jeudi 11 décembre 2008

Eoliennes, OUI MAIS, pas n’importe où pas n'importe comment


De l’éolien, oui mais, pas n’importe où ni n’importe comment

Si la Fédération Inter-Environnement Wallonie se réjouit du développement de l’éolien en Région wallonne, situation en phase avec l’urgence de la lutte contre les changments climatiques, elle constate dans le même temps que l’implantation de parcs engendre un bouleversement rapide et non négligeable des paysages wallons. Elle rappelle également que ces parcs ont potentiellement des impacts sur la biodiversité. Or, l’enjeu climatique ne saurait compromettre le respect par la Région des engagements pris en signant les conventions de Florence (paysages) et de Rio (diversité biologique).

La Fédération observe que l’usage et l’efficacité des outils existants pour promouvoir ou encadrer le développement éolien sont variables. Le cadre de référence pour l’implantation d’éoliennes pose des difficultés d’application tandis qu’une carte des zones d’exclusion est utilisée par l’administration sans statut réglementaire particulier et sans possibilité de consultation publique.

La fédération environnementale plaide donc pour la mise en place d’une stratégie cohérente reposant sur 1. la définition de zones d’exclusion à l’échelle régionale, sur base d’un processus transparent et scientifiquement établi ; 2. l’encouragement des collectivités locales (échelle supra-communale) à définir elles-mêmes des zones favorables à l’implantation des parcs éoliens dans la partie du territoire wallon qui leur est autorisée. Ces démarches locales seraient encadrées au niveau régional, des outils fonciers, des aides méthodologiques et financières étant prévues et la participation citoyenne encouragée.

La Fédération est persuadée qu’une telle approche renforcera la participation citoyenne dans les projets tout en offrant un cadre plus sûr aux communes et promoteurs. Sans cela, le risque existe qu’un moratoire doive être établi sur l’installation de nouveaux parcs éoliens, ce qui serait contradictoire avec les objectifs de réduction d’émissions de la Région wallonne.

Vous trouverez en annexe la position complète de la Fédération.

Communiqué de presse 11 décembre 2008

mercredi 10 décembre 2008

Eoliennes Orp Jauche Ramillies Eghezée POUR - CONTRE - Débat

pétition CONTRE
Sauvegarde de la Plaine de Boneffe et du champ de bataille de Ramillies (1706)

pétition POUR
POUR la construction d'éoliennes dans les communes Orp-jauche, Eghezée,...

Air Energy - Rue de la Place 41 - 5031 Grand-Leez
Collège du Bourgmestre et Echevins de la commune d’Eghezée
Route de Gembloux 43 - 5310 Eghezée

mercredi 3 décembre 2008

EOLIENNES intérêt général

DES ÉOLIENNES pour servir l’intérêt général et non les bénéfices de quelques-uns.


http://eoliennes-nivelles.blogspot.com/

mardi 25 novembre 2008

17 éoliennes ORP-JAUCHE & RAMILLIES

Après l'éolienne citoyenne et le projet Electrabel, voici qu'Air Energy entre dans la danse en espérant pouvoir installer cinq éoliennes à Folx. Marc WELSCH

Il y a des jours où il est délicat d'être bourgmestre. Hugues Ghenne (PS), par exemple, doit entendre des palmes d'éoliennes siffler à ses oreilles. Au printemps dernier, l'ASBL Vents d'Houyet présentait à Marilles son projet d'éolienne citoyenne - un projet qui aurait été financé par les citoyens eux-mêmes à raison de 200000€. Peu de temps auparavant, au conseil communal du 28 février, on apprenait qu'Electrabel mijotait un projet dans lequel Orp-Jauche avait également un pied. L'information prenait corps début octobre.

À présent, c'est la S.A. Air Energy qui projette d'installer dix-sept éoliennes sur les entités d'Éghezée, Orp-Jauche et Ramillies. Cinq d'entre elles verraient le jour à Folx-les-Caves, trois sur Ramillies. Mais on n'en est pas encore là. Une réunion d'information se tiendra à Jauche le 27 novembre à 20h30, en la salle du club de football, ruelle du Cuvé. Ce qui permettra de se faire une première idée.

Devant cette avalanche de demandes, Ghenne reste stoïque. «Je ne peux empêcher une société privée de faire sa demande, explique-t-il. Mais il ne faut pas oublier que la Commune et la population ont leur mot à dire. Car il ne s'agit aucunement de projets communaux en terrain communal.»

Cela se lit entre les lignes : le maïeur ne déborde pas d'enthousiasme. Il tient cependant à nuancer son jugement. «Planter des pylônes en zone rurale, ce n'est pas neutre. Surtout visuellement. Maintenant, il faut le reconnaître, il y a un côté très positif : nous devons faire des énergies alternatives des alliés du développement durable.»

On le voit, le débat est cornélien. Mais quand on pousse Ghenne dans ses retranchements, il avoue ses préférences : que la commune entre dans une coopérative de gestion. Bref, être avec d'autres aux manettes d'un parc éolien. «Car, très clairement, être abreuvé de subsides, cela ne m'intéresse pas.»

Comment appréhende-t-il le projet Air Energy ? «La commune remettra un avis compte tenu de l'avis de la population. Mais la société doit savoir qu'elle n'échappe pas à des problèmes potentiels compte tenu de la proximité de la base de Beauvechain et des normes de sécurité que cela entraîne. Oui, cette société part avec un handicap avant de se lancer.»

