jeudi 28 janvier 2010

Eoliennes: enjeux economiques, sociaux et environnementaux, en Wallonie

Le développement de l’éolien comme source d’énergie alternative est un des symboles du changement dans notre société. Le citoyen, qu’il soit consommateur ou riverain, en ignore pourtant les enjeux économiques réels qu’il laisse aux mains des seules entreprises privées externes au tissu local et peu soucieuses de l’intérêt général : d’autres solutions existent ! Si on tient compte de tous les enjeux, facture énergétique, réduction C02, la crise économique et la modification de son paysage: le citoyen est concerné au premier plan.


En identifiant le potentiel d’énergie et le nombre d’éoliennes à installer sur notre territoire, il sera possible de sortir du chaos du développement actuel… Nous ouvrons donc le débat pour aller de l’avant : une vision globale avec tous ces acteurs peut soutenir des décisions locales en assurant une maîtrise économique, sociale et environnementale de ce développement (au bénéfice du plus grand nombre ?)

Genappe 29 janvier 2010 à 20h (nouvelle date)
entrée gratuite, Ancien cinéma Monty (Tof Theâtre) 58 rue de Charleroi 1470 Genappe (entrée par la rue Château Lothier),
http://www.5step.com/e-dyle/eolienne-conference.html
Inscription souhaitée à la conférence

Eoliennes: enjeux économiques, sociaux et environnementaux en Wallonie

Conférence de Jean-François Mitsch : Administrateur de la coopérative des Eoliennes Citoyennes : Emissions-Zero membre de la Fédération Enercoop, Association Energies-Dyle, membre d'Inter-Environnement Wallonie

lundi 25 janvier 2010

Eoliennes: les communes mal outillées face à cette problématique

Le contexte (socio économique) a bel et bien changé (depuis 1999-2009) et il est plus que temps de mettre en place une véritable stratégie régionale d’implantation des éoliennes.

Les communes concernées sont mal outillées face à cette problématique.

L’idée fait son chemin et percole ailleurs. L'idée de partenariat public-privé avec une dimension citoyenne séduit ou inquiète c’est selon. Pour Jean-François Mitsch, il n’y a pas de doute, c’est vers cela qu’il faut aller à terme car "pour l’instant, ce sont les industriels qui s’en mettent plein les poches". Et ce dernier de prédire le développement, à terme, d’intercommunales dans le secteur éolien, comme cela existe déjà pour l’eau, le gaz ou encore les déchets.

Bruno Boutsenlallbre.be Mis en ligne le 11/01/2010

jeudi 21 janvier 2010

Nationalisations en Wallonie

Le « coup d’éclat » de la Région wallonne

Le 1er février 2010, grâce au décret n° 28701, le parlement régionalisera les énergies renouvelables. À compter de cette date, les 26 compagnies étrangères — dont Electrabel (France), AirEnergy (Hollande) GreenWind (Portugal) Eneco (Hollande) SPE Luminus (France), Windvision (Chypre)… — présentes dans le pays passent sous le contrôle de la compagnie nationale WERP (Wallonie Energies Renouvelables Publique), qui se chargera de l’exploitation des projets, de la commercialisation et de la transformation et de la fourniture d’énergie aux utilisateurs. La répartition des revenus pour les projets les plus productifs se fera sur la base de 82 % pour la région et les communes et 18 % pour l’entreprise concessionnaire, exploitante — exactement l’inverse du partage jusque-là en vigueur — et, pour les champs moins importants, ne pourra être inférieure à 51 % en faveur de l’Etat dans le cadre de marchés publics sur base d’un projet durable et d’un PPP. Communiqué de l’APWDD*.


Nationalisations des Énergies Renouvelables en Wallonie


* Source d’inspiration, texte initial : http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/bolivie2/

mercredi 20 janvier 2010

Eoliennes GreenWar et cacahuètes

Éoliennes / Aspiravi prêt à introduire un nouveau projet de huit moulins à vent. GEOFFROY HERENS lesoir 20 janvier 2010

Chastre n’est guère tentée par « des cacahuètes »

Des éoliennes à Chastre ? C’est le souhait d’Aspiravi qui compte demander un permis de bâtir pour huit moulins sur le plateau central, avec des machines d’environ 150 m de haut (dont 108 m de mât) et d’une puissance de 2,3 MW. De quoi « éclairer » 10.000 ménages.

