lundi 31 décembre 2007

eolienne, un petit vent d'euphorie

Cette énergie verte bénéficie d'incitants tant nationaux qu'européens. En quelques années, la puissance installée a plus que doublé en Belgique. Et elle va encore fortement s'accroître avec la réalisation de projets en mer du Nord.

Regardez bien, les éoliennes sont partout : au bord des autoroutes, bientôt au large de la Côte belge et même dans les illustrations des rapports annuels de groupes comme Suez (maison-mère d'Electrabel) dont la principale source de production d'électricité est pourtant le nucléaire.

Impulsion majeure

Cet engouement pour cette énergie verte n'a rien d'étonnant : l'ex-vice-président américain Al Gore et sa mise en garde sur le réchauffement climatique y sont pour beaucoup. L'Europe a aussi donné une impulsion majeure en décidant de subsidier l'énergie renouvelable avec comme objectif d'atteindre une part de 20 pc en termes de production. Sans oublier tous les incitants qui existent au niveau national. Les préoccupations de réduction d'émissions de CO2 ont tout l'air de supplanter les critiques en termes de bruit et d'esthétique dont ces moulins à vent des temps moderne font l'objet.

En Belgique comme ailleurs, l'éolien a donc la cote auprès des producteurs qui sont parfois prêts à payer des prix astronomiques pour avoir leurs quotas.

A l'heure actuelle, le pays compte 185 turbines (dont 119 en Flandre) pour une capacité totale de 263 MW, selon les chiffres de l'ASBL "APERe". En termes de production totale d'électricité, cela reste une part infime (moins d'un pour cent). Mais la progression de l'éolien est bien là. Le secteur enregistre une croissance annuelle de 20 pc au niveau mondial. En Flandre, ce taux a même atteint 30 pc (un ralentissement est toutefois attendu en raison de la difficulté d'obtenir des permis et les retards pris dans la livraison du matériel).

Projets offshore

En 2004, la puissance installée était inférieure à 100 MW en Belgique. Elle pourrait frôler les 1 000 MW d'ici quelques années. Plusieurs projets en particulier "offshore" en cours vont, en effet, décupler la capacité de production de l'énergie du vent.

Trois concessions domaniales ont été accordées par l'ancien ministre fédéral de l'Energie, Marc Verwilghen (VLD), la puissance installée devant dépasser les 800 MW à l'horizon 2011.

Il y a notamment le projet C-Power dans lequel on retrouve la société publique wallonne Socofe. Si tout va bien, les premières pales commenceront à tourner en 2008. Ce qui est quand même trois ans plus tard que prévu. Et cela en raison des énormes difficultés techniques que comporte ce projet. On s'est rendu compte qu'il était impossible d'enfoncer les pieux dans le banc de sable prévu situé à 27 km au large de la côte.

Bien sûr, le prix de l'énergie a beau être à la hausse, un tel projet ne serait pas viable sans les aides publiques. Les subsides qui seront accordés, via le système des certificats verts, aux éoliennes en mer du Nord sont de 107 euros par MWh (soit un montant total de 300 millions d'euros par an après 2010). C'est plus que pour les éoliennes onshore, la valeur du certificat vert oscillant entre 65 et 100 € selon qu'on est en Flandre ou en Wallonie.

L'énergie éolienne a aussi bénéficié des innovations technologiques. Les éoliennes peuvent développer aujourd'hui jusqu'à 5 MW. Pour rappel, certaines turbines du parc éolien de Zeebrugge - qui fut le premier à être construit en Belgique en 1986 - développent une puissance de seulement 0,2 MW, soit dix fois moins que la norme minimum.

Enfin, il est frappant de noter que les investisseurs dans l'éolien viennent de tous les horizons : il y a des grands groupes comme Electrabel, des jeunes entrepreneurs comme Air Energy, des coopératives comme les Vents d'Houyet, des entreprises comme Colruyt ou encore des partenaires publics comme les intercommunales.

AvC, Mis en ligne le 31/12/2007

mardi 4 décembre 2007

Antartique energies renouvelables

L'Antartique est l'un des endroits les plus vulnérables aux changements de l'environnement.
Un choix contestable de la part de scientifiques qui étudient les espaces naturels vierges et les impacts du changement climatique.

La Belgique, elle récemment envoyé une station polaire entièrement alimentée aux énergies renouvelables. (merci Alain Hubert)

Le développement de l'énergie éolienne en Antartique a notamment nécessité une évaluation de la durabilité de la couche de glace, ainsi qu'une réorganisation de l'utilisation énergétique par les stations de recherche, en fonction de la présence du vent.

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samedi 1 décembre 2007

éoliennes individuelles ou éoliennes industrielles ?

Une étude a analysé les performances de trois des éoliennes individuelles les plus communes à Manchester et Portsmouth en Angleterre et à Wick en Ecosse.

Dans la plupart des cas une quantité plus importante de dioxyde de carbone est émise au cours de la fabrication, de l’installation et de la maintenance des micro-éoliennes que celle qui est économisée par la production d’une électricité « écologique » au cours de la durée de vie de la micro-éolienne.

Ces études ont montré que selon la localisation de la micro-éolienne, la période de temps nécessaire pour que les émissions de dioxyde de carbone émises pendant le processus de fabrication soient compensées était très variable. Ainsi pour certains endroits il faut quelques mois et pour d’autres une telle compensation n’a jamais lieu. (d’après l’étude).


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jeudi 29 novembre 2007

Un morceau d'éolienne dans votre jardin

Ce jeudi 29 novembre,
salle de Loupoigne 20h, rue du centre 30 (Genappe)


Une soirée d'information-débat:
"Nimby or not to be",
des éoliennes citoyennes en Wallonie"


Entrée gratuite, réservation souhaitée (il n’y a que 160 places)
Inscription : www.energies-dyle.be
Contact téléphonique 010 61 23 03 info@energies-dyle.be
Plus d'informations: www.energies-dyle.be

mercredi 28 novembre 2007

procédures interminables

Electrawinds a suspendu son projet d'implantation d'éoliennes.

Contrairement à d'autres régions de Wallonie picarde où les projets de création de parc éolien sont en phase d'élaboration, la région mouscronnoise n'est pas près de ressembler aux paysages de Don Quichotte avec ces étranges moulins modernes à perte de vue.

Un projet d'implantation de trois éoliennes de cent cinquante mètres de haut au lieu-dit Breda, à Dottignies, existait dans la cité des Hurlus mais son concepteur, la société flamande Electrawinds, a décidé de mettre ce dossier au placard. La société Electrawinds a, en effet, décidé de suspendre son projet, notamment en raison du fait que les procédures pour installer des éoliennes sur le sol de la Région wallonne s'avèrent strictes et interminables avant d'avoir l'avis de la population.

A Mouscron, les riverains ne semblaient pas chauds pour ces implantations. La société Electrawinds a alors fait le choix de valoriser la chaleur produite par sa centrale biomasse du zoning industriel, inaugurée en décembre 2006.

Rappelons que cette centrale a une capacité de 17,6 MW et fournit chaque année de l'énergie électrique verte à environ 44 000 ménages.

Le grand projet de la société néerlandophone est d'utiliser la chaleur résiduelle produite par la centrale biomasse qu'elle possède dans le zoning industriel. Celle-ci pourrait servir, entre autres, à alimenter la piscine de Mouscron.

Ce projet s'élèverait à quatre millions d'euros et l'IEG pourrait intervenir dans le financement du chantier. Des tractations entre l'intercommunale et Electrawinds sont d'ailleurs déjà en cours. Néanmoins, un projet d'éoliennes pourrait voir le jour dans le zoning industriel...

lalibre.be

mardi 27 novembre 2007

Les éoliennes de Wallonie sont à Vendre

Combien de temps résisteront nos entreprises éoliennes en Belgique?En regardant les mouvements en Europe et au Canada, on peut se poser la question. Après l'acier, c'est le vent wallon qui partira au plus offrant. Pourquoi ne pas garder cette mine d'or pour nos propres besoins, et réduire le prix de nos énergies. Pourquoi ne pas traiter cette question énergétique comme une priorité nationale, une question nationale et fédérer tous les citoyens qui RE-deviendraient propriétaires de notre force éolienne...


latribune.fr

Le numéro deux français de l'éolien SFE passe sous pavillon italien

L'Italien Cir rachète 80% du capital de la Société française d'éoliennes, SFE. CIR va débourser environ 198 millions d'euros pour prendre le contrôle du numéro deux français du secteur.

L'emballement du marché pour la production d'énergie verte ne se dément pas. CIR va débourser environ 198 millions d'euros pour prendre le contrôle de la Société française d'éoliennes (SFE). D'ici à la fin de l'année, le groupe italien va acheter 80% du capital de la SFE via sa filiale Sorgenia, précise CIR par communiqué.

Cette opération est annoncée tout juste dix jours après le rachat de la Compagnie du Vent par Suez. Pour un montant de 321 millions d'euros, le groupe énergétique français a mis la main sur 50,1% du capital de la Compagnie du Vent (11 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007) et prévoit de monter au capital à hauteur de 56,8% à l'issu de la prochaine augmentation qui lui est réservée.

Dix candidats s'étaient présentés pour reprendre la Société Française d'Eoliennes qui exploitent six parcs d'éoliennes en France.

jeudi 22 novembre 2007

L'eolien, c’est une affaire de citoyens !

Film et débat en présence de Bernard Delville,
Jeudi 22 novembre à 20h, Ferme des tilleuls, Havelange.

