samedi 21 janvier 2012

Les éoliennes plus polluantes qu'on le dit ?

(lesoir: MICHEL DE MUELENAERE) Les arguments exposés par Civitas – Ruth Lea, une économiste notoirement opposée aux énergies renouvelables et Kees le Pair, un physicien néerlandais à la retraite lui aussi farouche contempteur des éoliennes – ne sont pas nouveaux. A quelques nuances près – Civitas juge que l'éolien offshore est plus coûteux que le onshore – on les retrouve sous la plume des associations françaises et belges (Vent de Raison) opposées à l'énergie éolienne et qui fédèrent les groupes locaux d'opposants. Ils sont par ailleurs vigoureusement contestés par les organisations de protection de l'environnement ainsi que par d'autres centres de recherche.
Le document de Civitas pointe notamment le problème de l'intermittence et de la qualité variable de la production d'électricité d'origine éolienne. Pas de vent, pas d'électricité. Et la production doit être compensée par la mise en route de centrales thermiques classiques qui, elles, émettent du CO2. Du dioxyde de carbone, la production des éoliennes en émet en revanche ; un impact trop souvent passé sous silence. Et le coût de cette énergie reste supérieur à celui de l'électricité d'origine nucléaire, de même qu'à celle issue du gaz naturel.
Un document non validé par des scientifiques indépendants qui risque cependant d'enflammer le débat outre-Manche où le gouvernement prévoit de construire 32 000 turbines d'ici 2020. Un débat qui est en cours sur le site du Guardian, qui a déjà déconstruit le discours de Civitas.
www.civitas.org.uk

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