Projet de parc éolien sur les communes de Orp-Jauche, Ramillies et Eghezée

La S.A. Air ENERGY introduira prochainement une demande de construction d'un parc éolien sur les communes de Orp-Jauche, Ramillies et Eghezée. Il s'agit d'implanter 17 éoliennes.

Une réunion d'information se tiendra à Jauche le 27 novembre à 20 H 30 - Salle du club de football, ruelle du Cuvé.

Pour toute information : Eleonor Presler - 081.64.05.07

jeudi 20 novembre 2008

Cinq communes dans le vent - eoliennes citoyennes

actu24 Publié le 16 octobre 2008

DISON-LIMBOURG-BAELEN-THIMISTER-WELKENRAEDT

Cinq communes lancent un projet commun : un parc d'éoliennes en collaboration avec un opérateur privé et les citoyens.
Au lieu de laisser ce créneau porteur aux mains des opérateurs privés, cinq communes se lancent dans un projet «éthique et citoyen» d'aménager un parc d'éoliennes. La première étape sera pour chaque conseil communal de voter une convention de partenariat. Ce sera à l'ordre du jour de celui de Dison ce jeudi soir, de celui de Baelen lundi prochain, et de ceux de Limbourg, Baelen ainsi que Thimister-Clermont dans les prochaines semaines.

1. Quoi? Il s'agirait d'un parc de avec 4 à 6 éoliennes d'une puissance de 2 MWh (mégawatts/heure) pour chacune d'elles. Cette production représente la consommation de 1 000 à 1 200 ménages... par éolienne.

2. Où? Impossible à dire exactement tant que des études techniques (force du vent, etc.) n'ont pas été réalisées dans la zone couverte par les cinq communes, ont précisé hier soir les édiles représentant chacune d'elles lors de l'annonce du projet : les échevins Jean-Paul Mawet (Dison), Jacques Soupart (Limbourg), Robert Janclaes (Baelen), Jean-Luc Nix (Welkenraedt), et le bourgmestre de Thimister-Clermont, Didier d'Oultremont.

3. Comment? Car le protocole de convention prévoit plusieurs conditions restrictives afin de réduire au maximum et même annihiler les nuisances pour les riverains, comme une distance minimale de 500 mètres entre les éoliennes et l'habitation la plus proche (avec l'assurance que l'avis des citoyens sera largement pris en compte). Pas évident de trouver une telle «zone déserte» dans cette région. sauf peut-être du côté de l'autoroute d'Aix qui traverse justement les communes concernées? À voir, en fonction des études techniques.

4. Pourquoi? Les initiateurs de ce projet inédit lancé par plusieurs communes souhaitent avoir la main sur d'éventuels projets éoliens. Et aussi pour s'assurer qu'ils bénéficient avant tout à la collectivité plutôt qu'à une société privée, aux communes mais aussi aux citoyens qui en seraient partenaires.
Avec pour tous la perspective d'obtenir des dividendes (plafonnés à 6 %, pour éviter des spéculateurs ne visant que le profit personnel) et même un tarif préférentiel pour les actionnaires-consommateurs d'électricité verte.

5. Combien? Cet investissement est de l'ordre de 3 millions d'euros par éolienne. Mais il serait vite rentabilisé, dès la première année d'exploitation, assurent les promoteurs publics, qui ont fait leurs calculs sur les prix de vente de l'électricité l'an dernier (et on sait qu'ils ne cessent d'augmenter) et amorti avant 15 ans. Qui consentirait à un tel investissement? Une société à constituer, avec possibilité de 90 % de prêt bancaire, et dans laquelle on trouverait trois types d'actionnaires, à parts égales : les communes (certaines pourraient renoncer si elles estiment que l'affaire risque de tourner mal à leurs yeux, mais de nouvelles pourraient s'y adjoindre, après avoir eu vent du dossier, avec l'accord des premières); un partenaire privé, soit un opérateur privé spécialisé dans le domaine, comme une firme d'électricité; et, enfin, un appel sera lancé auprès des citoyens pour qu'ils investissent dans le projet via une coopérative.

6. Quand? Les initiateurs du dossier tablent sur la création de la société intercommunale d'ici mars 2009, après différentes phases (étude technique, information à la population, etc.). Il faudra ensuite réunir tous les partenaires et actionnaires, obtenir les permis (qui sont limités en Belgique et en Wallonie, d'où aussi l'intérêt d'un projet supra-communal), avant même de passer à l'étape de la réalisation puis de la mise en exploitation, à une date loin d'être définie.

Franck DESTREBECQ

samedi 15 novembre 2008

Eolienne : rumeurs et réalités

La brochure "Eolien: rumeurs et réalités" réunit de nombreuses informations officielles, scientifiques et techniques, de différents organismes compétents pour faire le point sur les rumeurs qui courent sur les éoliennes. Cette brochure s'adresse aux particuliers, professionnels et collectivités locales concernés par le développement éolien en Wallonie. plus d'informations


téléchargez la brochure



jeudi 13 novembre 2008

Eoliennes: Reunion mi decembre - Des eoliennes en Brabant

Nivelles, Ittre, Braine l'Alleud, Braine le Chateau, Lasne et Genappe


Dans ce contexte nous demandons une réunion de travail avec les promoteurs, les autorités publiques concernées, les représentants des riverains, nous suggérons que le facilitateur éolien (Apere) coordonne cette rencontre dans le cadre de la mission confiée par Monsieur le Ministre de l’énergie pour l’encadrement des communes et de la participation citoyenne, en espérant la présence des autres membres de l’industrie des énergies renouvelables via EDORA, ainsi que les acteurs publics et privés financiers locaux et des structures intercommunales de l’énergie.

