tourne pas, c'est qu'elle est panne, sans que l'exploitant le sache », explique le directeur délégué de GDF Suez. Le groupe vient ainsi de construire un centre de conduite à Châlons-en-Champagne, chargé de piloter à distance la plupart de ses sites d'énergie renouvelable en France (hors hydraulique). Une première.
Jean-Claude BOURBON

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Mitsch Jean-Francois - mitsch@mitsch.be

Pétition: Bientôt des éoliennes citoyennes !  7000 signatures...
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mardi 29 mars 2011

Eoliennes: appropriation par les acteurs locaux

FRANCE: Le pilotage de leur élaboration a été confié conjointement aux préfets de régions et aux présidents de conseils régionaux.
Un schéma régional éolien, annexé au schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie définira les zones du territoire régional où pourront être créées les nouvelles zones de développement de l’éolien (ZDE).
Les modalités d’élaboration de ces schémas seront précisées par décret dans les semaines à venir. Elles prendront notamment en compte les intérêts des communes concernées par les délimitations territoriales introduites par le schéma régional éolien.
Nécessaire appropriation par les acteurs locaux
L’un des enjeux de ces schémas est leur appropriation par les acteurs locaux, c’est pourquoi le pilotage de leur élaboration a été confié conjointement aux préfets de régions et aux présidents de conseils régionaux.
Les nouvelles ZDE devront être localisées dans les zones plus favorables identifiées par ces schémas.
La décision de création de ZDE, à l’intérieur de ces zones favorables, sur proposition d’une commune ou d’un établissement public à caractère industriel (EPCI), reste de la compétence du préfet.
Par ailleurs, compte tenu de l’augmentation prévisible de la taille et du nombre des parcs éoliens, un encadrement réglementaire plus robuste est en cours de mise en place.
A l’heure actuelle, la procédure préalable à la mise en service des éoliennes repose essentiellement sur la procédure de permis de construire. La délivrance de ce dernier par le préfet est précédée d’une étude d’impact et d’une enquête publique pour les éoliennes de plus de 50 mètres (hauteur).
Cette procédure s’est avérée source de nombreux contentieux.
Le Parlement a souhaité, dans la loi portant engagement national pour l’environnement, appliquer aux parcs éoliens la législation des ICPE.
La législation ICPE fournira un cadre robuste et éprouvé, qui permettra notamment de définir les prescriptions d’implantation et d’exploitation, générales ou spécifiques à un parc donné, ainsi que des mesures en cours de durée de vie de l’installation et d’en assurer le contrôle.

vendredi 25 mars 2011

Eoliennes: Les nimbys auraient-ils changé de camp, chercher l'erreur

Le projet de nouveau cadre éolien en Wallonie suscite des réactions contrastées.

C’est peu de le dire : quelques jours après la publication des lignes directrices du nouveau cadre d’implantation pour les éoliennes en Wallonie (Le Soir du 22 mars), l’ébullition a gagné le petit monde des moulins à vent.

Pour les uns, c’est simple : les projets des ministres Henry et Nollet freineront l’éolien en Wallonie = CONTRE

Pour les autres, c’est évident : ils assainiront la situation et permettront un véritable essor d’un secteur en plein désordre = POUR


Surprise: les "CONTRE" sont les promoteurs... et les "POUR" représentent les citoyens-consommateurs... Les nimbys auraient-ils changé de camp ? Cherchez l'erreur (ou les motivations).



204 ÉOLIENNES aujourd’hui ; 250 bientôt. 1000 en 2020? © G. LIBERT

Lire les positions dans le jorunal LESOIR de ce 26 mars 2011




concessions éoliennes - soutien total des coopératives


portfolio.sudpresse.be

La Fédération REScoop.be apporte son soutien total au Gouvernement Wallon pour mettre en place les propositions de "concessions éoliennes" des Ministres Nollet et Henry dans le cadre de la rédaction du futur cadre de référence éolien.