Deux représentants d’Aspiravi ont rencontré le collège. Des retrouvailles : le promoteur avait déjà lancé un dossier de ce type, sur le même site, en 2007. La réaction n’avait à l’époque pas tardé, dont une pétition de 900 signatures. Cette fois, Aspiravi dispose d’une enquête réalisée l’an dernier par Dedicated Research, un institut de sondage indépendant qui a interrogé par téléphone 442 personnes, soit 9 %de la population de Chastre. Selon les auteurs, voilà un échantillon représentatif avec une marge d’erreur de 4,7 %. Les conclusions ? « 81 % sont prêts à accepter un parc éolien si le projet tient compte des règles.

Si la commune perçoit une indemnisation, 87 %des Chastrois seraient prêts à accepter un parc. Il en est de même s’ils peuvent y participer directement. Les habitants limiteraient cependant le parc à 6 éoliennes.» Un adjuvant amplifié par les modifications apportées au projet : le nombre de moulins passe de dix à huit, ils ne sont plus alignés mais disposés en grappe, les deux plus proches des habitations ont été supprimés… Mais il y a d’autres obstacles.

Comme le Schéma de structure qui indique qu’il ne peut y avoir de parc éolien sur le plateau visé. L’outil n’a pas de portée réglementaire ? Encore faut-il disposer de bonnes raisons pour le contourner. « Ce Schéma est important, constate Geert Maris, développeur de projet. Mais nous avons démontré que notre projet disposait de nombreux arguments et tenait compte des remarques habituelles.» Avec possibilité d’investir Sans oublier l’aspect financier.

Le catalogue du promoteur renseigne une redevance par éolienne mais aussi la possibilité d’investir dans la société qui les érigera (comme à Perwez), que ce soit pour la commune, les habitants (via une coopérative) ou le privé. Ce qui ne suffit pas au bourgmestre Claude Jossart (ICR) : « Aspiravi nous propose des cacahuètes avec 4.000 euros par machine et, si nous investissons (après emprunt), un rendement de 8 à 12 % alors qu’une éolienne leur rapporte du 25 % ! Ça ne m’intéresse pas. Il faut que cela profite aux Chastrois. Comment ? Qu’Aspiravi nous donne une éolienne et la facture d’électricité des habitants diminuera de moitié. La seule différence avec 2007, c’est la possibilité d’intervenir dans le capital. Je ne pense pas que ce soit une avancée.» Reste à attendre la demande de permis et voir la décision finale du fonctionnaire-délégué de la Région.

Atlas sur le potentiel de développement des renouvelables

L’agence pour les énergies renouvelables a publié un atlas présentant le potentiel de développement des renouvelables sur le territoire ... allemand.

Il conclut que les renouvelables permettent une production d’énergie importante (47% de l'électricité à l'horizon 2020) sur une surface relativement réduite. L’atlas peut être commandé et téléchargé sur le site de l’agence.

Note: un atlas belge serait intéressant car en juin 2010 un plan stratégie Energies Renouvelables de la Belgique (des Régions) doit être remis à l'UE.

mardi 19 janvier 2010

Des eoliennes pour enrichir les communautes

Un parc éolien communautaire pourrait voir le jour dans le secteur de Bedford en Montérégie. Une dizaine d'éoliennes pourraient être érigées dans les municipalités de Pike River et de Stanbridge Station, de même que dans le canton de Bedford. Le parc générerait 25 mégawatts d'électricité qui seraient vendus à Hydro-Québec. Le projet, qui est piloté par une coopérative, est évalué à 60 millions de dollars.

L'implantation d'éoliennes pourrait rapporter plusieurs dizaines de milliers de dollars chaque année aux municipalités impliquées. Un comité sera chargé de déterminer de quelle façon les profits seront investis dans les communautés. Les promoteurs sont maintenant à la recherche d'appuis financiers. Ils souhaitent amasser 2 millions de dollars auprès des entreprises et de la population. Plusieurs rencontres d'information auront lieu dans la municipalité de Bedford pour répondre aux questions de la population.

http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2010/01/18/003-eolienne-bedford.shtml

lundi 18 janvier 2010

Eoliennes: deux raisons, 2 erreurs ou 2 mensonges ?

extrait des débats: http://www.parlement-wallon.be/content/default.php?m=04&p=04-03-02&id_doc=23123
*Question écrite du 03/09/2009
*Réponse du 25/09/2009