En Wallonie, 97 % de l’énergie consommée est produite à partir de ressources importées. La production d’énergie à partir de sources renouvelables n’est donc plus un choix philosophique ou politique mais une nécessité impérieuse. Par ailleurs, le coût de l’énergie produite à partir de ressources épuisables sera désormais de plus en plus cher.

Le débat permettra de faire le point sur les propositions apres la projection du film sur l’éolienne des enfants de Mesnil-Eglise. Cette éolienne produit de l’électricité depuis 2006. Elle est gérée par la Coopérative « Allons en vent » et a été financée par 900 enfants. L éolien, c’est une affaire de citoyens !

Entrée libre. Ferme des tilleuls : en contrebas de l’église d’Havelange.
Org. : Vents d’Houyet asbl. Tél : 082/689676

source: 22 novembre-eoliennes-havelange

mercredi 21 novembre 2007

Eoliennes à Erpion :

Trois gros parcs éoliens vont sortir de terre dans nos campagnes, à Erpion, Neuville et Baileux. Premiers chantiers en décembre.

Après les six mâts de Tarcienne et celui de Couvin, quelques autres éoliennes devraient pousser dans la région, dans des délais assez courts.

Elles sont réparties en trois parcs : l'un de 10 mâts à Erpion, l'autre qui en comptera 11 à Neuville et un troisième à Baileux. Pour ce dernier, un permis a été délivré pour quatre engins. Une demande est en cours pour en ajouter cinq.

Ces trois projets sont menés par la société des frères Henriet, originaires de Dailly, GreenWind s.a.

Aucun de ces dossiers n'a suscité de vive polémique durant la phase de consultation du public. C'est donc le coeur plutôt léger que les promoteurs vont donc bientôt entamer les travaux.

Les trois chantiers vont s'enchaîner, pour limiter les coûts.

Les premières éoliennes pousseront à Erpion. Le parc de Neuville suivra, puis celui de Baileux, puisque toutes les autorisations n'y sont pas encore acquises.

Fin décembre, les pelleteuses débarqueront dans les campagnes erpionaises, pour entamer la première phase des travaux. Il s'agit de la préparation des fondations et du creusement des tranchées pour passer les câbles électriques entre les mâts. Ce chantier devrait s'étaler sur deux ou trois mois. À l'issue de cette étape, les mêmes travaux seront entrepris à Neuville.

«Les éoliennes ont été commandées pour le mois de juillet ou début du mois d'août, nous a expliqué Benoît Henriet, de GreenWind. Nous collaborons avec une société qui nous permet d'acquérir des éoliennes sans trop de délais, parce que le succès du secteur est tel qu'il faut trois ans, actuellement, pour se faire livrer un mât!»

Les éoliennes d'Erpion et de Neuville seront fournies pas une société américaine, mais fabriquées aux Pays-Bas. Celles de Baileux seront danoises (NDLR : aucune société belge ne fabrique d'éolienne, actuellement).

Dès la fin de l'été, de nouvelles pales devraient donc tournoyer dans les vents intersambriomosans, pour le plaisir des fans d'énergie verte.

Après Erpion et Neuville devrait débuter le travail à Baileux. Mais dans ce dossier, le flou reste encore important, puisqu'une consultation publique doit encore être organisée sur les éoliennes supplémentaires. «Nous sommes assez confiants, nous explique M. Henriet. Lors de la séance d'information, en juin, il n'y avait que trois personnes dans la salle!»

et de 3, 3e eolienne à Houyet (Finnevaux)

Une troisième éolienne a pointé le bout de son nez à un jet de pale de celle de Finnevaux. Le premier gisement venteux est exploité.

Les habitants de Finnevaux deviennent de véritables habitués. En quatre ans, ils ont vu pousser trois éoliennes. Pour eux, c'est fini. Pour voir, à nouveau, la construction d'une machine à vent, ils devront se déplacer dans le village voisin de Mesnil-Saint-Blaise. Là, un projet d'implantation est toujours à l'étude.

Une 800 kilowatts

La machine qui vient d'être installée à Finnevaux, au lieu-dit Aux T'Cherettes, est de même puissance que l'engin qui a été entièrement financé par les enfants, soit 800 kilowatts. Désormais, pour les promoteurs du projet, les trois éoliennes réunies (deux de 800 et une de 600) peuvent alimenter en électricité près de 1 200 ménages.

Pour cette nouvelle aventure, ce ne sont pas les enfants qui ont été mis dans le coup. La souscription a été proposée aux personnes qui ont gravité autour des deux autres projets. En près de dix jours, ce sont 250 000 € de fonds propres qui ont été réunis et une coopérative a pu voir le jour.

Pour Bernard Delville, cette réussite s'explique par l'expérience acquise par les gens qui ont mis sur les fonts baptismaux les deux projets.

«Aujourd'hui, on a quatre ans d'expérience derrière nous. On peut annoncer des chiffres déjà vérifiés sur le terrain par notre première éolienne. On a montré que l'on n'était pas des farfelus et qu'on était capables de réaliser des projets qui tiennent la route. Cette année, les résultats ont été excellents et ont dépassé de loin les attentes.»

L'inauguration officielle de la nouvelle venue n'est pas prévue pour tout de suite. On parle du 6 décembre.

Dans quelques semaines

La troisième machine a été baptisée Alert sassouffl. Il faudra attendre encore quelques semaines avant de la voir produire les premiers kilowatts de courant vert. Les derniers problèmes de raccordement doivent encore être résolus.

Aujourd'hui, en matière électrique, et avec l'apport des trois engins, les deux cabines (l'une à Finnevaux et l'autre à Feschaux) ont atteint leur plafond : elles ne peuvent plus accepter d'autres sources de production. Les prochaines machines à vent se raccorderont sur la cabine de Hastière, à près de 8 km des trois premières éoliennes houyetoises.

Une étude d'incidence

Quant au projet sur Mesnil-Saint-Blais, il reste en gestation. Une étude d'incidence est en cours et des modifications sont déjà apportées pour coller aux résultats collectés.

Initialement, il était question de six machines. D'après l'étude en cours, le nombre devrait être revu à la baisse : on passerait à quatre. Un couloir d'oiseaux migrateurs serait à l'origine de ce changement.

« L'étude touche à sa fin, explique Bernard Delville. Dans un mois, on communiquera les résultats à la population

http://www.actu24.be/article/regions/provnamur/infosnam/un_air_de_petit_parc_eolien/54880.aspx


jeudi 15 novembre 2007

Parc éolien prévu le long de la RN 57

Greenwind a revu sa copie pour le parc éolien prévu le long de la RN 57.
La société a dû prendre en compte les observations émises par les autorités communales.
Il n'y a plus qu'une seule éolienne sur Mignault.

Le 21 septembre, le ministre Antoine, en charge du Développement territorial, refusait la demande de permis unique introduite par la Greenwind en vue de l'installation d'un parc éolien en bordure de la RN 57.

Deux mois plus tard, une version corrigée est finalisée : elle sera (ré)introduite d'ici une quinzaine de jours. "Ce refus se traduit par un retard d'un an et demi à deux ans, sans oublier la perte des 80000 € engloutis par les différentes études", signale François Henriet, de la société Greenwind. "Nous avons dû revoir notre copie en tenant compte des observations émises par les autorités. Je pense notamment à l'effet de tunnel puisque les éoliennes étaient prévues de chaque côté de la RN 57."

Chat échaudé craignant la douche froide d'un nouveau refus, Greenwind a changé son fusil d'épaule en ne proposant plus qu'une seule éolienne sur le territoire rhodien. Les cinq autres unités se retrouveront en terres marchoises, soit à droite de la RN 57, en direction de Soignies. "Le projet initial prévoyait l'érection d'éoliennes de part et d'autre de la nationale 57, soit trois machines sur Mignault et deux sur Marche-lez-Écaussinnes", ajoute Etienne Ponciau, très impliqué dans le dossier alors qu'il était échevin en charge de l'Environnement lors de la précédente législature. Aujourd'hui conseiller, M. Ponciau n'a pas changé d'avis quant à "la politisation de la procédure légale par le nouveau collège communal du Roeulx entre deux campagnes électorales".

vendredi 2 novembre 2007

Nimby or not to be

Au moment même où Al Gore reçoit un prix Nobel pour ses positions environnementales, une poignée d'irréductibles - les Nin biesses - doit batailler pour permettre l'apparition d'un parc éolien.

lire tout l'article

vendredi 26 octobre 2007

ça se passe près de chez vous

Peut-être 6 éoliennes à Saint-Dizier-l’Evêque
territoire de belfort (Franche-Comte FR)

Sur les hauts de Saint-Dizier- l’Evêque en direction de Croix, c’est là que pourraient voir le jour les premières éoliennes du Territoire. Le projet émane de Laurent Valli, le directeur des Intermarchés de Delle et Dampierre-les-Bois. « Je suis un peu comme tout le monde soucieux de l’environnement. Par exemple le chauffage des deux magasins est réalisé à partir de la récupération de la chaleur et je viens d’installer à Delle une pompe à E85. » De là à s’intéresser aux éoliennes il n’y a qu’un pas que Laurent Valli a franchi lorsqu’il a vu fonctionner des éoliennes en Bretagne. « Après avoir regardé dans le secteur, seule la région du plateau de Saint-Dizier paraît propice à l’installation d’éoliennes.» Et pour couper court aux diverses rumeurs après des contacts avec les élus, Laurent Valli a organisé une réunion d’information avec la population et le bureau d’études à qui il a fait appel. Et il a même fait visiter les installations du Mont Crossin en Suisse à ceux qui l’ont souhaité.