Les Bénéfices de la proposition des ministres sont immenses:
-       Concurrence favorable en termes de coût par MW installé (réduction du prix des installations et augmentation de la qualité générale des installations)
-       Planification réaliste pour 2020, compatible avec la capacité d’accueil du réseau ELIA existant, avec un calendrier qui s’accélère dès mise en place du mécanisme de concessions.
-       Retour des bénéfices d’exploitations pour les acteurs en fonction de leur apport réel : consommateurs, société civile, communes et intercommunales, entreprises.
(Hors amortissement et charges, on estime à 5 milliards d’euros les bénéfices de l’éolien sur les 20 années (250 millions € marge annuelle) à partager pour 1000 éoliennes sur le territoire)
-       Meilleure transparence des flux financiers et des bénéfices partagés et notion saine de gouvernance
-       Par la planification et le partage ;  régularisation du processus d’acceptation en terme d’impact et intégration paysagère, et leur conservation.
-       Grâce à sa logique d’intervention, renforcement de l’autorité régionale,
-       Atteinte des objectifs stratégiques de la Région et efficacité dans la lutte contre l’effet de serre
-       Mise en régime d’un processus renouvelable à amplifier entre 2020 et 2050, dans un mixte énergie/URE permettant tant la sortie du nucléaire que la réduction de notre dépendance énergétique.
 
Voir l'ensemble du communiqué de RESCOOP
Fédération des coopératives et associations citoyennes de production d'énergies renouvelables  
Contact presse : Mitsch Jean-Francois 0495298815 mitsch@mitsch.be

Eoliennes: concessions - ressources naturelles: Nations Unies: article 21, 14 décembre 1962, (2004)

"Les peuples ont la libre disposition de leurs richesses et de leurs ressources naturelles. Ce droit s’exerce dans l’intérêt exclusif des populations. En aucun cas, un peuple ne peut en être privé.

En cas de spoliation, le peuple spolié a droit à la légitime récupération de ses biens ainsi qu’une indemnisation adéquate. la présente Charte, s’engagent à éliminer toutes les formes d’exploitation Èconomique Ètrangère, notamment celle qui est pratiquée par des monopoles internationaux, afin de permettre à la population de chaque pays de bénéficier pleinement des avantages provenant de ses ressources nationales." Nations Unies: article 21, 14 décembre 1962, (2004)

Eoliennes: concessions - ressources naturelles: Nations Unies: article 21, 14 décembre 1962, (2004)

Article du journal LESOIR 22 mars 2011:
http://archives.lesoir.be/le-vent-mine-wallonne-a-exploiter_t-20110321-01AFE9.html

Les bénéfices d'une éolienne industrielle

5.000.000 kWh/an x 0,125 € (80 + 45 € MWh) (moyenne 2010) = 625.000 € / année
20 années = 12.500.000 € (HTVA)
Invest: 3.500.000 €
Frais exploitation 30% = 3.750.000 €
Bénéfices / 20 années = 5.250.000 €

Si l’énergie n’augmente pas d'ici 2020, les 1000 éoliennes en Wallonie dégageront quelques 5 milliards € de bénéfices.


Plus d'informations:
http://www.emissions-zero.be/newsflash/blog

mercredi 23 mars 2011

Eoliennes: Le vent est un bien public

Les éoliennes en Belgique sont la propriété de grands groupes étrangers qui se moquent des consommateurs en ne faisant pas diminuer les prix, alors qu’elles enregistrent de plantureux bénéfices.  Bernard Delville est bien décidé à faire changer les choses : en s’appropriant le vent wallon, il espère empêcher l’émergence des éoliennes commerciales et favoriser une gestion citoyenne regroupée en coopératives, comme celle qu’il dirige déjà, et qui fournit de l’électricité à prix imbattables à ses membres.
Pour que ce mouvement citoyen s’amplifie, il a déposé un certificat de propriété du vent wallon au gouvernement wallon. Son action détonante pourrait bien changer la donne dans le monde de l’éolien en Belgique. RTBF 22 mars 2011 I.L. avec Frédéric Deborsu


Vidéo du journal télévisé

lundi 21 mars 2011

Eoliennes: appels d’offres en Wallonie


Les nouveaux parcs éoliens seront-ils soumis à des concessions ?
Le vent, mine wallonne à exploiter
LESOIR 22 mars 2011, MICHEL DE MUELENAERE

Dans dix ans, il pourrait y avoir cinq fois plus d’éoliennes en Wallonie.
Un nouveau cadre légal s’impose.
Selon nos informations, les ministres écologistes responsables proposent un système de concessions avec appels d’offres comme pour les mines.
Le vent est un bien public, estiment-ils.
En Wallonie, AUJOURD’HUI, 204 mâts ; 2020, près de mille ?