Cette interpellation concerne aujourd'hui tous les projets en Belgique.

Accepter le projet actuel c’est rejeter tous autres projets dans la zone (voir carte Co visibilité)
Ces projets qui eux peuvent avoir des retombées économiques beaucoup plus importantes pour les communes et les citoyens.

Place aux Parcs éoliens citoyens, propriété des communes et de leurs administrés. Le vent, doit servir à chacun, place à un véritable partenariat public privé (PPP).

Le rôle d’une commune n’est pas à priori d’exploiter ses ressources. La possibilité d’être exploitant d’éoliennes est un phénomène nouveau. Seule une information claire sur les revenus du gisement ‘vent’ (plan financier) convainc un bourgmestre, un échevin ou un conseiller.

L’éolien est un bras financier que plus aucune commune ne peut négliger, l’énergie du vent peut lui allouer des revenus annuels substantiels. Un projet comme Nivelles dégage entre 5 à 6 Millions € de CA annuel. Il n’est pas acceptable de recevoir 1% des recettes du projet et d’en subir, tous les inconvénients.

Le pouvoir politique doit saisir cet instant pour reconstruire la confiance avec les citoyens.

Place à un véritable partenariat public privé, où la commune est maître d’oeuvre, au minimum majoritaire dans le projet (avec ou grâce aux citoyens). Le développeur du projet doit comprendre l’intérêt d’un véritable PPP, où sa place sera indiscutable dans l’apport technique, économique et éthique moyennant une rétribution pour ces apports raisonnable (5 à 30% tel qu’on peut observer d’autres schémas de PPP et configuration de projet industriel)

Eoliennes Dison, Baelen, Limbourg, Thimister-Clermont et Welkenraedt

Une première pour l’arrondissement : 5 communes s’associent autour d’un projet de parc éolien. Dison, Baelen, Limbourg, Thimister-Clermont et Welkenraedt vont prochainement signer une convention de partenariat. Particularité du projet : il devra être financé par les communes, le privé et le citoyen. (le véritable partenariat public privé citoyen, 1/3, 1/3, 1/3) voir le reportage

La grande question est de savoir maintenant si les autres communes sont capable d'emboiter le pas ??? ne restons pas sans agir votons pour le projet citoyens : pétition, Eoliennes Citoyennes ou pas d'éolienne!

mardi 11 novembre 2008

la région devrait reprendre le contrôle de son énergie


Fondateur de la Coopérative de l’électricité de Gaspé-Nord (Québec - Canada), Joseph Lemieux a rappelé l’immense travail de ceux qui ont œuvré à l’électrification de la région au milieu des années 40 avant l’arrivée d’Hydro-Québec en 1964. Il estime de plus qu’avec le développement éolien, la région devrait reprendre le contrôle de son énergie.

Article

jeudi 6 novembre 2008

Erreur stratégique des éoliennes ?


Valéry Giscard d'Estaing ! Très en colère, l'ancien Président invoque pêle-mêle un « scandale financier et environnemental » et « un développement inconsidéré - j'allais dire irresponsable - des éoliennes ». Vous en voulez encore ? A lire VGE, il s'agit tout simplement de « gaspillage inacceptable des fonds publics, [d'un] discours officiel trompeur, [d'un] business souvent honteux ».

http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/vge-et-les-eoliennes_689965.html

Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République, dénonce l'« erreur stratégique » des éoliennes et réclame des référendums locaux pour les prochains projets.

traduction: La seule chose qui est verte dans l'éolien !

mercredi 5 novembre 2008

Eoliennes et développement local

Et si les collectivités locales jouaient un rôle phare en matière de développement éolien ?

La participation des habitants pour l’élaboration d’une cartographie éolienne offre également une occasion unique d’informer et de sensibiliser les citoyens aux enjeux énergétiques. Si les citoyens comprennent mieux la nécessité, pour atteindre l’objectif de Kyoto, de développer les énergies renouvelables en région wallonne, sans doute seront-ils plus enclins à accepter les éoliennes. Un projet de parc éolien sera sans doute alors moins perçu comme un investissement privé au bénéfice d’un privé, mais comme un projet aussi utile pour la collectivité. Ce travail avec la population permettrait également d’endiguer la désinformation colportée actuellement par le milieu anti-éolien.

lire tout l'article de iew (Fédération des associations d’environnement)

dimanche 19 octobre 2008

Conference de presse - Eoliennes Nivelles

Mercredi 22 octobre 2008 à 12h30
Domaine du Grand Foriest , Rue du Grand Foriest à 1472 Vieux Genappe

L'enquête publique en vue de la construction de 9 éoliennes entre Baulers et Lillois est en cours au lieu dit « La Brie », concerne les communes de Genappe, Nivelles et Braine l'Alleud : 76500 habitants.

Fait inédit, nos 2 associations Energies-Dyle et Genappe Environnement tiendront cette conférence de presse conjointement. Si les positions de nos associations divergent parfois, nous nous rejoignons pour défendre l’intérêt du plus grand nombre dans ce dossier.

plus d'informations: http://eoliennes-nivelles.blogspot.com/

vendredi 17 octobre 2008

Eoliennes de Nivelles Genappe Braine - enquête publique


L'étude d'incidences sur le projet de parc éolien à Baulers a été achevée cet été . La demande de permis unique est déposée.

Revoilà le projet du parc d'éoliennes à Baulers à nouveau sur la table. L'enquête publique portant sur la demande de permis unique en vue de la construction et de l'exploitation du parc a débuté ce vendredi 26 septembre. Elle se terminera le lundi 27 octobre prochain.