Sur le plan technique, l’intérêt de l’énergie éolienne ne fait plus débat si ce n’est par rapport aux éventuelles nuisances. En effet on sait qu’une éolienne de 2 mégawatts économise l’équivalent de 4 000 tonnes de C02 par an et permet l’alimentation en électricité de 1 600 foyers, hors chauffage. Reste que pour l’heure, avant d’aller plus loin, il s’agit de déterminer si le site retenu mérite l’installation d’un petit parc d’éoliennes. A la fois par rapport à l’aviation civile et militaires et aux transmissions des ondes herziennes. Toutes choses qui sont actuellement en cours. Après, le bureau d’études devrait installer un mât pour mesurer tous les paramètres de force et de fréquence du vent qui souffle à l’endroit retenu. Et ce durant un an. Si le projet voit le jour, le parc pourrait comprendre de cinq à six éoliennes dont l’énergie serait acheminée sur Delle pour y être intégrée dans le réseau, puisque EDF a obligation de racheter l’électricité produite. Les machines seraient implantées à la fois sur le pâturage communal en montant sur Croix et sur des terrains privés. Tandis que les propriétaires percevraient une location pour leur implantation, la taxe professionnelle serait, être reversée à la Communuaté de communes du Sud Territoire. « Si tout va bien le projet pourrait couvrir les besoins de 10 000 habitants en électricité soit une puissance de 10 mega-watts et voir le jour au plus tôt en 2010 », conclut encore Laurent Valli. Un projet qui nécessitera toutefois un investissement de 10 millions d’euros.

Publié le: 27 octobre 2007

dimanche 7 octobre 2007

3 types de parcs eoliens

Au Québec :)

Innovation au Québec pour le développement des éoliennes : une modulation des zones autorisées selon les types de parcs éoliens. Plus simplement dit:
  • les grands projets, comme ceux des promoteurs, ne pourront être implantés à l'intérieur de 2 km des périmètres d'urbanisation. "
  • Les zones plus rapprochées des maisons seront réservées à des petits et moyens parcs (10 à 20 éoliennes)
  • projets communautaires (moins de 10 éoliennes). "Aucune ne sera dressée à moins de 500 m de toute résidence située à l'extérieur des périmètres d'urbanisation",
Règlement qui comprend une série de contraintes pour protéger le territoire, la qualité de vie des citoyens et le développement régional harmonieux.

En Wallonie ?
A nous de fixer une réglementation EOLIEN pour la Wallonie qui tient compte des projets communautaires, et qui privilégie le développement de projets communautaires. (partenariat public-privé)

jeudi 4 octobre 2007

Développement d'éoliennes à Ath

L'intercommunale Ideta a décidé de se lancer dans le développement des éoliennes.

Elsa, c'est le nom du projet l'Eolien à Silly et à Ath, sera composé de 9 éoliennes d'une puissance maximale chacune de 3 MW, situées sur Ghislenghien, Hellebecq et Bassilly.
Ce cordon de neuf turbines sera étendu depuis le centre de l'extension de la zone d'activités Ath-Ghislenghien 3 jusqu'en bordure de l'A8, peu avant la sortie 28.

Une réunion de consultation du public se déroulera le vendredi 19 octobre, dès 19 heures, dans la salle des Jardins d'Hellebecq, 60, Grand Chemin à Hellebecq.



Ath-Silly Projet d’implantation de 9 éoliennes
entre le zoning industriel de Ghislenghien et Bassilly

En matière d’énergies renouvelables, force est de constater que la Wallonie picarde est à la traîne. Pour combler le retard accumulé, l’intercommunale de développement économique du Hainaut occidental (Ideta) a décidé de mettre les bouchées doubles. En juin, le sous-secteur « Energies renouvelables » a été créé au sein du secteur « Participations » et le premier projet d’envergure vient d’être lancé. Ideta veut en effet créer son premier parc éolien implanté en liaison avec une zone d’activités économiques. Dénommé « Elsa » pour « L’Eolien à Silly et à Ath », le parc sera composé de neuf éoliennes implantées sur les territoires de Ghislenghien, Hellebecq et Bassilly.

« Dans le droit fil des investissements verts consentis par le groupe Colruyt sur son site de Ghislenghien, l’intercommunale Ideta entend donc déployer un cordon de neuf turbines, étendu depuis le centre de l’extension de zone d’activités Ath-Ghislenghien III jusqu’en bordure de l’autoroute A8, peu avant la sortie 28, précisent les responsables de l’intercommunale. Etudiée depuis plusieurs mois, la localisation prévue de ces neuf éoliennes répond bien entendu à toutes les impositions techniques, légales et environnementales. Par ailleurs, trois des neuf mâts seront érigés sur des parcelles dont l’intercommunale est propriétaire. »

Chaque éolienne permettrait de couvrir la consommation électrique de quelque 1.500 habitants. « La production prévue de ces 9 turbines (40 GW/h par an) permettrait, à titre de comparaison, de couvrir les besoins énergétiques liés au fonctionnement de toutes les entreprises accueillies sur la zone d’activités. »

L’autre argument mis en avant par l’Ideta est l’impact du projet sur les finances des communes participant au sous-secteur des énergies renouvelables. « Il s’agit là d’une diversification supplémentaire des revenus que l’intercommunale reversera à l’avenir à ses communes affiliées. Pour rappel, la gestion par Ideta des participations des communes aux secteurs énergétiques avait permis la redistribution de 4,7 millions d’euros de dividendes, en 2006. »

Préalablement à la demande du permis unique pour la création de ce parc éolien, une réunion publique sera organisée ce 19 octobre dès 19 h à l’ancienne sucrerie de Silly à Hellebecq.


Auteurs: DURIEUX, SANDRA (lesoir)

lundi 24 septembre 2007

Consultation extension parc eolien de Marbais Villers

Consultation extension parc éolien de Marbais Villers
25 septembre 19h30
salle SPAR
35 rue albert 1er à 6210 Frasnes-lez-Gosselies

Air energy
41 rue de la Place à 5031 Grand leez 081 64 05 07

vendredi 14 septembre 2007

les parcs éoliens pourraient fournir 1 tiers de notre electricite

Les futurs enjeux de l'énergie ne se limiteront de loin pas aux choix des filières de production, ni même aux seuls aspects environnementaux. Le stockage prend une importance croissante. Les producteurs d'énergie éolienne ou solaire (photovoltaïque) savent que leur succès à long terme dépendra des possibilités de stocker une partie de l'énergie produite pour la réinjecter dans les réseaux en cas d'absence de vent ou d'ensoleillement. Les grands barrages suisses deviendront la clé de voûte stratégique des réseaux électriques, au fur et à mesure que la part des énergies vertes augmentera. Ils seront en quelque sorte les batteries des réseaux, le «back-up» du système, rôle qu'ils assurent déjà en cas de consommation de pointe ou plus simplement pour prendre le relais des centrales nucléaires françaises en cas de panne. Mais cette forme de réassurance hydroélectrique a des limites physiques: la capacité de transport de l'énergie électrique sur de longues distances est limitée car les pertes augmentent fortement avec la distance. A tel point que certains experts préconisent un changement radical des paramètres techniques des réseaux. Actuellement, le courant électrique est distribué en mode alternatif afin de minimiser les pertes sur les courtes distances. Ce standard fut décidé à la fin du XIXe siècle, contre la volonté de Thomas Edison, partisan du courant continu... qui l'aurait avantagé comme entrepreneur. Ce fut l'une des plus célèbres bagarres qui opposa le génial inventeur à l'industriel qui deviendra célèbre, lui aussi... George Westinghouse.

lire l'article entier

http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&contenuPage=&article=214764&quickbar=

mardi 11 septembre 2007

l'eoliennes des enfants

Le film de Françoise Levie sur l'éolienne des enfants de Mesnil L'Eglise (Belgique). 16 minutes. Magnifique exemple d'initiative citoyenne pour la production d'énergie renouvelable, à l'initiative de Bernard Delville (Vents d'Houyet asbl).


L'éolienne des enfants
envoyé par yves_amand. - L'info video en direct.

Une nouvelle souscription sera bientot ouverte

Inscription simple et rapide via ce formulaire

Merci pour eux ;)

lundi 10 septembre 2007

les centrales nucleaires qui ferment

Allemagne: Gabriel récuse les propos de Sarkozy en faveur du nucléaire

BERLIN - Le ministre allemand de l'Environnement, le social-démocrate Sigmar Gabriel, a récusé le point de vue du président français Nicolas Sarkozy qui a prôné lundi un retour de l'Allemagne à l'option nucléaire, plus à même selon lui que les éoliennes d'assurer l'avenir.
Cette position sert essentiellement les intérêts français, a estimé le ministre dans une interview au quotidien Tagesspiegel à paraître mardi. "Mais ceux-ci ne sauraient être le critère de la politique européenne en matière d'énergie et de protection du climat", a-t-il dit.

"L'énergie nucléaire est tout sauf une technologie du futur" et, à l'échelle mondiale, les centrales nucléaires qui ferment sont plus nombreuses que celles qui ouvrent, a-t-il ajouté. Seuls 30 réacteurs sont en construction sur la planète, et neuf depuis plus de 20 ans, a souligné Sigmar Gabriel. M. Sarkozy, qui a retrouvé lundi la chancelière allemande Angela Merkel à Meseberg, près de Berlin, pour une rencontre informelle, a lancé un appel appuyé à l'Allemagne à revenir à une politique énergétique incluant, à côté des énergies renouvelables, l'option nucléaire.