A qui appartient le vent qui souffle sur la Wallonie ? Cette question un brin poétique colore un vigoureux débat au sud du pays. Objet de la discussion : établir un nouveau cadre pour développer l’énergie éolienne tout en apaisant les oppositions locales à l’implantation de mâts de plus en plus nombreux. Il y a urgence, tout le monde en convient. Alors que l’expansion du secteur éolien s’impose, le développement actuel des parcs est plus que désordonné. Et les blocages se multiplient. Responsables de ce dossier, les deux ministres écolos du gouvernement, Jean-Marc Nollet (Energie) et Philippe Henry (Environnement), ont soumis une proposition de nouveau cadre qu’ils espèrent voir aboutir à la fin du mois. Un document qui suscite déjà la polémique dans les discussions entre cabinets. Selon nos informations, les deux ministres avancent une idée controversée : le vent est un bien public. Son exploitation doit être soumise à un système de concessions, à l’instar de ce qui se passe dans le secteur minier. Trois-quarts du territoire wallon présenteraient « un potentiel venteux important ». On peut y produire plus de 4,3 GWh/an, la production d’une éolienne classique de 2 mégawatts. La moitié du territoire présente un potentiel de production supérieur à 4,5 GWh/an, et le tiers un potentiel de production supérieur à 4,6 GWh/an.

« En Galice, un décret désigne des « aires de développement de l’éolien » destinées à accueillir un ou plusieurs parcs »

A l’instar d’un minerai, ce vent devrait faire l’objet d’une cartographie pour identifier les zones les plus favorables. Ensuite, le « gisement » fera l’objet d’un appel d’offres public soumis à un cahier des charges précis. Ce serait ainsi la fin du système « premier arrivé premier servi », indiquent des proches du dossier. Mettra-ton un terme à la foire d’empoigne actuelle ? C’est le souhait de tous. « Il ne se passe pas une semaine sans que nous soyons sollicités par un “promoteur éolien”, témoigne le député PS Léon Walry, bourgmestre d’Incourt. Récemment, des représentants d’une compagnie ont pris contact avec des agriculteurs de ma commune. Ils leur promettaient monts et merveilles, des sommes considérables. Dix fois, vingt fois, trente fois le prix de ce que peut rapporter un hectare de terres s ils étaient d accord que l’on place des éoliennes sur leur propriété ». A Couvin, au début de l’année, un journal local publiait l’avis d’un promoteur éolien : tout riverain participant favorablement à l’enquête publique pouvait participer à une loterie, avec des cadeaux à la clé...
Le système de concessions éteindra-t-il ces dérives ? C’est l’espoir de la paire Henry-Nollet qui s’inspire de l’exemple de la Galice (Espagne) où, par décret, les autorités déterminent des « aires de développement de l’éolien », des parties du territoire destinées à accueillir un ou plusieurs parcs éoliens. Un exemple pour la Wallonie ? Ici, après un appel d’offres prévoyant notamment« une indemnité juste et proportionnée » pour les communes et les propriétaires de terrain, un opérateur pourrait obtenir une concession d’une durée de 20 ans. Prévue également : une participation minimale obligatoire du public et des habitants du lieu.
La panacée ? A l’intérieur du gouvernement, tout le monde n’est pas convaincu. D’un côté, certains jugent le système de concessions trop dirigiste. D’un autre, le PS, on craint de voir la Région « prendre en main » l’éolien au mépris de la concertation avec les communes et avec le public. Pas question, dit-on, d’imposer des parcs aux communes. Un comble : on n’est aussi pas loin de juger les ministres écologistes trop timides par rapport à l’enjeu du développement éolien. Mais hors du gouvernement wallon, d’autres sont aussi réservés à l’égard de concessions. Un opérateur se dit « terriblement préoccupé ». Là où ce système existe, dit-il, « l’expérience montre qu’il génère un nombre important de recours. Des réactions de frustration de communes qui ne sont pas sélectionnées. Et de colère de celles qui le sont ». Passer par des expropriations ? « Très lourd et conflictuel ». Par ailleurs, signalent les professionnels, « de nombreux terrains ont déjà fait l’objet de “réservation” entre sociétés privées et propriétaires. Que deviendront ces accords ? » Dernier souci, et non le moindre : l’obligation de passer par des appels d’offres risque d’écarter les plus petits opérateurs. « En France, ils ont tout simplement disparu du paysage », dit un expert. Concession ou pas, ça bataille ferme. Mais on devra aussi choisir d’assouplir ou non les règles d’implantation des moulins. Il semble acquis que la distance minimale aux habitations sera augmentée (de 350 à 500 mètres ?) ; que des contraintes militaires seront levées – on dit la défense prête à se montrer moins sourcilleuse avec ses zones d’entraînement, mais la signature ministérielle tarde ; que des exclusions aéroportuaires pourraient aussi être allégées. Mais pourra-t-on planter des éoliennes en lisière de forêt, voire à l’intérieur ? Réduira-ton la distance à l’égard d’infrastructures (autoroutes, chemins de fer) ? Quelles seront les précautions prises à l’égard de l’avifaune ? Le vent souffle pour le cadre éolien. Mais il décoiffe. MICHEL DE MUELENAERE LESOIR 22 mars 2011