Ce dossier a pour rappel déjà alimenté pas mal de conversations l'année dernière, lors de l'enquête publique sur l'étude d'incidences du projet. Deux réunions ont rassemblé au printemps 2007 les riverains du site envisagé et les responsables de la SA Green Wind R-D, promoteur du parc, anciennement installée à Wavre et dont le siège se trouve aujourd'hui établi à Loyers, près de Namur. Green Wind est une société belge qui a pour activité le développement des énergies renouvelables, et en particulier l'énergie éolienne. Lors de la procédure portant sur l'étude d'incidences, certains riverains ont marqué leurs inquiétudes face aux projet, indiquant qu'ils ne souhaitaient guère voir une telle infrastructure installée à proximité de leurs habitations, les mâts des éoliennes culminant à 100m de hauteur, munis de pales d'une amplitude de 49m.

En 2007, on parlait de douze éoliennes installées entre Baulers et Lillois, soit à cheval sur les territoires des communes de Nivelles et de Braine-l'Alleud. La demande de permis unique introduite hier par Green Wind R-D et son administrateur-délégué François Henriet porte désormais sur neuf éoliennes. François Henriet avait d'ailleurs indiqué au printemps 2007 que si l'étude d'incidences montrait qu'une dizaine d'éoliennes (plutôt que douze) était plus adaptées au site, il en tiendrait compte lors de la demande de permis unique.

Concernant la situation du parc, Green Wind R-D entend l'installer sur des terrains, en vertu d'une convention établie avec les agriculteurs qui les cultivent, sis au chemin du Trou du Bois, à Baulers, au lieu-dit La Brie.

Les engins développeront chacun une puissance de maximum 3,3 mégawatts (MW), ce qui correspond à la consommation d'un peu plus de 1200 foyers. Chaque éolienne sera équipée d'un transformateur d'une puissance maximum de 3000 kilovoltampères (kVA).

L'électricité verte produite sera réinjectée dans le réseau.

Contactée hier, l'échevine nivelloise de l'Environnement, des Énergies, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire Valérie De Bue (MR) s'est déclarée fort surprise que l'enquête publique, pourtant organisée par la Commune de Nivelles, ait déjà démarré. «Dans l'absolu, le Collège est favorable à l'énergie éolienne. Mais nous souhaitons que ce dossier puisse s'inscrire dans le cadre d'un projet citoyen, avec possibilité d'investir via une coopérative, et qu'il y ait un retour financier pour l'entité», a indiqué l'échevine. «Mais notre grand regret dans ce dossier est que le promoteur du parc n'ait jusqu'à présent guère associé le Collège à la réflexion sur le projet. Quoi qu'il en soit, nous attendrons la fin de l'enquête publique et les remarques des riverains avant de nous positionner».

Eric GUISGAND (actu24.be)

jeudi 16 octobre 2008

éoliennes rumeurs et réalités, bochure pdf

Les éoliennes ont-elles un impact sur la santé? Leur production variable est-elle efficace? Comment un projet éolien est-il intégré dans le paysage? Quelle est la distance idéale vis-à-vis des habitations? Comment les citoyens wallons peuvent-ils participer à un projet éolien?

La brochure "Eolien: rumeurs et réalités". Elle réunit de nombreuses informations officielles, scientifiques et techniques, récoltées auprès des différents organismes compétents pour faire le point sur les rumeurs qui courent sur l'éolien.

Cette brochure s'adresse aux particuliers, professionnels et collectivités locales concernés par le développement éolien en Wallonie.

Fichier à télécharger

Eolien : rumeurs et réalité (PDF — 1746 ko)

Accessibilité : conversion de PDF en HTML (outil sur le site Adobe - résultat non garanti pour les PDF complexes)

mercredi 24 septembre 2008

DOISCHE 11 EOLIENNES

DOISCHE : 11 EOLIENNES SUR LA PLAINE DE NIVERLEE

Le 26 septembre, la population de Doische est invitée à s'informer du projet modifié d'implantation d'éoliennes sur la plaine de Niverlée.

Avant d'introduire une demande de permis unique auprès des administrations concernées, la société Greenwind organise le 26 septembre une première réunion de consultation. La séance aura lieu à 20h à la salle des mariages de la maison communale de Doische, rue Martin Sandron 114.

plus d'informations sur actu24

vendredi 19 septembre 2008

Eoliennes Citoyennes ou pas d'éolienne ?

Eoliennes Citoyennes ou pas d'éolienne ? Pétition

Si vous avez l'énergie...

30 septembre réunion d'information pour projet éolien Hélécine- Hannut – Lincent

Dans le cadre de sa politique de développement des énergies renouvelables, afin de répondre aux exigences fixées par la Région wallonne, Electrabel entend introduire une demande de permis pour le projet de construction d’éoliennes sur le territoire des communes de Hélécine, Lincent et la ville de Hannut, le long de l’E40, en partenariat avec Infrabel.
Conformément au décret organisant l’évaluation des incidences sur l’environnement et à ses arrêtés d’exécution, une réunion de consultation de la population est prévue, en collaboration avec les communes, le mardi 30 septembre 2008 à 20h00 dans la Salle Communale, Place Saint Christophe à 4287 Raccour.
Cette réunion devrait permettre à la population de mettre en évidence les points qui pourraient être abordés dans l’étude d’incidences et le cas échéant de présenter des alternatives techniques pouvant raisonnablement être envisagées par le demandeur et afin qu’il en soit tenu compte lors de la réalisation de l’étude d’incidences.
Nous aurons le plaisir de nous entretenir avec vous de ce projet d’avenir pour notre région et notre environnement.

