jeudi 23 décembre 2010

Un changement de mentalité en Russie

Le changement de mentalité, constaté au niveau des entreprises, devra aussi être partagé par les autorités nationales et surtout locales. Car, en Russie, les réseaux de chaleur, les distributions d’eau et les divers autres services communaux restent encore en majorité directement gérés par les municipalités et autres administrations. D’où la nécessité de développer les délégations de services publics. Pour attirer les investissements étrangers et multiplier les coopérations, beaucoup d’obstacles juridiques doivent être levés. Notamment sur la réglementation des tarifs, sur le statut des concessions et sur les partenariats public-privé. Un chantier en soi tout nouveau pour la Russie…

Economiser l’énergie, une priorité en Russie

Avec toutes ses réserves de ressources naturelles, la Russie s’est pendant longtempscrue à l’abri des problèmes d’efficacité énergétique. « Mais c’est en train d’évoluer : le cadre législatif et le régime de subventions changent », insiste Andreï Shtorkh, porte-parole de Renova. Le groupe de l’influent oligarque Viktor Vekselberg est un bon exemple de ces changements. Car Renova s’est lui-même lancé dans les énergies alternatives. Dans l’Oural, près d’Ekaterinbourg, il aménage actuellement l’une de ses usines pour produire des panneaux solaires à partir d’une technologie de la société suisse Oerlikon, contrôlée par Renova. Avec un début de production prévue pour 2012. « Au départ, nous voulions exporter nos panneaux. Mais, en Russie même, la demande commence à croître… », assure Andreï Shtorkh. Un signe parmi d’autres du nouvel intérêt russe pour l’efficacité énergétique.

BENJAMINQUÉNELLE – lesoir

mardi 21 décembre 2010

Energies statut de bien commun, gérées collectivement en arbitrant démocratiquement les besoins de chacun

L’énergie a différentes formes et a de multiples usages dans notre vie quotidienne. Pensons au gaz, au mazout, au carburant, à l’électricité pour des usages comme la cuisine, le chauffage, l’éclairage, le transport.
Aujourd’hui, il faut acquérir et produire cette énergie dans un marché libre. Ce qui entraîne plusieurs types d'inégalité.
D'une part, notre relation à l’énergie est inégale en fonction de notre situation socio-économique. Certains sont conduits dans la précarité énergétique, ne pouvant payer toutes leurs factures, quand d'autres ne regardent pas à la dépense. Or, vu que les besoins rencontrés par la consommation d'énergie sont souvent très basiques, la précarité énergétique engendre parfois des situations qui sont une atteinte à la dignité de la vie humaine ou nuisent au développement harmonieux de celle-ci. Les difficultés de chauffage, d'éclairage ou des transports inaccessibles – restreignant les opportunités en termes d'emploi ou de découvertes culturelles – en sont des exemples.
Cette inégalité découle de l’inégalité de la distribution des revenus dans un marché libre, des capacités à profiter de la libéralisation et de celles d’investir dans des équipements économisant l’énergie. Ces inégalités se reproduisent, en d’autres termes, à l’échelle mondiale entre les pays du Nord et du Sud.
D’autre part, les industries sont de grosses consommatrices d’énergie qui tirent profit de la logique consumériste du marché. Celle-ci pousse à avoir « toujours plus » alors que la culpabilisation se porte sur les individus et leurs choix de consommation. Cependant, les choix de productions de biens et services et les incitations du système sont tout autant à interroger dans une logique réellement collective d'utilisation et de production rationnelle de l'énergie. De même, les choix de production d'énergie et les priorités quant à ses différentes formes doivent être l'objet de débats publics et pas seulement d'arbitrages financiers.
En effet, ces choix mériteraient d’être posés plus démocratiquement vu la nécessité d’un minimum d’énergie pour satisfaire des besoins de base de chacun. De plus, des défis qui nous concernent tous sont liés à la consommation d’énergie. D'une part, les changements climatiques, qui nous toucheront tous mais d'abord le Sud - créant là de nouvelles inégalités. D'autre part, l’épuisement des ressources fossiles est un défi auquel nous devons faire face dès aujourd'hui pour utiliser au mieux ces sources d'énergie. Mais aussi pour faire les choix judicieux qui éviteront de trop grandes inégalités entre générations, contrairement à la logique à court terme du marché. En effet, certaines sources d'énergie non renouvelables, comme le gaz et le pétrole, sont utilisées comme matières premières dans l'industrie chimique pour des usages quotidiens. Brûler ou construire, il faut choisir.