(...)Un moratoire sur les projets en cours ne se justifie pas, et ce pour deux raisons :
1° les études d'incidences ont pour but de mettre à jour toutes les nuisances environnementales qui auraient un impact négatif sur le cadre de vie des riverains, et également les impacts induits par la coexistence de plusieurs parcs voisins. Ces études sont un des outils que les fonctionnaires techniques et délégués prennent en considération dans leurs décisions ;

2° un moratoire présente le double risque de mettre à la fois en péril les objectifs à atteindre en 2020 dans le cadre de la directive européenne "Energie-Climat", et d'autre part de créer un climat d'insécurité au sein de la communauté des développeurs qu'il sera difficile de rétablir. (...)

Remarques de Mitsch Jean-Francois

Erreur 1:
L'étude d'incidences doit démontrer en plus du contexte environnement et patrimoine le cadre socio-économique, mais ces chapitres sont réduit à des statistiques, les promoteurs ne développent pas le projet économique qui justifierait de déroger au CWATUPe. De plus, justifier le choix du site (pour l'éolien c'est le vent qui compte il n'y a jamais d'étude de vent dans les études) et comme il n'existe pas d'étude de vent globale, il n'est pas possible de faire référence à une cartographie des sites stratégiques. Cette étude aiderait d'ailleurs à déroger... (Le foncier ne devant pas poser de problèmes, puisque pour cause d'utilité publique il est possible d'exproprier, si nécessaire, dans 90% des cas ce n'est pas nécessaire, cfr Prof. Nihoul)

Erreur 2:
L'objectif 2020 concerne toutes les énergies renouvelables et pas QUE l'éolien, par ailleurs menacer "un climat d'insécurité au sein de la communauté des développeurs" c'est prendre la population en otage et défendre les intérêts financiers de quelques "promoteurs" en regard de l'intérêt général.

Entre 1999 et 2009 des fortunes ont été faites sur le dos de la population sous prétexte du développement durable. C'est encore cette population qui paiera la facture d'énergie pendant quelques années pour régler la note de quelques promoteurs qui aujourd'hui ne s'occupent PAS des questions sociales par exemple liées au prix de l'énergie.

La crise actuelle doit nous donner le choix de définir un nouveau cadre du développement éolien 2010-2020. Le vent est un bien commun, comme l'eau, nos ressources sont limitées, il faut les protéger et les développer pour l'ensemble de la communauté.


* Illustration : "pourquoi payer de l'essence quand le vent est gratuit" - copyright wikimedia commons

Eoliennes, Wallonie, Europe, marché public ou chaos

L'Union européenne met à jour les règles de passation des marchés publics dans les secteurs de l'eau, de l'énergie, des transports et des services postaux. Cette révision repose sur les principes fondamentaux du marché intérieur et consiste essentiellement en un effort de simplification, d'harmonisation et de modernisation. Elle favorise le développement des procédures électroniques. Le recours aux critères sociaux et environnementaux est autorisé pour la sélection des opérateurs économiques * et repose sur la jurisprudence de la Cour de Justice.

http://europa.eu/legislation_summaries/energy/internal_energy_market/l22010_fr.htm

ACTE

Directive 2004/17/CE du Parlement européen et du Conseil, du 31 mars 2004, portant coordination des procédures de passation des marchés dans les secteurs de l'eau, de l'énergie, des transports et des services postaux.

Un des objectifs de la directive: La lutte contre la fraude et la corruption

La législation européenne sur les marchés publics impose des conditions strictes de participation aux marchés publics. Ces conditions visent à vérifier l'aptitude des opérateurs économiques à participer à un marché sur la base de critères relatifs à la capacité économique et financière, aux connaissances ou capacités professionnelles et techniques.

Les conditions de participation visent également à lutter efficacement contre la fraude et la corruption. Est exclu systématiquement d'un marché public tout opérateur économique condamné pour avoir participé à une organisation criminelle ou pour corruption, fraude ou blanchiment des capitaux. Un pouvoir adjudicateur peut exiger d'un soumissionnaire tout document attestant de sa moralité et/ou de sa situation économique. Pour s'informer, il peut s'adresser aux autorités nationales compétentes ou à celles d'un autre État membre. Il convient de noter que l'application de ces clauses d'exclusion n'est obligatoire que pour les pouvoirs adjudicateurs. Pour les autres entités adjudicatrices (entreprises publiques et entreprises privées ayant un droit spécial ou exclusif) ces clauses sont facultatives.