Personne et adresse où des informations peuvent être obtenues:
Electrabel, Michel Herygers, Boulevard du Régent, 8 - 1000 Bruxelles.
Infrabel, call-center: 0800 55 000 - info.projets@infrabel.be

Vous avez l'énergie ?

dimanche 10 août 2008

Eoliennes, les communes aux commandes

84 éoliennes constellent aujourd’hui le territoire wallon. Elles produisent 320,98 GWh [1], soit l’équivalent de la consommation de quelques 100.000 ménages wallons [2] ! En outre, 114 turbines réparties dans 17 parcs ont reçu un permis et seront bientôt mises en service, tandis qu’une cinquantaine de projets, à divers stades de la procédure, sont actuellement en cours… L’objectif indicatif fixé par le programme énergétique wallon de 370 GWh/an [3]

On ne peut bien sûr que se réjouir de ce succès… Certes, à elle seule, l’énergie éolienne ne nous permettra ni d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés dans le cadre du protocole de Kyoto, ni de remplacer le nucléaire. Toutefois, couplée à une politique de maîtrise des consommations et au développement d’autres énergies renouvelables, elle apporte une contribution utile au défi de notre approvisionnement énergétique [4].

Mais… il y a un MAIS. Force est de constater que le potentiel éolien n’est pas optimisé : certains projets autorisés aujourd’hui ne sont pas les plus efficaces sur le plan énergétique mais compromettent la réalisation d’autres parcs pourtant plus intéressants de ce point de vue.

Lire la suite de l'article de Sophie Dawance: Vent frais pour l’éolien… Et si les Communes prenaient la main !

Absence de stratégie en matière d’implantation éolienne

Et si les collectivités locales jouaient un rôle phare en matière de développement éolien ?

Un cadre régional

Au bénéfice de tous

[1] En prenant pour hypothèse que les éoliennes wallonnes fournissent de l’électricité pendant 2200 h/an.

[2] En considérant qu’un GWh correspond à la consommation annuelle de 300 ménages.

[3] Près de 150 turbines d’électricité produite à partir d’éoliennes pour l’horizon 2010 sera donc largement atteint, voire même dépassé...

[4] Au niveau de l’énergie « grise », les processus de fabrication, d’installation et d’entretien des parcs éoliens sont parmi les moins énergivores des systèmes de production d’énergie. En trois mois, en région wallonne, la production d’une éolienne compense toute l’énergie nécessaire à ces processus.

lundi 4 août 2008

Eoliennes dans nos paysages et dans nos vies

LA RÉGION WALLONNE entame la deuxième étape pour inscrire neuf nouveaux sites sur la liste du Patrimoine mondial. (lesoir 5 août 2008, magnifique photo de Guy Focant)

"Le paysage vernaculaire, dessiné par l’homme.

La nature sur la planète ne se préoccupe pas de dessiner des paysages. La nature construit les grands décors. Les animaux sur terre interfèrent très peu dans l’organisation spatiale, ils s’y adaptent.

Seul l’homme, depuis des millénaires, agit et modifie l’ordonnance naturelle. Il défriche, sème, plante, détourne les cours d’eau, trace des chemins, des routes, déforeste, creuse des mines, empile des terres, crée des ports, urbanise et concentre les habitats, les étale, modifie sans cesse le « territoire » avec ou sans plans d’aménagements…" Bernard Delville (lire tout l'article)

lundi 28 juillet 2008

Eolienne Autoroute

Eoliennes : vers quel outil de gestion ?

Où en est le dossier relatif à la construction d’une vingtaine d’éoliennes le long de l’autoroute E 40 ? On se rappelle (Le Soir du 1er février) qu’Electrabel entendait impliquer dans son projet de production d’énergie pas moins de six communes, tant wallonnes que néerlandophones : Hélécine, Lincent, Hannut, Landen, Saint-Trond et Gingelom. Orp-Jauche est venue s’y ajouter pour une éolienne, tandis qu’Hélécine en « recevrait» cinq, soit quatre du côté gauche de l’autoroute en allant vers Bruxelles et une du côté droit. Conformément au vœu du ministre André Antoine (CDH), les demandes de permis devront être globalisées pour les quatre communes wallonnes.
« L’obstacle que pouvait représenter la proximité de la base aérienne de Beauvechain a été évacué, puisque le ministère de la Défense a accordé une dérogation en raison de la présence de l’autoroute, explique le maïeur d’Hélécine Rudy Cloots (UC). En revanche, un nouveau problème est apparu : la création d’une intercommunale commune aux deux régions linguistiques étant interdite par décret, il faudra trouver un autre outil de gestion. » C’est là-dessus que travaille Electrabel, de même qu’à l’élaboration d’un business plan global qui déterminerait l’intérêt de chaque partenaire. « Pour Hélécine, ce projet devrait rapporter entre 50.000 et 60.000 euros par an ». ■ CHRISTIAN.SONON@lesoir.be

Remarques : 5 éoliennes, 50.000 euros par an ? soit 10.000 euros par éolienne, c’est 5% des revenus, c’est Electrabel qui empochent 95%. Les intercommunales peuvent investir dans de la production d’énergies renouvelables, dans ce cas, elles doivent revendiquer 75% du projet. Elles ont les finances et les clients, les citoyens et les riverains du projet peuvent investir le solde. Electrabel dans ce cas ne serait qu’un bureau de développement,. Et pourquoi pas ? propos, Mistch jean-francois
http://www.emissions-zero.com

mercredi 9 juillet 2008

Eoliennes perspectives

Vous connaissez cette image (en noir) qui vous propose une vue en proportion entre un adulte de 1,8 m et une éolienne à 145 mètres. Ce schéma oublie une notion élémentaire de perspective que nous simulons dans le graphique en vert (ci-dessous). En effet, il faut 350 mètres de recul minimum pour installer une éolienne. La perspective est toute différente dans ce cas, l'éolienne est perçue 2x plus petite.