L’énergie gagnerait donc à être sortie d’une logique de marché pour accéder au statut de bien commun. Celui-ci devrait être géré collectivement en arbitrant démocratiquement les besoins de chacun.

Dossier complet du CIEP http://www.ciep.be/index.php?p=g&id=343

mardi 7 décembre 2010

Eoliennes, Congo - Wallonie, ressources, richesses, exploitation, fraude

Pourquoi avez-vous suspendu la commercialisation des produits miniers dans l’est du pays ? L’économie s’en ressent…
(JOSEPH KABILA) Mais de quelle économie s’agitil? L’économie de la fraude, peut-être… Nous devons pouvoir contrôler nos ressources à 100 %. La suspension doit nous permettre d’étudier comment notre population pourrait mieux profiter de ces ressources.
On ne me convaincra pas du fait que c’est en exportant des matières brutes que l’on crée des richesses. Voyez Walikale, au Nord-Kivu : il n’y a pas d’hôpitaux, pas d’écoles, rien, zéro. Mais chaque jour, une vingtaine d’avions atterrissent pour évacuer les minerais ! Il y a un problème, et il faut équilibrer tout cela…

lesoir, 7 décembre 2010

jeudi 2 décembre 2010

Eoliennes: 2250 GWh en Wallonie, il reste quelques obstacles

La Belgique a déposé mercredi auprès de la Commission européenne son plan de développement des énergies renouvelables à l'horizon 2020. 

"A la lumière du contexte politique actuel, il convient d'autant plus de souligner l'aboutissement de cette importante négociation entre entités fédérées et Etat fédéral", a souligné le ministre Jean-Marc Nollet. Ce plan aurait en théorie dû être déposé auprès de l'exécutif européen en juin dernier déjà, lequel avait d'ailleurs adressé fin septembre un premier avertissement dans le cadre d'une procédure d'infraction. Ce plan détaille la manière dont la Belgique compte s'y prendre pour porter à 13% d'ici 2020 la part des énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie, conformément à un accord européen intervenu en 2008. Les Vingt-sept s'étaient alors formellement engagés à porter à 20% la part des énergies vertes dans leur consommation globale, avec l'établissement de différents objectifs pour chaque pays en fonction de son potentiel. Pour atteindre cet objectif, M. Nollet a annoncé mercredi son intention de déposer "dans les mois à venir une série de projets permettant à la Wallonie de s'inscrire résolument dans le respect de ses engagements européens". (VIM) 
http://www.rtlinfo.be/info/belgique/politique/757152/energies-renouvelables-le-plan-belge-est-enfin-depose

"soulagement" de la fédération EDORA

(Belga) La Fédération de l'énergie d'origine renouvelable et alternative EDORA "Malgré un niveau global d'ambition significativement inférieur aux attentes du secteur, le plan d'action a le mérite d'engager, sous conditions, la Belgique à réaliser au sein même de ses frontières les 13% de consommation énergétique de sources renouvelables d'ici 2020", estime EDORA dans un communiqué. La mise en oeuvre de ce plan incombe maintenant principalement aux régions, poursuit EDORA, qui souligne "le volontarisme de la Wallonie qui a pris l'engagement de tendre vers les 20% de consommation renouvelable en 2020". (OSN)
http://topconstruct.rnews.be/fr/belga/1067/125042/energies-renouvelables-soulagement-de-la-federation-edora.aspx

http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/dossiers/pret-vert/energies-renouvelables-l-europe-attend-la-belgique/article-1194876211168.htm

D’après Levif et celles relayées par Jean-Marc Nollet, ministre wallon du Développement durable, début novembre au parlement wallon, un accord informel avait été trouvé fin septembre entre le fédéral et les Régions. Il confirmait l’engagement belge de produire 13 % de son énergie à partir de sources renouvelables à l’horizon 2020. La pomme de discorde se loge en fait dans la formulation des « mécanismes de coopération » qui permettraient d’acheter de l’énergie renouvelable à l’étranger si la Belgique était incapable d’atteindre cet objectif.

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