Le gouvernement allemand CDU-SPD a pourtant renoncé à l'atome civil. C'était une condition des sociaux-démocrates pour former une coalition avec les chrétiens-démocrates d'Angela Merkel. Celle-ci, personnellement favorable à l'option nucléaire, ne peut se permettre de rompre l'accord de gouvernement passé en 2005 sans déterrer la hache de guerre à deux ans des élections.

M. Sarkozy a jugé "difficile d'avoir un choix d'un côté en France et un choix différent de l'autre côté en Allemagne". Il a plaidé pour "une politique de l'énergie européenne" et estimé qu'"on ne peut rester en Europe face à une situation où, dans un siècle il n'y aura plus de gaz, où dans 30 ou 40 ans, il n'y aura plus de pétrole. Il n'y a personne qui peut imaginer que les éoliennes serviront à faire tourner toute l'Europe".

Greenpeace a dit "s'alarmer" de ces propos. "Au lieu de donner des leçons à l'Allemagne, la France ferait mieux de s'inspirer de son exemple", a jugé l'association écologiste.

(©AFP / 10 septembre 2007 21h43)

jeudi 6 septembre 2007

conference internationale sur le bruit des eoliennes


2ième conférence internationale sur le bruit des éoliennes

L’édition 2007 de Wind Turbine Noise se tiendra à Lyon les 20 et 21 septembre
. Cette conférence scientifique consacrée au bruit des éoliennes est organisée par l’Institut européen d’ingénierie acoustique (Ince-Europe). Cette manifestation offrira donc une opportunité d’échanger sur le thème du bruit et des vibrations des éoliennes, sous l’angle de leurs mécanismes de génération et de propagation, ainsi que des effets potentiels de ces installations sur les populations.

A noter qu’une traduction simultanée français-anglais sera proposée. WTN2007 est organisée dans la continuité de Fan Noise 2007, le Congrès sur le bruit des ventilateurs qui se tiendra à Lyon du 17 au 19 septembre.

Wind Turbine Noise 2007 - Chambre du Conseil du Grand Lyon - 20 Rue du Lac - Lyon (France)

Programme, inscription : www.windturbinenoise2007.org

lundi 27 août 2007

Planification à une échelle intercommunale

En annexe(PDF), quelques exemples qui montrent l’importance d’une planification à une large échelle intercommunale afin d’éviter le mitage du paysage et de favoriser l’implantation de projets éoliens dans les secteurs les plus favorables.
Ainsi, ces exemples montrent la nécessité de prendre en compte très tôt la dimension paysagère d’un projet éolien. Cela permet de pouvoir étudier différentes configurations dans le respect des différentes contraintes d’un site et de composer des projets où les éoliennes viennent s’inscrire en harmonie avec les lignes de force du paysage préexistant. Dans de tels projets, les éoliennes deviennent de nouveaux éléments de repère dans le paysage et l’enrichissent de nouvelles clés de lecture.

source: http://www.cg50.fr/environnement/environnement/default.asp

vendredi 17 août 2007

Si les citoyens impulsent le changement, les politiques suivront inévitablement

L'idée est donc venue au père (Alain Hubert) de la Fondation Polaire Internationale de remettre son pays natal face à ses responsabilités et ses engagements avec ce projet de construction d'une nouvelle base scientifique belge en Antarctique, afin d'y étudier le phénomène des changements climatiques. Une base pas tout à fait comme les autres puisqu'elle sera la première au monde à fonctionner entièrement aux énergies renouvelables, grâce à ses 8 éoliennes et à ses 200 mètres carrés de panneaux solaires. "Si les citoyens impulsent le changement, les politiques suivront inévitablement" lâche-t-il.

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mercredi 15 août 2007

La problematique des eoliennes au Quebec

La problématique des éoliennes au Québec.
Articles intéressant... Nous avons finalement tous les mêmes préoccupations

Bernard Généreux, Maire de Saint-Prime.
Président de la Fédération Québécoise des Municipalités (FQM)

http://www.vigile.net/article8183.html

Développement éolien - Des élus municipaux à l’écoute du milieu
Bernard Généreux, Le Devoir, mardi 14 août 2007

L’actualité des derniers jours nous a permis de mesurer l’importance du dossier éolien pour la société québécoise. Si d’aucuns s’accordent pour applaudir au virage vert qu’a pris le Québec en misant résolument sur la filière éolienne, peu nombreux sont ceux qui avaient prévu la réaction des milieux d’accueil devant le déploiement de ces immenses moulins à vent dans les territoires habités.

Si la question de l’acceptabilité sociale, soulevée encore une fois ces derniers jours dans Le Devoir, est très pertinente et plus d’actualité que jamais, nous assistons par la même occasion à un léger dérapage du discours qui fait en sorte que les rôles et les responsabilités de chacun sont confondus. En tant que président de la Fédération Québécoise des Municipalités (FQM), qui représente plus de 920 municipalités et la presque totalité des MRC, et par le fait même la grande majorité des municipalités dans lesquelles s’implanteront ces parcs éoliens, je me dois de répondre aux critiques formulées à l’égard des municipalités et des MRC quant à l’absence de consultations populaires sur les projets éoliens.

Un développement « privé »

Lorsque le gouvernement du Québec a laissé tomber l’idée du Suroît au profit du développement éolien, il a confirmé qu’Hydro-Québec serait un acheteur d’énergie produite par des éoliennes appartenant à des compagnies privées, plutôt qu’un producteur d’énergie éolienne. Il eût été souhaitable, diront plusieurs, que le gouvernement profite de cette occasion pour tenir un réel débat de société sur la question avant de s’engager dans cette direction.

Que l’on soit d’accord ou non avec cette manière de faire le développement éolien, il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui, c’est le contexte avec lequel il nous faut travailler, et ce, tant les municipalités que les citoyens ou les promoteurs.

À ce propos, je tiens à rappeler que la FQM fut dans les premières à dénoncer un certain laxisme gouvernemental dans l’encadrement de cette filière. Encore récemment, nous demandions au gouvernement d’obliger les compagnies à verser une redevance de 4000 $ par mégawatt installé afin que la population locale récolte une partie des bénéfices de l’exploitation du vent dans sa région. Rappelons-nous également que c’est à la suite de pressions répétées de la FQM et à l’approche de la dernière campagne électorale, que le gouvernement avait publié les orientations gouvernementales visant à appuyer les MRC pour l’élaboration d’une réglementation qui permette de favoriser une intégration harmonieuse des projets sur le territoire.

Rôles des municipalités

Au regard de ce qui vient d’être mentionné, le rôle des municipalités, particulièrement des MRC, consiste à définir un cadre d’accueil des éoliennes qui tienne compte tant des particularités du milieu que des préoccupations de la population. Ainsi les MRC peuvent, si elles le jugent nécessaire, procéder à des consultations publiques dans le cadre de l’élaboration de leur règlement de contrôle intérimaire (RCI). Toutefois, il ne revient ni à la MRC ni à la municipalité, contrairement à ce que plusieurs semblent croire, de procéder à des consultations particulières sur les projets que des compagnies privées projettent soumettre sur leur territoire. Ainsi, en montrant du doigt les municipalités pour l’absence de consultations et d’information relativement aux projets qui seront déposés à la mi-septembre, on oublie que ce sont des promoteurs privés qui développent les projets, et non des gouvernements locaux.

Par ailleurs, Hydro-Québec, lors de l’étude des soumissions, accorde des points supplémentaires aux projets qui ont recueilli l’appui des élus locaux ou lorsque les communautés locales (municipalités et MRC) sont partenaires dans les projets. De cette manière, les élus municipaux ont l’occasion, non pas de choisir ou de refuser des projets, mais plutôt d’appuyer ceux qui, selon eux, entraînent le plus de retombées pour la communauté. Selon ma conception du système démocratique québécois, c’est précisément le rôle des élus de voir au développement optimal de leur milieu. A fortiori, les conseils municipaux constituent également des lieux privilégiés pour les citoyens qui désireraient s’y exprimer sur les enjeux de leur communauté. Par conséquent, il m’apparaît erroné d’affirmer que les élus « manquent de distance et d’objectivité dans l’évaluation de ce qui est bon ou non pour leur région », comme cela fut mentionné dans l’édition du 8 août du Devoir. J’ai plutôt la conviction que c’est là leur première fonction.

En terminant, il est évident qu’en tant que président de la Fédération québécoise des municipalités, j’encourage vivement les MRC et les municipalités à être à l’écoute de leur population lorsqu’il est question de définir les conditions d’implantation des éoliennes sur le territoire québécois. Toutefois, il est essentiel de rappeler que dans le cas de l’appel d’offres en cours, les municipalités locales et régionales doivent travailler dans un environnement qu’elles n’ont pas choisi et qui a été défini par l’État québécois. Dans ce contexte, et en raison de leur pouvoir d’influence limité, il est du devoir des élus municipaux de chercher à maximiser les retombées collectives liées au déploiement des éoliennes sur le territoire. C’est d’ailleurs ce à quoi s’applique notre Fédération, notamment par la mise sur pied d’une société de développement éolien en partenariat avec le privé en vue du prochain appel d’offres de 250 MW qui sera exclusivement réservé aux régions pour des projets communautaires.

***

Bernard Généreux, Maire de Saint-Prime. Préfet de la MRC du Domaine-du-Roy. Président de la Fédération Québécoise des Municipalités (FQM)

samedi 11 août 2007

Le principal projet éolien dans la province de Namur

Serait-il en train de capoter ?