"Seul l’homme, depuis des millénaires, agit et modifie l’ordonnance naturelle. Il défriche, sème, plante, détourne les cours d’eau, trace des chemins, des routes, déforeste, creuse des mines, empile des terres, crée des ports, urbanise et concentre les habitats, les étale, modifie sans cesse le « territoire » avec ou sans plans d’aménagements…" bd




Pour mieux se rendre compte voici quelques montages photos de projets d'éoliennes



Eoliennes ou citoyennes

Wallonie : Le parlement pourra ratifier des permis d’aménagement du territoire, sans recours de riverains auprès du Conseil d’Etat. L’intérêt général primera sur l’intérêt particulier, pour une série de chantiers dits « d’intérêt majeur » stations d’épuration, contournement autoroutier de villes, ETC. (DONT L’IMPLANTATIONS D’EOLIENNES ?)


Retrouvez la carte intéractive en suivant ce lien : carte des sites éoliens de France TheWindPower

Lorsqu’il sera question de « motifs impérieux d’intérêt général », le parlement wallon pourra ratifier des permis pour des projets de grande ampleur. C’est le verdict du vote, la nuit de lundi à hier, en commission de l’Aménagement du territoire. CDH et PS ont voté pour, Ecolo contre et le MR s’est abstenu. Le décret, imaginé par André Antoine, ministre wallon en charge du Développement territoriale (CDH), sera voté en plénière la semaine prochaine. Il prévoit que, pour une série de chantiers dits « d’intérêt majeur » (stations d’épuration, contournement autoroutier de villes, RER, implantation de Fedex à La Hulpe, aéroports, ETC.), il n’y aura plus de possibilité de recours au Conseil d’Etat pour les riverains. Les députés wallons ratifieront les permis délivrés par la Région.
C’est le DAR, pour « Décret d’autorisation régionale », qui porte pour l’instant sur 13 projets, dont plusieurs sont bloqués après avis du Conseil d’Etat saisi par des riverains, isolés ou en associations. Les débats ont été chauds, lundi. Comme ils l’avaient été fin juin, déjà. Ecolo considère ce DAR de « déni de démocratie ». Pour le gouvernement (PS CDH) wallon, c’est le halte-là au phénomène Nimby (Not in my backyard : « Pas dans mon jardin ! »). Comme l’a rappelé André Antoine, désormais, le seul qui peut trancher entre l’intérêt général wallon et l’intérêt du particulier, ce n’est pas ce particulier, ce n’est pas plus le Conseil d’Etat, c’est le parlement régional. Le député PS Edmund Stoffels a ainsi lancé : « Est-ce démocratique de laisser traîner des dossiers pendant vingt ans en abusant des procédures ? » Allusion à ce que même le MR admet : les recours des riverains se basent très souvent sur ce que les défenseurs du DAR qualifient de « détails de procédure » (l’affiche annonçant le chantier est trop petite, il manque un timbre ici…). Comme résumait Serge Kubla (opposition libérale, d’accord avec Antoine sur le fond du décret) dans Vers L’Avenir, hier, « les procédures sont tellement complexes qu’il y a toujours un pointilleux pour trouver une virgule mal placée. On joue alors sur des écarts de procédure légers, qui n’ont rien à voir avec le fond. » Le MR plaidait du coup pour des textes plus simples et pour que le fédéral contraigne le Conseil d’Etat à n’intervenir que lorsque le riverain a « un intérêt réel et légitime » à déposer un recours. ■ Th.F. (LESOIR.be)

L’édito du journal LESOIR : RIVERAIN, CITOYEN, ÉLECTEUR
Comment concilier intérêt général et intérêt particulier ? La question est au coeur du débat houleux que mène le Parlement wallon sur le « décret d’autorisation régionale ». Parce qu’elle est l’essence de la politique, cette équation devrait être le moteur de tous les démocrates, quand ils détiennent les clés du pouvoir. Mais en réalité, elle les paralyse souvent pour de peu avouables raisons électoralistes. La question posée devient dès lors : comment ménager la chèvre et le chou ? Ici : le corps électoral dans son ensemble et chacun de ses membres en particulier. C’est la quadrature du cercle politique. Elle met la peur au ventre des décideurs. Elle les pousse à l’erreur. Ou pire, parfois : à des choix qui n’en sont pas, et qui ne servent… ni l’intérêt général ni l’intérêt particulier, ce qui est un comble. L’aménagement du territoire est un terrain propice à de tels errements. Rien que dans ce journal, il est question du code forestier wallon ou de la construction d’une gare à l’aéroport de Charleroi. A Saint-Nicolas, où placerat- on le parc à conteneurs ? A Mons, la gare de Calatrava aurat- elle un impact écologique négatif ? A Bruxelles, mardi, la commission de concertation qui règle les dossiers d’urbanisme a siégé durant… onze heures. Combien d’atermoiements, de concessions et d’options mièvres ? Même si on peut comprendre, au fond : le riverain-citoyen électeur a le recours facile, souvent pertinent. Mais parfois abusif jusqu’à nuire à l’intérêt général… – comme on y revient. Aux yeux du gouvernement wallon, ces abus justifient donc une « reprise en main » de l’initiative populaire : à l’avenir, des dossiers particulièrement sensibles ou stratégiques échapperont aux sempiternels recours devant le Conseil d’Etat. La nouvelle procédure aura le mérite de l’efficacité. Mais psychologiquement, c’est un désastre. On se plaint à raison du désamour entre les politiques et la « base » ; or, bien menée, l’action pour le tracé d’une route ou contre une décharge est une fantastique école de la citoyenneté active. Il faut la baliser, l’intérêt général a tout à y gagner. Mais il est stérile de donner l’impression de la contrôler ou de l’empêcher, en privilégiant son intérêt très particulier de mandataire. Eric Deffet (LESOIR.be)

