samedi 26 février 2011

eoliennes: faire de nouveaux appels d'offres, une stratégie pour être moins dépendant des énergies fossiles, relever le défi financier...

L'expansion du parc éolien est un élément clé d'une stratégie pour rendre le Québec moins dépendant des énergies fossiles. Mais à quel prix ? " Il faudra que ce développement se fasse à prix compétitif. Le privé ne fera pas de l'éolien à n'importe quel coût ", prévient M. Letellier.
Lors du premier appel d'offres d'Hydro-Québec, en 2003, le coût moyen d'un kWh s'établissait à 8,3 cents ; au deuxième appel, en 2005, pour un bloc de 2 000 MW, le coût avait grimpé à 10,9 cents. Le dernier appel, l'an dernier, portant sur un bloc de 500 MW d'origine communautaire ou autochtone, a donné un prix moyen de 13,3 cents. En comparaison, à La Romaine, Hydro-Québec affirme que le coût du projet hydroélectrique sera de l'ordre de 6,4 cents le kWh.
"Il y aura des cycles appropriés pour faire de nouveaux appels d'offres", croit M. Letellier. " Aujourd'hui, le coût des éoliennes a augmenté, mais les innovations technologiques les rendent plus performantes. Le prix et la concurrence mondiale dans la fabrication peuvent également faire en sorte que les prix redeviennent plus intéressants. "
À ce jour, après trois appels d'offres, Hydro-Québec a retenu des projets qui lui procureront 3 289,5 MW, soit un peu moins que sa cible de 4 000 MW. Mais la société d'État n'a pas encore fait le plein d'énergie éolienne. Pour en produire plus, l'industrie devra relever le défi financier et mieux faire accepter ses projets.

http://www.lesaffaires.com/archives/generale/la-part-de-l-eolien-pourrait-tripler-d-ici-2025/525097

Aucun commentaire:

Messages les plus consultés