En tout cas, l'affaire ne se présente guère sous les meilleurs auspices pour le promoteur, la société Windvision. L'administration régionale, tant le fonctionnaire délégué que le fonctionnaire technique, vient de refuser le projet. Et, cas particulier, une des raisons invoquées est que les communes avaient elles-mêmes refusé les permissions de voiries.

Or, en la matière, les administrations communales sont maîtresses de la manoeuvre. Techniquement, le promoteur dispose d'un droit de recours auprès du ministre du Développement territorial, André Antoine (CDH). Mais même là, il n'est pas sûr que ce dernier pourra contraindre les communes. On imagine bien que Gesves et Ohey, qui avaient toutes deux remis un avis négatif, ne reviendront pas sur leur
décision. Rappelons qu'il s'agit de l'implantation de douze éoliennes dans la campagne de Borsu, à cheval sur les deux communes, dans un triangle qui relierait les villages d'Ohey, Gesves et Sorée. Ce projet n'est pas neuf. Les premiers contacts avec les administrations remontent à plusieurs années. L'annonce officielle date de la fin de l'année 2005. Au départ, le nombre de moulins à vent imaginés était de quatorze. Il a été ramené à douze après la réalisation de l'étude d'incidences qui avait mis en lumière des problèmes techniques. Le type de structures est un de ceux régulièrement cités, soit de près de 140 mètres de haut avec les pales.

Les enquêtes publiques, à Gesves comme à Ohey, avaient révélé un grand nombre de remarques négatives et une opposition de la population. Comme toujours lorsqu'on parle d'éoliennes, des particuliers ou des associations situées en dehors des frontières communales s'étaient exprimés. Néanmoins, ici, une très grande majorité des courriers émanaient d'habitants du cru. Et donc, au printemps dernier, les deux collèges s'étaient prononcés contre le projet. Du côté des communes, on attend la suite des événements. "Dans leurs rapports, les fonctionnaires régionaux s'attardent longuement sur les voiries, mais parlent peu de l'aspect paysager , remarque Didier Hellin (MR), échevin oheytois en charge du dossier. Il n'y a aucune remarque de fond qui s'oppose, sur ce plan, à l'implantation des éoliennes. Or, l'impact sur le paysage est pour nous un volet
essentiel. Je conteste d'ailleurs, à ce propos, l'analyse faite par la Région wallonne." Difficile de voir précisément quelle sera la suite des événements. Le projet n'est pas encore condamné, mais il est mal en point. Si Windvision laisse passer le délai de recours, il s'arrêtera là. Dans le cas contraire, une joute juridique pourrait bien se dessiner. lalibre.be

mercredi 8 août 2007

Les consultations populaires promises n'ont pas lieu


Seulement trois projets - tous de nature coopérative - ont été présentés formellement aux citoyens qui risquent d'être touchés directement par les impacts potentiels des parcs d'éoliennes.

À un peu plus d'un mois de la date butoir pour le dépôt des soumissions de l'appel d'offres lancé par Hydro-Québec pour l'achat de 2000 mégawatts d'énergie éolienne, tout indique que la très vaste majorité des projets que le gouvernement devra analyser n'auront pas fait l'objet de consultations des populations concernées. C'est ce que rapporte Le Devoir.

Selon le Comité régional pour un développement éolien acceptable, basé
dans le Bas-Saint-Laurent, seulement trois projets - tous de nature
coopérative - ont été présentés formellement aux citoyens qui risquent
d'être touchés directement par les impacts potentiels des parcs
d'éoliennes. Pourtant, au moins une cinquantaine de projets seront
soumis à la société d'État pour cette seule région. Et à l'échelle de
la province, «au moins 150 projets seront présentés, ce qui représente
environ 15 000 à 16 000 mégawatts, pour un appel d'offres de 2000
mégawatts», d'après le porte-parole du Comité, Martin Gagnon.

Dans un communiqué le Comité déplore que «les annonces de projets de
parcs éoliens se poursuivent à toute vitesse sans que l'ensemble des
citoyens ait la possibilité de s'informer et de débattre des avantages
et des inconvénients pour le développement de nos communautés».

Et comme la date butoir fixée par Hydro-Québec arrive à grands pas et
que les choses ne bougent pas, le Comité demande carrément la
suspension de l'appel d'offres.

M. Gagnon souligne que, bien souvent, les promoteurs privés, même
lorsqu'ils sont associés aux municipalités ou aux municipalités
régionales de comtés, ne se soucient guère des inquiétudes formulées
par les citoyens. Il ne mâche d'ailleurs pas ses mots, affirmant que
les promoteurs cherchent uniquement à discuter avec les personnes qui
acceptent de signer un contrat stipulant qu'ils souhaitent rendre
leurs terres disponibles pour y accueillir des éoliennes.

Le gouvernement du Québec a pourtant déjà fait valoir l'importance de
s'assurer de l'acceptabilité sociale des projets éoliens, en février
dernier. Il avait alors annoncé une série de mesures destinées à
«améliorer les conditions entourant le développement de l'énergie
éolienne au Québec». On indiquait notamment que «les projets proposés
devront respecter les conditions indispensables à un développement qui
soit durable, ce qui implique notamment qu'ils soient socialement
acceptables pour la population concernée et que leur réalisation soit
harmonisée avec les activités déjà présentes dans le milieu et celles
envisagées».

Québec avait même reporté la date butoir du dépôt de l'appel d'offres
du 15 mai au 15 septembre, soulignant que «les MRC concernées
disposeront ainsi d'un peu plus de temps pour consulter leur
population».

Anne-Stéphanie Lebrun, du groupe Éole prudence, souligne toutefois que
leurs nombreuses demandes de rencontres auprès de différents
ministères sont restées lettres mortes. Même chose du côté des élus
municipaux du Bas-Saint-Laurent.


Presse Canadienne (PC) 07/08/2007 09h46

http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/08/20070807-094648.html

samedi 4 août 2007

Le nucléaire n'est pas la solution à la crise climatique

Le nucléaire n’est pas la solution à la crise climatique

Ce texte récemment publié dans Ouest France et signé Cécile Duflot, Secrétaire nationale des Verts, nous a été transmis par Michael Luzé :

Avant même de rencontrer les principales organisations environnementales pour le Grenelle de l’environnement, Alain Juppé, bref ministre d’Etat chargé de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durable, affirmait qu’il n’existe pas de « solution sans le nucléaire ». Cette position inflexible confortait les partisans du nucléaire répétant inlassablement : « Le nucléaire ne produit pas de CO2 ». Il convient de répondre à certaines contrevérités largement répandues.

S’il est effectivement peu émetteur de gaz à effet de serre, le nucléaire ne représente que 2% de la consommation finale d’énergie dans le monde, il ne permet donc d’économiser qu’une infime part des émissions de gaz à effet de serre. Seule la construction immédiate de plusieurs milliers de réacteurs dans le monde, notamment dans des régions géographiquement et politiquement instables, permettrait au nucléaire de jouer un rôle face à la crise climatique. L’exemple iranien et bien d’autres dans le monde, rappellent chaque jour qu’un usage civil du nucléaire peut mener au nucléaire militaire.

De plus, en confondant habilement énergie et électricité, les férus du nucléaire se gardent bien de rappeler que les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, comme les transports ou l’agriculture, utilisent bien peu d’électricité ! Dès lors, le nucléaire ne saurait être d’une quelconque utilité dans la réduction de CO2 et autres gaz incriminés.

D’autre part, le nucléaire ne garantit pas l’indépendance énergétique de la France. L’uranium utilisé dans les centrales est importé dans sa totalité et les stocks sont limités à une durée d’environ 70 ans. Si le monde entier, à l’exemple de la France, se jetait dans l’impasse nucléaire, cette durée se réduirait à 10 ans.

Le chantage à l’emploi autour du nucléaire est aussi un dangereux alibi. Alors que nos partenaires qui sortent du nucléaire créent un grand nombre d’emplois dans les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie, la France ignore ces marchés du futur. Elle refuse ainsi de créer des emplois durables, non-délocalisables et équitablement répartis sur le territoire.

Une réelle volonté politique qui ferait le choix de l’efficacité énergétique pourrait potentiellement réduire notre consommation énergétique de 50% sans altérer notre confort. La fin du gaspillage est la seule véritable garantie de notre indépendance énergétique. En concentrant plus de 90% des subventions publiques allouées à l’énergie, le nucléaire se rend même coupable de priver les alternatives existantes des moyens qu’elles nécessitent pour constituer une réelle solution face à la crise climatique.

Dépassé, anti-démocratique et coûteux (bien au-delà des prix indiqués sur les factures EDF), le nucléaire bénéficie d’un acharnement thérapeutique qui s’opère au détriment des réelles attentes des citoyens, mais aussi et surtout, des générations futures.

Il est une autre politique plus réaliste. Nous pouvons choisir la fin du gaspillage, les énergies renouvelables et le développement soutenable pour notre pays. Les études à l’appui d’un scénario alternatif au nucléaire ne demandent qu’à être mises en oeuvre. Faut-il encore avoir le courage, l’intelligence et la responsabilité de sortir des schémas du siècle passé !