mardi 10 juin 2008

journee europeenne des eoliennes

Journée européenne du vent ce dimancheA travers toute l’Europe. Dans la continuité du succès qu’a rencontré cet événement l’année dernière, l’EWEA (European Wind Energy Association) relance une campagne européenne visant à souligner les nombreux avantages de l’énergie éolienne – une source d’énergie locale, renouvelable et illimitée..
+ plus d'informations (toutes les activités)

Grande fête du Vent à Houyet ce 15 juinDimanche 15 juin, une fête 100% renouvelable :) de 7 à 77 ans.
Présentation des projets éoliens citoyens. Exposition de photos d’éoliennes par l’école de la Kask Hogent à Gand. Ateliers décoration de cerfs-volants, création, démonstration et initiation au vol, exposition en collaboration avec l’Atelier du Vent. Création ou exposition de girouettes, atelier cuisine sauvage, grimage, calèche.

+ de nombreux spectacles GRATUITS, plus d'informations
l'éolienne des enfants: www.vents-houyet.be

jeudi 5 juin 2008

Bernard Delville - Palme de l'Environnement 2008

5 juin 2008: Bernard Delville:
Lauréat de la Palme de l'Environnement 2008


Surtout connu pour son implication dans l'énergie éolienne. Cheville ouvrière de l'association Vents d'Houyet, il promeut un « éolien citoyen » et est à l'origine de « l'éolienne des enfants », première infrastructure du genre au monde dont les propriétaires sont des enfants. Ce serait toutefois une grave erreur de limiter son CV à ces faits d'armes éoliens. Depuis plusieurs décennies, en effet, Bernard delville conçoit, réalise et promeut très activement divers projets centrés sur les énergies renouvelables. On peut ainsi citer, parmi d'innombrables initiatives, une campagne d'électrification solaire chez les nomades de Mongolie ou encore une maison pilote avec murs en terre-bois et véranda en panneaux solaires photovoltaïques.
C'est donc l'ensemble d'un parcours citoyen exemplaire au service de l'environnement qu'Inter-Environnement a voulu récompenser à travers cette Palme.

Retrouvez Bernard Delville et Vents d'Houyet à
La Grande Fêtedu Vent, ce dimanche 15 juin à Mesnil l'église

Là où pousse l'éolienne des enfants
une fête 100% renouvelable :) de 7 à 77 ans,

le vent en bourse


Eolien : Un géant entré en bourse

Le quatrième opérateur mondial d’énergie éolienne, le portugais EDP Renovaveis, entre en Bourse aujourd’hui à Lisbonne pour tripler en cinq ans sa capacité de production forte à ce jour de 3 700 mégawatts.
EDP Renovaveis, filiale énergie renouvelable d’Energias de Portugal entre en bourse aujourd’hui à Lisbonne à l’occasion d’une levée de fonds de 1,6 milliard d’euros représentant 20% de la capitalisation de l’entreprise valorisée, au pris de 8 euros l’action, à 7,2 Md€. EDP Renovaveis, possède une capacité de production dans l’éolien de 3 700 mégawatts, la plaçant au quatrième rang des producteurs mondiaux d’énergie éolienne. Grâce à cette levée de fonds, l’entreprise entend financer le doublement de sa capacité d’ici à 2010 puis son triplement en 2012. EDP prévoit d’engager 6,2 Md€ d’investissements. Implanté dans la péninsule Ibérique, en France et aux Etats Unis l’opérateur entend poursuivre son développement en entrant sur de nouveaux marchés, le Brésil, la Pologne et la Belgique en l’occurrence.

(EDP est le bras financier de GreenWind en Belgique, après AirEnergy (qui partage les mêmes bureaux (;) vendu à au groupe Hollandais? le prochain pourrait être www.vents-houyet.be avec leur éolienne des enfants ?????? )

mardi 3 juin 2008

Les éoliennes en mer promises à un très bel avenir

En Europe, grâce à des pays comme le Danemark, l'Espagne et l'Allemagne, l'éolien onshore (terrestre) représente 30 % de la capacité de production d'électricité qui a été mise en service au cours des cinq dernières années. Toutefois, les réticences à l'implantation des éoliennes demeurent encore dans de nombreux pays, où les images d'Epinal ont la vie dure : hachoir à oiseaux, bruit, effet stroboscopique, avortement, on en passe et des meilleures... En conséquence, cette source d'énergie, bien que présentant un bilan environnemental des plus favorables, demeure encore persona non grata dans de nombreuses contrées.

Face à ce constat, les implantations en mer apportent une solution. Si l'énergie éolienne offshore reste encore anecdotique, elle cumule les avantages. Au-delà du fait que les zones marines permettent d'installer des machines encore plus puissantes (1), grâce à des statistiques de vent supérieures, tant en quantité qu'en régularité, son facteur de charge est sensiblement plus élevé. Christian Oeser, consultant au sein de l'activité Energie d'ALCIMED, souligne ainsi que '1 MW de capacité installée en offshore permet de générer en moyenne entre 3500 - 4000 MWh d'électricité par an. Ceci est un point fort par rapport à l'onshore dont la production annuelle d'électricité par MW installé se situe entre 2000 - 2500 MWh'.