Peut être exclu de la participation à un marché public, tout opérateur économique qui:

  • est en état (ou qui fait l'objet d'une déclaration) de faillite, de liquidation, de cessation d'activités ou de règlement judiciaire;
  • s'est rendu coupable d'un délit affectant sa moralité professionnelle;
  • a commis une faute professionnelle grave (exemple: fausses déclarations);
  • n'a pas réglé ses cotisations de sécurité sociale ou ses impôts et taxes.
mais aussi:

ACTE

Directive 2003/54/CE du Parlement européen et du Conseil, du 26 juin 2003, concernant des règles communes pour le marché intérieur de l’électricité et abrogeant la directive 96/92/CE.

SYNTHÈSE

La présente directive établit des règles communes concernant la production, le transport et la distribution d’électricité. Elle définit les modalités d’organisation et de fonctionnement du secteur de l’électricité, l’accès au marché, les critères et procédures applicables en ce qui concerne les appels d’offres et les autorisations, ainsi que l’exploitation des réseaux.

Obligations de service public et protection des consommateurs

Les entreprises du secteur de l’électricité doivent être exploitées conformément à des principes commerciaux et ne peuvent pas être discriminées du point de vue de leurs droits ou obligations. L’objectif est de veiller la réalisation d’un marché de l’électricité concurrentiel, sûr et durable sur le plan environnemental.

Appel d’offres pour la fourniture de nouvelles capacités

Les États membres garantissent la possibilité de prévoir de nouvelles capacités ou des mesures d’efficacité énergétique/de gestion de la demande par une procédure ou toute procédure équivalente en termes de transparence et de non-discrimination, sur la base de critères publiés.

Les modalités de la procédure d’appel d’offres pour les moyens de production et les mesures d’efficacité énergétique/de gestion de la demande font l’objet d’une publication au Journal officiel de l’Union européenne au moins six mois avant la date de la clôture de l’appel d’offres.

dimanche 17 janvier 2010

Eoliennes: la libéralisation est un échec

En tant que prochain président du conseil européen de l'énergie, le Ministre Paul Magnette a été invité à ouvrir les débats du conseil informel de Séville, ce matin. Il a proposé à ses collègues d'entamer un débat sans tabou sur la libéralisation du secteur et a insisté en particulier sur trois échecs qui doivent être corrigés sans attendre.

Après 10 ans d'existence, il faut constater que la libéralisation n'a pas tenu ses promesses. Il est temps aujourd'hui de reconnaître ses limites et d'en corriger les lacunes par une intervention publique coordonnée et ambitieuse tenant compte de l'intérêt du consommateur, de l'innovation scientifique et de la création d'emplois en Europe.

http://www.magnette.fgov.be/

vendredi 15 janvier 2010

Eoliennes: utilite publique et bien commun

La création premier parc éolien public en France, démontre que les collectivités territoriales sont en mesure d’appréhender de manière globale la problématique de l’énergie et d’en faire un axe essentiel de leur développement territorial. L’exemple de Montdidier (Picardie), qui a su valoriser les énergies renouvelables, en est la preuve.

Ville pilote en maîtrise de l’énergie depuis les deux accords-cadres signés avec la Région, l’Ademe et la Régie communale d’électricité en 2005 puis en 2008, Montdidier renforce sa politique énergétique pour être en mesure, d’ici 2015, de produire plus de la moitié de la consommation d’énergie de la ville à partir des énergies renouvelables, tout en réduisant par 4 les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. La première pierre d'un parc éolien public de 8 MW sera posée le 21 janvier 2010 et la collectivité locale a déjà prévu le réemploi des bénéfices générés. Oui, "bénéfices", vous avez bien lu ! Le mot n'est pas si courant, du moins dans son acception financière, quand il s'agit d'équipements publics. Voilà une belle démonstration qu'un projet de parc éolien peut se faire dans le cadre de la collectivité, à son profit, comprenez bien sûr "profit" dans son acception sociale cette fois. Les éoliennes feraient-elles tourner le monde à l'envers ?

http://www.ddmagazine.com/201001151660/Actualites-du-developpement-durable/Premier-parc-eolien-public-en-France.html

http://www.energie2007.fr/actualites/fiche/2322/eolien_regie_montdidier_picardie_electricite.html


http://www.uvcw.be/articles/3,489,486,486,3205.htm

La commune picarde de Montdidier (6.500 habitants) a établi un vaste plan de gestion énergétique visant à la fois à économiser l’énergie et à développer la production d’énergies renouvelables, en touchant l’ensemble des acteurs de son territoire.