Cécile Duflot, Secrétaire nationale des Verts

| Par Cécile Duflot, Secrétaire nationale des Verts

jeudi 2 août 2007. http://cdurable.info/spip.php?breve714

jeudi 2 août 2007

sortie progressive mais volontariste du nucleaire

Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le Bond Beter Leefmilieu
demandent aux négociateurs de revoir leur position lorsque l'accord
négocié aujourd'hui reviendra sur la table pour être finalisé.
Derrière la sortie du nucléaire, c'est toute la question de notre
approvisionnement énergétique futur qui est en jeu. Il n'est plus
temps de gérer le présent ; il est devenu aussi impératif et urgent de
préparer l'avenir … qui ne pourra passer que pour la sortie
progressive mais volontariste du nucléaire.

http://www.uitstapkernenergie.be/fr/nieuwsinh.php?aid=164

Source: IEW-BBL-Greenpeace
Date: 02/08/2007

éoliennes actualités

Bientôt une circulaire pour fixer les critères d'implantation des ... Actu-environnement.com - Paris,France Cette circulaire devait plus particulièrement éclaircir la situation concernant les radars et la distance minimale à laquelle les éoliennes doivent s'en ... Afficher tous les articles sur ce sujet

Double démission à l'UCFO Le Droit - Ottawa,Ontario,Canada M. Bourdeau a louangé l'implication de celui-ci dans plusieurs projets, notamment pour son travail avec la coopérative d'éoliennes de l'Est ontarien. ... Afficher tous les articles sur ce sujet

Eolien : des difficultés se profilent pour le champion des ... Enviro2B - Rennes,Ille-et-Vilaiine,France En 2006, éoliennes et composants ont été fabriqués pour une valeur totale de 5,6 milliards d'euros. Toutefois, d'après une étude de l'institut éolien ... Afficher tous les articles sur ce sujet

mercredi 1 août 2007

Animations scolaires - l'ecole du vent



Une journée d’animation pour les enfants de 8 à 12 ans

Objectifs: Les enfants après l’animation sont capables d’expliquer les atouts liés au domaine de l’éolien : la production d’énergie (d’électricité) de manière non polluante, à partir d’une source renouvelable. Les enfants peuvent aussi expliquer les conditions à l’installation d’une éolienne (un site à potentiel venteux) et sa contrainte (le vent n’est pas constant).

Coût: Le coût de l’animation est 5 € par enfant ( 100 € pour un groupe de 20 enfants). Le groupe est limité à 25 enfants pour assurer la qualité du travail pédagogique (5 € par enfant supplémentaire). L’asbl peut accueillir au maximum 2 groupes au cours d’une même journée. Des arrangements peuvent être demandés à l’asbl


Déroulement: Les enfants sont accueillis sous la yourte mongole et sous chapiteau dans un site naturel exceptionnel. Et tout commence par la légende d’Ulysse et sa rencontre avec le Roi Eole, maître des vents. Ensuite, ils partent tous sens en éveil, à la recherche de trésors légers et aériens dans ce beau paysage de Famenne. Suivent alors la construction d’un carillon à vent, l’installation de la girouette et des expériences variées pour comprendre d’où vient le vent, cette source d’énergie sans cesse renouvelable…L’après midi est consacrée à la découverte de l’éolienne des enfants et à sa production d’énergie verte. Les enfants enthousiastes deviennent alors dessinateurs, arpenteurs, ingénieurs, ou bricoleurs… et découvrent les secrets de ce grand moulin porteur d’avenir.

Méthode pédagogique: L’animation utilise le vécu de l’enfant. Celui-ci découvre le sujet par lui-même et par l’expérience qu’il fait avec le milieu. Elle est conçue en fonction de l’objectif, de l’âge des enfants et ne néglige pas l’apprentissage par l’expérimentation, le jeu, le partage et l’imaginaire de l’enfant. Les approches sont variées. Les enfants sont encadrés par des animateurs professionnels.

IndiSPENSAble: Bottes ou bottines de randonnée, vêtements chauds, veste imperméable, pique-nique dans une boîte à tartine et boisson (Les enfants repartent avec leurs déchets). Ils apportent une bouteille en plastic vide, cylindrique, ayant contenu de l’eau et ayant encore son bouchon.

ECOLE DU VENT - FICHIER PDF des ANIMATIONS

Durée? Une journée d’animation de 9h30 à 15h30
Pour Qui? Enfants de 8 à 12 ans
Quand? Les lundi, mardi, jeudi et vendredi en
avril-mai et septembre-octobre.
OU? Site de l’éolienne des enfants au Tienne du Grand Sart (site Natura 2000),
Mesnil-eglise, commune de Houyet (NAMUR).
5560 Mesnil-Eglise - Belgique

Tél : 32 (0) 82 68 96 76 - info@vents-houyet.be
Site : www.vents-houyet.be

Réservations? Asbl vents d’houyet T/F : 082/68.96.76



samedi 28 juillet 2007

L'eolien, une énergie propre...

La production d'électricité à partir des éoliennes en Belgique va nettement augmenter grâce aux projets en Mer du Nord. Des projets fortement subsidiés.

Ceux qui, il y a quelques années encore crachaient sur l'éolien comme source de production d'électricité, se tiennent aujourd'hui à carreau. L'engouement pour les énergies renouvelables est tel que leurs critiques ont de moins en moins d'écho. Au point d'occulter parfois la réalité des chiffres qui est, elle, nettement moins flatteuse.

Prenons le problème par le début. La Belgique est loin d'être pionnière en matière d'énergie renouvelable. En 2004, le renouvelable (dont en grande partie la biomasse) représentait 2,3 pc du total de la production d'électricité. Ces chiffres - les derniers disponibles - se retrouvent dans le rapport de la Commission Énergie 2030 qui avait été chargée de tracer les besoins énergétiques du pays à l'horizon 2030.

La part d'énergie verte est toutefois appelée à croître. On s'attend à ce qu'elle augmente à 6 pc d'ici 2010 en Flandre et à 8 pc en Wallonie.

Tant au nord qu'au sud du pays, il y a eu une forte croissance de la production d'électricité provenant de l'éolien au cours de ces dernières années. Les éoliennes ont poussé comme des champignons. Et les recours introduits par riverains n'ont rien pu y faire. "Le Conseil d'Etat n'est en général pas très réceptif aux critiques des riverains", constate Tim Vermeir, avocat spécialisé dans les questions énergétiques au sein du cabinet d'avocats Loyens.

On compte aujourd'hui environ 270 éoliennes, dont l'essentiel en Flandre (environ 200).

La puissance installée totale a quasi doublé en deux ans pour atteindre 193 mégawatts fin 2006 (contre 30000 MW en Europe, essentiellement en Allemagne et au Danemark). La croissance a été non négligeable en Belgique même si cela reste une goutte d'eau : en termes de production, l'éolien représente à peine 0,4 pc du total. N'oublions pas qu'une éolienne (dont la puissance se limite à maximum 2 à 3 MW) a un taux de fonctionnement nettement moins élevé qu'une centrale classique. Ce qui réduit d'autant sa production.

Mais l'énergie du vent a encore un bel avenir devant elle en Belgique en raison essentiellement des éoliennes qui vont être placées en pleine Mer du Nord. Des projets que certains experts de l'énergie considèrent comme insensés d'un point de vue économique.

L'histoire de ces éoliennes off-shore a connu beaucoup de remous. On avait d'abord pensé les construire à 10 km de la côte. Mais il y eut des recours en justice avec un argument très simple : il ne fallait pas gâcher la vue à partir de la digue. Finalement, il a été décidé de les construire à minimum 20 km. Tant pis si cela décuple le coût final...

À l'heure actuelle, trois concessions domaniales ont été accordées par le ministre fédéral de l'Énergie, Marc Verwilghen (Open VLD). La puissance installée totale devrait dépasser les 800 MW à l'horizon 2011.

Il y a d'abord le projet C-Power dans lequel on retrouve notamment la société publique Socofe (Société d'investissement des administrations publiques de la Région wallonne) et une filiale en énergie renouvelable d'EDF. C-Power va commencer par construire 6 éoliennes de 5 MW mais a l'autorisation d'en "planter" jusqu'à 60. Les premières pales commenceront à tourner en 2008, soit trois ans plus tard que prévu. Et encore, ce n'est pas tout à fait sûr. Car il s'agit d'un travail de titan.

On s'est rendu compte qu'il était impossible d'enfoncer les pieux dans le banc de sable prévu (Thortonbank) situé à 27 km au large de la côte. D'où un changement dans la technique utilisée. De plus, il s'agit d'un nouveau prototype d'éolienne qui n'a pas encore été testé en mer.

Le deuxième projet est porté par Eldepasco dans lequel on retrouve notamment des intercommunales flamandes et le groupe de distribution Colruyt. Il se situe à 39 km de la côte et doit, lui, démarrer en 2010.

Quant au troisième projet défendu par Belwind (filiale du groupe néerlandais Econcern), il prévoit de construire les éoliennes à 46 km. On est loin, très loin, quasiment aux limites territoriales belges. De quoi susciter des critiques. "C'est de la folie, le raccordement électrique va coûter trop cher", commente un expert en énergie. Le subside de 25 millions accordé (via Elia, le gestionnaire de réseau haute tension) pour le raccordement à chacun des parcs de production paraît dérisoire. Mais Belwind y croit.

Les éoliennes en mer suscitent d'autant plus de questions que les subsides accordés via les certificats verts ne sont pas négligeables : 107 € par MWh (pour une puissance installée de maximum 216 MW) et 90 € au-delà du niveau de 216 MW. Très pratiquement, l'électricité de la Mer du Nord sera obligatoirement acquise par Elia pour un montant de 107 €/MWh. C'est beaucoup plus que pour les éoliennes on-shore, la valeur d'un certificat vert oscillant entre 65 et 100 € selon qu'on est en Flandre ou en Wallonie.