Dans ce cadre, internationalement, plusieurs pays s'y sont déjà engagés : Allemagne, Belgique, Danemark, Etats-Unis, Irlande, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni, France… Pour rester en Europe, dans les années à venir, la Grande Bretagne devrait voir la mise en place du plus grand parc éolien offshore du monde, doté d'une capacité comparable à celle d'un réacteur nucléaire (1 GW), tandis que l'Allemagne envisage d'installer environ 25 GW à proximité de ses côtes, d'ici 2030 (de quoi couvrir environ 15% de sa consommation annuelle d'électricité).

Cela dit, avant de parvenir à un véritable décollage des implantations en mer, il reste de nombreux obstacles à lever. Tout d'abord au niveau économique, puisque pour que l'éolien offshore devienne une source d'énergie compétitive, une importante diminution du coût des structures de support des éoliennes est nécessaire (les coûts du kWh offshore sont plus de deux fois supérieurs à ceux de l'éolien onshore). De même, les limites technico/économiques d'implantation des éoliennes se situent à environ 25 m de profondeur, une cote qui limite les implantations aux zones situées à proximité des côtes.

Dans ce contexte, pour ALCIMED, malgré un potentiel énorme, la capacité installée d'ici 2020 ne devrait pas dépasser 35 GW, ce qui constituerait, néanmoins, dans le paysage éolien actuel, une évolution très significative de la production d'électricité d'origine éolienne.
1- Quand les plus grandes éoliennes atteignent une capacité de 5 MW, avec des pales d'un diamètre de 120 mètres, les industriels travaillent à des aérogénérateurs deux fois plus puissants pour une implantation en mer.
2- ALCIMED est une société de conseil et d'aide à la décision. Elle traduit les avancées scientifiques et technologiques en positionnements stratégiques et en résultats économiques.

mercredi 23 avril 2008

Eoliennes - Carte blanche

Carte blanche Eoliennes, Bernard Delville de l'ASBL Vents-Houyet
l'initiateur de l'éolienne des enfants.

Partage du paysage, partage des richesses
http://www.vents-houyet.be/carte_blanche_eoliennes.html

(...) De tous temps et dans toutes les civilisations les grands travaux « à travers tout » de l’Etat (voies et canaux, aqueducs, urbanisation, murs et enceintes puis voies ferrées, autoroutes, électrification, adduction d’eau, oléoducs, épuration, zoning d’activités…), travaux utiles et nécessaires, ne demandent guère l’appréciation du quidam. Celui-ci d’ailleurs cautionne souvent les bouleversements car il y trouve son compte. Le paysage est ici un paysage politique façonné d’en haut pour le bien public.
Dans cet ordre d’idée on comprend la position du gouvernement wallon en terme d’implantation d’éoliennes : en privilégiant l’implantation de grands parcs, interférant malgré tout dans l’espace visuel des riverains, le choix est pragmatique : il vise à l‘efficacité immédiate, avec un paysage qui s’y accommode. Un paysage façonné par le POLITIQUE.

Hélas, le choix des sites n’est pas planifié à l’avance, il est laissé à l’appréciation des porteurs de projets, l’urbanisme pare au plus pressé, ce qui crée des télescopages entre plusieurs projets, l’un moins bon pouvant écarter l’autre, meilleur en terme de production brute. (...)

http://www.vents-houyet.be/carte_blanche_eoliennes.html

Bernard Delville

lundi 14 avril 2008

air energy = finance energy = bill energy

après Electrabel, c'est Airenergy qui nous quitte ;) (les poches remplies) en justifiant que le développement des éoliennes c'est du développement durable... oui, mais qui va payer en final ?

Air Energy: Eneco devient actionnaire majoritaire.
(CercleFinance.com) -

Le groupe Air Energy, spécialisé dans le développement de parcs éoliens en Belgique, annonce l'acquisition par Eneco d'une participation majoritaire dans son capital.

' Eneco a acquis, par l'intermédiaire de sa filiale Air Energy Holding NV , les participations des actionnaires fondateurs et administrateurs délégués, détenant 70,8% du capital social d'Air Energy. Par la suite, ces actionnaires ont réinvesti une partie des produits de la vente et ont acquis une participation conjointe de 15% dans Air Energy Holding NV ' précise le groupe.

Eneco a payé 39 euros par action en numéraire, offrant une prime de 75,28% par rapport au cours de clôture du 27 mars 2008.

Eneco lancera également une offre publique d'acquisition sur les actions restantes d'Air Energy.

' Grâce à cette acquisition, Eneco renforce encore sa part de marché dans le secteur des énergies éoliennes au nord-ouest de l'Europe, tandis qu'Air Energy gagne un partenaire sérieux disposant d'une expertise avérée au sein du marché de l'énergie éolienne ' précise le communiqué.

vendredi 4 avril 2008

L'éolien en Belgique et en Europe, en 2030


Dernier Rapport EWEA (Association Européenne de l'éolien)
The most powerful wind energy network (The European Wind Energy Association (EWEA) is the voice of the wind industry, actively promoting the utilisation of wind power in Europe and worldwide. It is ideally situated in the Renewable Energy House in Brussels ensuring close proximity to European decision makers.)
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mercredi 16 janvier 2008

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