Au niveau communal, le projet est notamment porté par la régie communale qui emploie 7 personnes et va prochainement augmenter ses effectifs.

http://www.regiecommunaledemontdidier.fr/tpl/accueil.php?docid=2

mercredi 13 janvier 2010

Eoliennes: un chèque en blanc...

Question de C. Di Antonio au Ministre P. Furlan concernant " la participation des communes dans des sociétés de production d'électricité éolienne".

http://www.carlodiantonio.be/blog/index.php?2010/01/13/449-question-de-c-di-antonio-au-ministre-p-furlan-concernant-la-participation-des-communes-dans-des-societes-de-production-d-electricite-eolienne

De plus en plus de communes, attirées par le gain parfois très substantiel que peut rapporter l'implantation d'éoliennes, concluent des contrats avec des sociétés privées sans que soient définis de manière précise les droits et obligations des parties (étendue de la mission, modalités de rémunération, durée de la convention, ... ) et sans se soucier d'une éventuelle application correcte de la réglementation sur les marchés publics. De leur côté, les sociétés privées invoquent des situations d'exclusivité pour éviter une quelconque mise en concurrence et pour lesquelles il faut encore voir si elles sont ou non justifiées.

Certaines communes sont donc tentées de signer, parfois sans prendre le recul nécessaire, un véritable chèque en blanc, le contenu de leur engagement n'étant pas circonscrit.

2. Plus précisément, en ce qui concerne l'application de la règlementation sur les marchés publics, il faut toujours se poser la question de savoir si l'on a affaire ou non à un contrat à titre onéreux.

Dans la négative, la réglementation sur les marchés publics ne s'applique pas et il s'agira de voir dans quelle catégorie juridique ranger la relation contractuelle à conclure. (emphytéose, concession domaniale, sponsoring, ... )

Dans l'affirmative, la réglementation sur les marchés publics s'applique et la commune doit faire jouer la concurrence avant de choisir son partenaire et déterminer précisément l'objet de son marché ainsi que les droits et obligations qui y sont liés.

Eoliennes: etude d’incidence floue et trop partiale

Les élus de Walhain se sont rangés à l’avis de la CCATM, ainsi qu’à celui de leur collège. L’étude d’incidence préalable à l’octroi du permis unique leur paraît floue et trop partiale que pour les rassurer sur la qualité et les impacts du projet d’Alternative Green qui prévoit, rappelons-le, d’implanter un parc éolien à la limite de Walhain (3 moulins) et Gembloux (4), aux lieux dit Baudec et et Diquet. Comme leurs collègues de la Cité des Couteliers, ils ont donc remis un avis défavorable et refusé les élargissements de voiries proposés par le promoteur. (Ch. S.) lesoir 13/01/2009

Eoliennes: etude d’incidence floue et trop partiale

Les élus de Walhain se sont rangés à l’avis de la CCATM, ainsi qu’à celui de leur collège. L’étude d’incidence préalable à l’octroi du permis unique leur paraît floue et trop partiale que pour les rassurer sur la qualité et les impacts du projet d’Alternative Green qui prévoit, rappelons-le, d’implanter un parc éolien à la limite de Walhain (3 moulins) et Gembloux (4), aux lieux dit Baudec et et Diquet. Comme leurs collègues de la Cité des Couteliers, ils ont donc remis un avis défavorable et refusé les élargissements de voiries proposés par le promoteur. (Ch. S.) lesoir 13/01/2009

Eoliennes: prise de contrôle par la communauté

Au Québec, selon le cahier des charges, "La Participation de la communauté locale additionnelle à l'exigence minimale de 30 % pour le contrôle du projet communautaire.

Jusqu'à six points sont accordés aux offres dans lesquelles la communauté locale détient une participation additionnelle au minimum de 30 % exigé dans le contrôle du parc éolien.

L'engagement du soumissionnaire relativement à ces niveaux de participation des MRC ou municipalités locales sera reproduit au contrat d'approvisionnement en électricité et devra être maintenu pour toute la durée du contrat.