Selon les calculs d'un expert, tout mis dans tout, le coût total des subsides pour les éoliennes off-shore sera de 300 millions d'euros par an après 2010.

Qui va payer ces 300 millions supplémentaires ? Ils seront, comme on l'a dit, imputés à Elia qui les répercutera dans ses tarifs. Le payeur final sera donc bel et bien le consommateur. Même si cela ne fera pas une énorme différence puisque le coût du transport ne représente que quelques pour-cent de la facture totale d'électricité. Mais cela risque quand même de faire grincer des dents. "Il y aura un effet boomerang le jour où le citoyen commencera à payer", prédit un expert.

La Commission 2030 a poussé la simulation encore plus loin et arrive à des chiffres qui ont de quoi faire réfléchir. Elle part du postulat que le potentiel supplémentaire est d'ici 2030 de maximum 2000 MW pour l'éolien on-shore et de 3000 MW pour l'off-shore. Se basant sur les subsides actuels, elle évalue le coût supplémentaire total à... 28 milliards d'euros sur 20 ans.

Elle a aussi calculé la facture totale des énergies renouvelables en additionnant tous les subsides pour ces 20 années à venir, y compris la biomasse et le solaire (dont le subside est de 450 €/MWh pour la Flandre). Elle arrive au chiffre de 51 milliards d'euros. "Cela représente un cinquième du produit intérieur brut réalisé en 2000", précise-t-elle. Histoire de mieux frapper les esprits.

"Il est important de reconnaître que les engagements en termes de certificats verts peuvent être aberrants", soulignent les auteurs du rapport. Les chiffres sont, certes, sans doute orientés. Les auteurs de ce rapport avaient pour la plupart d'entre eux un profil pro-nucléaire; ils se sont bien gardés d'évaluer les éventuels subsides à l'atome notamment via les contributions publiques à l'assurance des centrales nucléaires.

Il n'en reste pas moins que ces chiffres interpellent. Ils le sont d'autant plus que, comme le souligne Tim Vermeir, "le législateur a prévu de manière peu orthodoxe la possibilité de revoir à la hausse les certificats verts si les opérateurs ne s'en sortent pas avec les 107 € prévus". En clair, le législateur accepte (aveuglément ?) le principe de l'apport de subsides sans lequel les éoliennes ne sortiraient jamais de terre ou de mer. Pour beaucoup d'experts, il y a donc une part d'"irrationnel" dans ce type financement. Et, précise Tim Vermeir, c'est encore plus vrai pour le solaire où la valeur du certificat atteint 450 MWh dans un pays où les heures de soleil sont rares comme on a pu le constater en ce mois de juillet pluvieux...

Faut-il dès lors en déduire que le développement de l'éolien, en particulier en mer, va un jour se heurter à l'énorme facture qu'il engendre ? "Le jour où la puissance installée en mer du Nord dépassera 900 MW, il faudra d'énormes investissements d'Elia", répond un expert. Cela pourrait aller jusqu'à 700 millions, estime la Commission Énergie 2030.

Ces chiffres font dire à un observateur que le meilleur "mégawatt est le négawatt", et donc l'électricité qu'on ne consomme pas. De plus en plus de partis politiques brandissent aussi ce slogan...

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=904&subid=1088&art_id=361764

lalibre.be, par ARIANE van CALOEN, photo Jean-Luc Flémal
Mis en ligne le 28/07/2007

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mercredi 25 juillet 2007

Marché des éoliennes en Belgique

On y trouve de nombreuses informations sur le marché éolien en Belgique et en Europe. Ainsi qu'une série de prévisions pour les années à venir. Un chapitre intéressant sur le mécanisme des certificats verts retiendra aussi l'attention.

Un listant les parcs éoliens en Région wallonne et les projets autorisés.

Dossier du Trends.be: Marché des éoliennes en Belgique

dimanche 15 juillet 2007

Face aux nombreuses demandes d'éoliennes

Face aux nombreuses demandes d'éoliennes, Hannut, Landen, Gingelom et Sint-Truiden vont s'unir. Lincent et Hélécine pourraient suivre.

De 18 et 26 éoliennes le long de la E40 , entre les communes d'Hélécine et Berloz. Dans la plate Hesbaye balayée par les vents, c'est un peu la course entre les différents producteurs d'électricité verte. c'est à qui décrochera en le maximum de permis d'exploiter des éoliennes le long de l'autoroute. Car le long de l'axe Bruxelles-Liège, comme le long des autres autoroutes, les procédures d'aménagement du territoire simplifiées...

Cependant, aucun projet n'est encore officiellement déposé mais, de Gingelom à Lincent, en passant par Hannut, les producteurs tâtent déjà le terrain auprès des propriétaires privés et des administrations communales.

Pour éviter d'anarchiques installations d'éoliennes de part et d'autre de la frontière linguistique, à l'initiative de Sint-Truiden, les communes ont décidé de s'unir. «On ne veut pas se laisser faire face aux géants de l'électricité, souligne Hervé Jamar, le bourgmestre en titre hannutois. Nous avons eu une première réunion de travail il y a trois semaines avec Hannut, Gingelom, Sint-Truiden et Landen. On doit se revoir en septembre et élargir aux autres communes concernées telles qu'Hélécine et Lincent.»

Après cette réunion les communes hesbignonnes, ont déjà dégagé des pistes de travail. D'une part il s'agit de faire l'inventaire de tout ce qu'il y a comme demande de permis d'éoliennes sur les communes. «afin d'avoir une réponse commune cohérente». D'autre part, comme l'union fait la force, les voisines linguistiques vont calculer quel serait leurs compensations financières et l'apport énergétique par habitants.

Des éoliennes exploitées par les communes?

Dans la foulée a germé l'idée de créer une intercommunale. «Ce serait une première entre des communes de communautés linguistiques différentes, affirme Hervé Jamar. On a vérifié au moniteur et c'est faisable.Ce serait une sorte d'intercommunale fédérale», avec quel(s) objectif(s). «Au minimum, ce serait un rôle de réflexion pour voir comment répondre efficacement aux demandes d'installations d'éoliennes. Au maximum, l'intercommunale pourrait elle-même devenir productrice d'électricité verte en exploitant ses propres éoliennes. Pourquoi les communes ne pourraient-elles pas jouer un rôle proactif? Il faudrait faire des études détaillées, mais à la grosse louche, ça devrait pouvoir couvrir la moitié de la consommation électrique des ménages des communes...»


Jean-Louis TASIAUX, http://www.actu24.be

vendredi 13 juillet 2007

Mais Où sont les sources ?

Informations diffusées dans la presse. sans mention des références...


Les éoliennes, réelle alternative ? (13/7/07)

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=11&subid=118&art_id=359554

UN INGÉNIEUR P4 D'OSTENDE A CALCULÉ QUE LES 60 ÉOLIENNES d'une puissance de 5 MW par turbine peuvent produire au moins 900 GWh par an (1 GWh = 109 Wh) en cas de vents favorables ce qui représente environ 1 pc de la consommation du pays. Ceci est à comparer aux 3 400 GWh que produit la centrale nucléaire (Doel 1 ou Doel 2) en exploitation annuelle. Les 163 éoliennes qui sont prévues pour être opérationnelles en 2016 sur les bancs de sables Thornton, Bligh et sur une implantation qui est encore à définir pourront produire au maximum 2 500 GWh ce qui revient à environ 3 pc de la consommation d'électricité (en 2005 les centrales nucléaires ont produit 47 000 GWh d'électricité soit environ 55 pc de la consommation). Les centrales nucléaires sont indispensables et l'énergie éolienne n'est en aucun cas une alternative valable. D'autre part, la production d'électricité éolienne coûte environ 6 fois plus que la production nucléaire et doit donc être subventionnée par l'Etat et/ou par les consommateurs, ceci de façon indirecte via la facturation.

Il est dommage de constater qu'en Belgique la problématique du nucléaire est considérée plus sous l'angle de la politique gauche contre droite au lieu de se baser sur des critères objectifs (Kyoto) et des statistiques fiables de la production. [...]


Remarques: l'article ne mentionne pas les sources, et le journaliste ne nous répondra pas ! Mais Où sont les sources ?

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=11&subid=118&art_id=359554

mardi 10 juillet 2007

Projet de parc eolien - opposition, Chastre

Geoffroy Herens, Mis en ligne le 10/07/2007, lalibre.be

Des habitants de Chastre s'opposent au projet de parc éolien dans leur commune.

Des habitants de l'entité de Chastre viennent de lancer une pétition. Leur objectif : rallier un maximum de monde dans le camp des opposants au projet de la société Aspiravi. L'entreprise d'Harelbeke souhaite implanter dix éoliennes sur le plateau situé au centre de l'entité.

"Notre objectif est de défendre les villages, explique André Sevrin. Notre point de vue est que ces éoliennes, si elles sont installées, vont générer plusieurs nuisances. À commencer par l'aspect visuel. Ce plateau est unique par sa taille et le fait qu'à part la médiévale Croix de Saint-Géry, il n'y ait rien dessus. C'est un véritable patrimoine paysager qu'il faut sauvegarder. Et voilà qu'on propose d'y mettre des constructions hautes de 100 m pour le mât, plus 45 m de pales ! À titre de comparaison, l'église de Saint-Géry culmine à 30 m et l'Atomium à 102 m..."

Quant au bruit, il est lui aussi dans la ligne de mire de ces réfractaires : "Avec 350 m de distance - le prescrit légal, c'est vrai -, il ne sera pas négligeable. Il sera impossible de profiter de son jardin dans certaines circonstances".