Wallonie Il y a 204 éoliennes en Wallonie réparties dans plus de 30 parcs. Cela représente l’équivalent de la consommation électrique annuelle de plus de 600.000 ménages ; 46 sont en voie de réalisation. En 2020, 15 % de l’électricité produite pourraient provenir des moulins à vent, soit 970 mâts, indiquent les producteurs de renouvelables. L’éolien représentera alors un quart des renouvelables wallonnes. Actuellement, les énergies renouvelables représentent un peu plus de 6 % des 30.000 GWh produits en Wallonie. Les professionnels du secteur estiment que la proportion d’électricité produite à partir de l’éolien pourrait passer à 50 % en 2050.
Eolienne L’éolienne « typique » dispose d’un rotor situé à 98 mètres du sol, d’un diamètre de 82 mètres. D’une puissance de 2 MW, elle tourne à puissance nominale (maximale) pendant 2.200 heures par an.

samedi 19 mars 2011

Ruée citoyenne sur le gisement des éoliennes

AU NOM des citoyens, Rescoop revendique l’exploitation de l’air.

Bornage réalisé "Territoire Wallonie, Borne 4 Nord, Rosières, coordonnées Lambert X 163465, Y 159533. »
Nous sommes le long de la N4, sur la frontière linguistique.

Bernard Delville utilise un langage minier lorsqu’il procède, comme ce vendredi, au bornage de la Belgique afin de délimiter une concession sur laquelle sa Fédération entend mener « une ruée vers l’air. » Après avoir lancé les Vents d’Houyet, qui fait la promotion de l’éolien (L’homme regarde sa pancarte avec fierté. Il a travaillé dans le secteur des mines avant d’oeuvrer dans celui de l’air), Bernard Delville s’est allié avec les coopératives flamandes, wallonnes et germanophones de pour fonder la Fédération Rescoop. Ce vendredi, ensemble, ils ont borné tout le pays, avant d’envoyer leur demande de concession au Premier ministre et aux ministres-présidents des régions: « En vertu de l’article 714 du code civil, en particulier traitant de la “res nullius”, Rescoop revendique les droits d’usage et d’exploitation au nom des citoyens belges, les gisements constitués par tout mouvement et flux d’air situé dans une strate d’air de 500 mètres d’épaisseur directement au-dessus du niveau du sol borné et délimité. » En Flandre, l’initiative citoyenne compte déjà 35.000 coopérateurs qui, tous, ont versé 250 euros par part et reçoivent ainsi une fourniture électrique, « moins onéreuse, car l’électricité ne sera jamais bon marché, à laquelle s’ajoute un dividende de 6 % », note Dirk Vansintjean, d’Ecopower. L’objectif est d’attirer au moins autant de coopérateurs sur la Wallonie et d’y développer 500 éoliennes. ■ J.-P. D.V. lesoir 19 mars 2011

samedi 26 février 2011

Eoliennes - Consultation populaire: "êtes vous d'accord avec implantation d'un parc éolien sur la commune de Fauvillers" OUI ou NON

Consultation populaire à Fauvillers ce 27 février 2011

"êtes vous d'accord avec implantation d'un parc éolien sur la commune de Fauvillers" OUI ou NON

6 éoliennes à proximité de la nationale 4 entre Strainchamps et Warnach. L’enquête publique avait démontré une vive opposition au projet et le conseil communal de Fauvillers avait finalement donné un avis défavorable. Mais l’échevin de l’Environnement Edmond Troisfontaine estimait pour sa part qu’il y avait une opportunité à saisir et c’est grâce au concours de la minorité que le principe d’une consultation populaire a été adopté par le conseil communal.  Aujourd’hui, chaque camp fourbit ses arguments. Pour, il y a le besoin de réduire les gaz à effet de serre. D’aucuns avancent aussi l’argument financier, le profit que peut générer un parc éolien pour les investisseurs, mais aussi pour les communes dans un partenariat public-privé sans compter les opportunités de participation citoyenne via notamment des coopératives. Un groupement citoyen a vu le jour et ce point de vue est également partagé par l’échevin Edmond Troisfontaine.