Le nombre de points accordés est établi selon la formule suivante : Évaluation de la soumission = ((Contrôle – 30 %)/70 %) x 6 points

Pour les fins du présent article, la participation de la communauté locale dans le contrôle est établie en fonction du pourcentage de votes donnant droit à l'élection des administrateurs de l'entité responsable de l'administration des actifs du parc éolien.

Les obligations relatives au contrôle sont définies à l'article 24.7 du Contrat-type. (2.3.4.2.)"
http://www.hydroquebec.com/distribution/fr/marchequebecois/ao-200902/index.html

dimanche 10 janvier 2010

l'eolien citoyen fait son chemin


L’éolien, oui, mais comment ? Bruno Boutsen Mis en ligne le 11/01/2010 lalibre.be

Les éoliennes ont le vent en poupe en province de Liège comme ailleurs. Il y a encore un potentiel important et l’éolien dit citoyen fait son chemin.

Villers-le-Bouillet, Saint-Vith, Waimes, Oreye, Tinlot, Geer, Hannut Autant de lieux d’implantation - actuelle ou future - de parcs éoliens sur l’ensemble de la province de Liège. Un développement éolien qui est exponentiel depuis que les premières éoliennes ont poussé à la fin des années 90 sur le territoire des communes de Perwez et de Saint-Vith. Depuis lors, l’éolien s’est progressivement imposé comme source d’énergie dite alternative ou renouvelable et fait aujourd’hui partie du paysage quotidien. Pourtant, le développement jugé anarchique ou déraisonné par certains de parcs éoliens provoque des sentiments, qu’ils soient issus des citoyens ou des politiques, pour le moins mitigés (voir notamment ci-dessous concernant Sprimont).

Du côté de la Région, où deux nouveaux ministres Ecolo sont en charge de cette question, on s’inscrit dans la lignée du précédent exécutif et on rejette toute idée de moratoire un temps réclamé par l’opposition. Mieux : pour Annabelle Jacquet, responsable de la cellule "Énergie" du cabinet Nollet, "il n’y a non seulement pas trop d’éoliennes mais plutôt pas encore assez". Cette idée qu’il y a encore un potentiel important de développement éolien en Wallonie et donc aussi en province de Liège, on la retrouve sans surprise du côté du cabinet Henry, en charge de l’Aménagement du territoire. Et Coralie Vial, chef de cabinet adjoint, de mettre en évidence l’existence d’un certain nombre de "critères" (parmi lesquels le potentiel vent, le raccordement au réseau existant ainsi que diverses contraintes en matière de cadre de vie), tout en précisant qu’il est nécessaire de réviser le cadre de référence élaboré en 2002, un document que les deux ministres concernés viennent de s’engager à "actualiser".

En effet, le contexte a bel et bien changé et il est plus que temps de mettre en place une véritable stratégie régionale d’implantation des éoliennes. Ce qui, selon Jean-François Mitsch, cofondateur de la coopérative citoyenne Émissions Zéro et défenseur d’une réappropriation de l’énergie par les citoyens, n’est pas le cas aujourd’hui où "la Wallonie est dans une situation de dépendance énergétique". Pour ce dernier, contrairement à ce qu’on affirme au niveau régional, "ce qui guide actuellement l’implantation d’éoliennes, c’est uniquement l’accès au sol". Il met également en évidence le fait que les communes concernées sont selon lui mal outillées face à cette problématique.

En province de Liège, plusieurs d’entre elles ont en effet à faire avec divers projets éoliens - dont un, imposant et intercommunal, le long de l’autoroute E40 - et, en la matière, certaines sont plus proactives que d’autres. Ainsi, à Villers-le-Bouillet, on a inauguré l’an dernier une éolienne dite citoyenne, c’est-à-dire financée et gérée par des habitants. Certes, avec cette éolienne citoyenne, la commune est loin de l’autosuffisance énergétique mais l’idée fait son chemin et percole ailleurs. Ainsi, du côté de Berloz/Geer et de Tinlot/Modave, on en a discuté et cette idée de partenariat public-privé avec une dimension citoyenne séduit ou inquiète c’est selon. Pour Jean-François Mitsch, il n’y a pas de doute, c’est vers cela qu’il faut aller à terme car "pour l’instant, ce sont les industriels qui s’en mettent plein les poches". Et ce dernier de prédire le développement, à terme, d’intercommunales dans le secteur éolien, comme cela existe déjà pour l’eau, le gaz ou encore les déchets.

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