Subséquemment, l'idée des opposants au projet d'Aspiravi serait d'ériger de pareils mâts dans des zones déjà abîmées par l'homme. Et de citer les environs proches de la décharge de Mont-Saint-Guibert et ses lignes à haute tension ou le long des autoroutes... Reste à voir combien de personnes auront adhéré à cette opinion.

On le découvrira au plus tard le 12 juillet, lorsque se terminera la période de remises d'observations préalable à l'étude d'incidence, et que la pétition sera officiellement transmise au bourgmestre Claude Jossart.

samedi 7 juillet 2007

Eolienne de Couvin, Inauguration ce 7 juillet

L'éolienne de Couvin appartient à la population locale,
plus d'informations sur les activités du 7 juillet


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Inscription simple et rapide ici.

lundi 18 juin 2007

Perwez mise toujours sur l'eolien

Le parc éolien était le cadre d'un "week-end pour le climat".

Objectif : informer le public sur les énergies vertes et en particulier sur les éoliennes.
Le site perwézien pourrait d'ailleurs en accueillir au moins sept nouvelles.

A plus de 80 mètres de distance, la silhouette a l'air à peine plus grande qu'une mouche. Debout sur le moyeu central de l'éolienne, le grimpeur, équipé d'un solide baudrier, s'apprête à descendre en rappel le long du mât. En bas, un petit groupe scande les encouragements. "Vas-y tu peux le faire, papa... Oui, tu l'as fait", alors que l'homme aboutit en douceur sur le sol.

Cette petite balade aérienne était l'une des activités proposées au public, pour le "Week-end du climat" organisé ces vendredi, samedi et dimanche, dans le cadre del'"European Wind Day", sur le site des éoliennes de Perwez. Objectif : informer le public sur les énergies renouvelables, via notamment un salon présentant les produits d'entreprises spécialisées dans le secteur.

Voiture écologique, panneaux photovoltaïques et solaires ou encore pompes à chaleur étaient donc exposés sur 600 m2. "Les gens qui viennent dans un salon de ce type sont déjà sensibilisés, explique-t-on chez un des exposants. Certains arrivent chez nous en disant "je veux faire de l'énergie renouvelable". Nous devons donc préciser le projet. Et d'autres ont des idées parfois très précises. Mais il faut souvent reprendre depuis le début avec eux. Connaître leur consommation, par exemple, pour savoir ce qui est le mieux pour eux..."

Au stand de l'Apere, l'association pour le développement des énergies renouvelables et organisatrice de l'événement, on dit enregistrer beaucoup de demandes pour le photovoltaïque. "Les gens sont intéressés par les nouvelles primes, dans le cadre du plan wallon Solwatt. Ils s'intéressent aussi aux petites éoliennes, mais ce n'est pas encore économiquement rentable..."

Dehors, au pied des éoliennes le facilitateur éolien de la Région wallonne fait en outre découvrir le fonctionnement des machines, télégérées depuis l'Allemagne, à un public curieux. Mais pas question de grimper à l'intérieur des silhouettes d'acier et de cuivre. Il faut une assurance spéciale pour gravir l'échelle de 80 mètres. "C'est un escalier en colimaçon ?", demande une jeune fille, impressionnée. "Non, c'est tout raide, comme dans un sous-marin !"

Future extension

Pour l'instant, le site de Perwez accueille 9 éoliennes, dont une située au zoning. Mais le parc devrait, dans un avenir proche, s'agrandir nettement. Ainsi, la société Air Energy, qui a déjà investi ici 9 millions d'euros pour 5 éoliennes capables d'alimenter 4 500 ménages, vient de lancer la procédure pour ajouter deux machines.

Une réunion publique d'information ayant eu lieu en mai, la société en est maintenant à l'étude d'incidence. Les éoliennes posséderont chacune une puissance de 2 à 3 MW. "L'idée est de saturer la connexion au réseau électrique, explique Luc Regout, administrateur délégué. Nous pouvions encore ajouter 5 MW à ce réseau. Les éoliennes se situeront sur la commune d'Eghezée. Le parc conservera sa forme non géométrique, en bouquet."

Du côté d'Aspiravi, une société d'Harelbeke qui possède déjà 3 éoliennes dans le parc, on nourrit également des projets d'extension à Perwez. "Une procédure sera prochainement lancée pour au moins 5 nouvelles éoliennes, explique Tom De Clerck, d'Aspiravi. Nous continuerons notre partenariat avec Electrawinds. Nous ne pouvons pas encore préciser la puissance des machines, mais ces éoliennes se situeront de l'autre côté de l'autoroute".

Pour Aspiravi, Perwez est intéressante à plus d'un titre. "Il y a encore de la place, les vents ici sont très favorables, et puis la commune semble être derrière nous. Ce sont là trois raisons très motivantes pour s'étendre ici."


Sophie Devillers, lalibre.be Mis en ligne le 18/06/2007

jeudi 7 juin 2007

Eoliennes Nivelles-Braine - Projet La Brie, visite



Visite d'un parc (celui de PERWEZ) similaire au projet de Nivelles-La Brie le 7 juin 2007.
Rendez-vous à ceux qui souhaitent nous accompagner à 16h00 sur la Place Communale de Nivelles ou à 16h45 sur la Place Communale de Braine-l'Alleud. Réservations à confirmer auprès du Service de l'Environnement de Nivelles, Mme Vervoort (067 88.22.82) ou du Service de l'Urbanisme de Braine-l'Alleud, Mr. Defgnée (02 386.05.45)



vendredi 1 juin 2007

Eolienne: pourquoi l'Espagne attire Albert Frère

Albert Frère, Suez, l'Allemand EON : ils lorgnent tous les trois le secteur énergétique espagnol. Visiblement, ils ont des bonnes raisons de le faire. Cela augure-t-il des opérations de plus grande ampleur ? A ne pas exclure...
Devoghel

Il est des coïncidences troublantes. Il y a quelques semaines, Suez indiquait être en passe de détenir plus de 11,3 pc du capital de Gas natural, le Distrigaz espagnol. Mercredi, GBL et CNP, les deux holdings de Frère, annonçaient avoir acquis respectivement 3 et 2 pc d'Iberdrola, un des principaux groupes énergétiques en Espagne (LLB du 31 mai). Etrange car GBL est actionnaire de Suez à concurrence de 9,5 pc. Et cette même Suez est toujours en attente du feu vert du nouveau gouvernement Fillon pour pouvoir finaliser son projet de fusion avec Gaz de France.

Les investissements de Frère relancent donc les spéculations sur le mouvement de consolidation du marché de l'énergie en Europe dans lequel l'Espagne occupe une place centrale.

Tout a commencé avec l'OPA hostile de Gas natural sur Endesa, qui a été contrée par l'offre de l'Allemand EON. Qui a dû finalement se contenter de quelques miettes suite à l'offre conjointe faite par le groupe espagnol de travaux publics Acciona et l'Italien Enel. Celui-là même qui était prêt à s'attaquer à Suez pour s'approprier sa filiale belge Electrabel... On rappellera également qu'on a soupçonné Iberdrola d'avoir des vues sur Electrabel.

Résultat des courses : EON a un goût de trop peu, Suez est dans l'incertitude, Gas natural et Iberdrola n'ont pas trouvé le partenaire recherché. A partir de là, que penser pour l'avenir ?

Le marché espagnol de l'énergie reste visiblement très convoité. Et cela pour différentes raisons. " La croissance de la demande en gaz et en électricité est supérieure à 5 pc, contre environ 1 pc en Europe" , note Steven De Proost, analyste chez Dexia. Cette demande est soutenue par une croissance robuste et par des besoins en air conditionné importants.

Autre élément attrayant : les acteurs énergétiques sont actifs dans la production avec de surcroît des capacités dans le nucléaire et l'hydraulique (deux énergies considérées comme "propres"), la distribution et la vente. Iberdrola a comme atout supplémentaire d'être le plus grand acteur mondial sur le front des éoliennes. Il projette de vendre en Bourse 20 pc de sa filiale spécialisée en énergies renouvelables Iberenova, valorisée à 15 milliards d'euros. Celle-ci a une capacité de production de 4 434 MW dont 3 662 en éolien en 2006 et a comme objectif d'atteindre une capacité de 7 000 MW en 2009. De quoi attirer Albert Frère qui était absent de ce créneau du renouvelable.

Candidat idéal

Iberdrola s'est hissée dans le peloton de tête du marché européen de l'énergie après avoir acquis le Britannique Scottish Power. La société détient également 40,5 pc d'Union Fenosa, le troisième producteur d'électricité espagnol.

Pour ce qui est de Gas natural, il pourrait être le second choix de Suez si la fusion avec GDF venait à échouer. On devrait avoir un peu plus d'indications sur les intentions du gouvernement français d'ici début juillet.

Et EON dans tout cela ? Lors d'une récente rencontre avec des analystes, le groupe allemand a annoncé un programme d'investissement de 60 milliards d'euros à l'horizon 2010. Steven De Proost en a déduit que le numéro un de l'énergie en Europe a comme plan de faire une acquisition pour environ 35 milliards d'euros. Et, d'après Steven De Proost, Union Fenosa pourrait être le candidat idéal en termes de taille et d'actifs.

Ariane van Caloen, lalibre.be Mis en ligne le 01/06/2007

jeudi 10 mai 2007

comment gagner avec les eoliennes

Un reportage de M6 sur les Eoliennes :


Les Eoliennes

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