http://www.rtbf.be/info/regions/detail_les-habitants-de-fauvillers-aux-urnes-ce-dimanche?id=5676483

Reportage sur la consultation populaire
http://www.tvlux.be/joomla/index.php/component/content/article/188/6308

Si le Oui l'emporte: la commune devrait lancer un marché public pour comparer les propositions de plusieurs promoteurs.

Si le NON l'emporte: la commune n'est que consultée pour avis pour demande de permis régional, elle risque de ne pas pouvoir bloquer un projet puisque l'étude d'orientation "Gapper" confirme que la zone est intéressante pour l'éolien. Elle devra donc proposer des alternatives à l'éolien... en développant d'autres sources d'énergies renouvelables (mais ne pourra plus se croiser les bras sans contribuer à la production locale d'énergie).

http://www.province.luxembourg.be/provlux/provlux_fr_themes/developpement-durable/energie/gapper/gapper.html

Et vous qu'en pensez-vous? (sondage)

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110227_034&saved=1#reageer

eoliennes: faire de nouveaux appels d'offres, une stratégie pour être moins dépendant des énergies fossiles, relever le défi financier...

L'expansion du parc éolien est un élément clé d'une stratégie pour rendre le Québec moins dépendant des énergies fossiles. Mais à quel prix ? " Il faudra que ce développement se fasse à prix compétitif. Le privé ne fera pas de l'éolien à n'importe quel coût ", prévient M. Letellier.
Lors du premier appel d'offres d'Hydro-Québec, en 2003, le coût moyen d'un kWh s'établissait à 8,3 cents ; au deuxième appel, en 2005, pour un bloc de 2 000 MW, le coût avait grimpé à 10,9 cents. Le dernier appel, l'an dernier, portant sur un bloc de 500 MW d'origine communautaire ou autochtone, a donné un prix moyen de 13,3 cents. En comparaison, à La Romaine, Hydro-Québec affirme que le coût du projet hydroélectrique sera de l'ordre de 6,4 cents le kWh.
"Il y aura des cycles appropriés pour faire de nouveaux appels d'offres", croit M. Letellier. " Aujourd'hui, le coût des éoliennes a augmenté, mais les innovations technologiques les rendent plus performantes. Le prix et la concurrence mondiale dans la fabrication peuvent également faire en sorte que les prix redeviennent plus intéressants. "
À ce jour, après trois appels d'offres, Hydro-Québec a retenu des projets qui lui procureront 3 289,5 MW, soit un peu moins que sa cible de 4 000 MW. Mais la société d'État n'a pas encore fait le plein d'énergie éolienne. Pour en produire plus, l'industrie devra relever le défi financier et mieux faire accepter ses projets.

http://www.lesaffaires.com/archives/generale/la-part-de-l-eolien-pourrait-tripler-d-ici-2025/525097

mercredi 23 février 2011

Eoliennes: BEI finance l'Offshore, peut-être l'onshore demain en Wallonie


LESOIR: FINANCE
La Banque européenne d’investissement (BEI) a prêté 72 milliards d’euros en 2010 contre 79 milliards en 2009.
« Nous revenons au niveau d’avant la crise », a indiqué son président Philippe Maystadt. Un montant record de 19 milliards d’euros a été alloué l’année dernière pour le soutien de projets liés à la lutte contre le changement climatique. Environ 41 % des crédits accordés l’ont été pour des régions en retard de développement.
En Belgique, 1,69 milliard d’euros ont été prêtés, notamment pour un parc éolien
en mer du Nord et pour le réseau routier wallon.

la BEI
http://www.eib.org/projects/pipeline/2009/20090644.htm
Belwind
http://www.eib.org/projects/news/eib-finances-europes-largest-offshore-wind-farm.htm?lang=fr

mercredi 9 février 2011

Eoliennes citoyennes, l’économie de demain ?

1200 éoliennes en Belgique à l'horizon 2020*

"Face à de tels enjeux, la vacuité des pouvoirs publics est affligeante. Ils se sont jusqu’ici contentés d’organiser un «marché» des certificats verts. Ils n’essaient pas de se saisir d’une part (voire de la totalité) de ce nouveau marché. Qu’ils soient ou non convertis au néolibéralisme, ils pourraient vouloir développer la souveraineté énergétique de leur région, mais également ne pas laisser partir les bénéfices qui découlent de ces nouvelles technologies.
Des citoyens n’ont pas attendu pour agir. Il y a là un enjeu fondamental pour l’économie sociale. Peu importe que les acteurs actuels ne soient pas encore parfaitement mûrs. Pour l’économie sociale, il est primordial d’accompagner ces acteurs, de les conseiller et d’investir dans ces nouvelles structures." Extrait des conclusions Chapitre 4 de l'étude de la SAW-B qu'elle de publier

Son étude 2010 intitulée « Initiatives citoyennes, l’économie sociale de demain ? ».  Ces dernières années, de nombreuses initiatives économiques sont nées autour de projets associatifs. Des actions collectives actrices de changement social, qui attirent immanquablement l’attention de l’économie sociale. Peut-on y voir les contours de « l'économie de demain » ? Quelle est leur capacité à « faire économie » ? Quel est le « potentiel de pérennité » de ces structures, portées par des bénévoles?
 Cette étude se penche sur trois initiatives en particulier : les groupes d’achats collectifs ou solidaires, les coopératives éoliennes et les systèmes d’échanges locaux… lire plus Initiatives citoyennes.

(pdf à télécharger ici)

* Sources: EWEA : à l'horizon 2020 en Belgique: 1200 éoliennes sur terre (onshore) et 600 éoliennes en mer (offshore). http://www.ewea.org/

mardi 8 février 2011

1200 éoliennes en Belgique: un débat... enfin

30 minutes pour comprendre les enjeux et identifier les acteurs


AirEnergy - Miguel de Schaetzen
Genappe Environnement - Vincent Rosart
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22 éoliennes… pour le moment en Brabant wallon, 70 tout bientôt

http://www.dhnet.be/regions/brabant-wallon/article/340412/22-eoliennes-pour-le-moment.html

Les projets concernant le Brabant wallon sont toujours plus nombreux
BRABANT WALLON
Onze à Villers-la-Ville et autant à Perwez. Tel est le recensement du nombre d’éoliennes actuellement implantées en Brabant wallon. Mais c’est sans tenir compte des projets en cours ou de ceux qui ne sont pas encore au stade de l’étude d’incidences.
Ces dossiers ne se concrétiseront pas tous. Pour des raisons techniques, réglementaires… mais aussi parce que certains s’avéreront auto-exclusifs.
Exemple : à Walhain, plusieurs promoteurs sont pour le moment tentés de s’implanter mais le manque d’espace et la covisibilité potentielle en élimineront certains.
Bref, le nombre de moulins à vent pourrait bien changer dans les années à venir. Une évolution qui dépendra, entre autres, du fonctionnaire-délégué de la Région wallonne, Christian Radelet. C’est en effet chez ce dernier que les permis sont octroyés… ou non. Les recours étant, eux, déposés auprès du ministre de l’Aménagement du territoire.
“Quand un dossier arrive, je me réfère notamment à l’avis rendu préalablement par la commune concernée “, explique Christian Radelet. “J’ai beaucoup de respect pour l’autonomie communale. Si les autorités locales ont de bonnes raisons, je les suis. Comme, par exemple, dans le cas de Chastre, où je viens de donner un avis négatif sur les éoliennes qu’Aspiravi veut construire.”
Pour le reste, le principe est que les éoliennes soient implantées de manière structurante dans le paysage, que ce soit en ligne ou en grappe.
Mais sûrement pas “plic ploc en fonction des terrains déjà négociés” , dixit le fonctionnaire-délégué. “On travaille trop au coup par coup” , estime plus globalement Christian Radelet, qui attend le futur cadre de référence de la Région wallonne. “Il n’est pas normal de se trouver à la merci de demandes privées. La Région wallonne devrait prendre l’initiative de sortir une cartographie indiquant les sites qui se prêtent le mieux à l’accueil de parcs éoliens.”
Ajoutons enfin que les projets risquent de ne pas être accordés cette année : à l’approche des élections communales de 2012, les collèges communaux ne risqueront sans doute pas de se mettre à dos une partie de leur population...



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