Actuellement, le discours des médias sur l'éolien se limite souvent à l'impact sur le paysage ou aux avantages et inconvénients pour l'environnement. Cependant, les avantages économiques sont souvent ceux qui font pencher la balance d'un côté ou de l'autre, que ce soit chez les décideurs locaux ou le gouvernement. L'énergie éolienne et son développement ont eu le mérite d'élargir le cercle des "spécialistes" concernés par la question énergétique. De plus, nous avons vu comment des personnes éloignées de plusieurs dizaines, voire des milliers de kilomètres, peuvent se sentir concernées par le même problème écologique. Pour les uns, c'est un problème local, pour les autres il est plutôt de l'ordre du global. Si la proximité géographique subie est à la source des conflits, elle est aussi à l'origine d'une discussion sur le futur d'un territoire commun. Aujourd'hui, avec l'obligation d'une enquête publique avant l'attribution de permis de construire aux projets éoliens, le respect de l'opinion de riverains est mis en avant. Cependant, un travail de concertation en amont des projets serait beaucoup plus constructif, pour éviter de faire face aux oppositions qui apparaissent lors de l'enquête publique, qui a lieu, rappelons-le, une fois le projet ficelé. http://developpementdurable.revues.org/index2705.html#toc
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(...) Les opérateurs de l’énergie du vent n’ont pas d’autre choix que de trouver le moyen de s’adapter. Si le principe de participation a été une arme anti éolienne, il importe d’en faire désormais un instrument du redécollage de la filière. Ce principe est donc sans doute l’une des clés de l’avenir de cette énergie. L’objectif sera d’associer davantage et mieux encore les citoyens aux procédures d’autorisation voire au financement de ces projets. Ici comme ailleurs, le dialogue environnemental doit être noué sans qu’il ne devienne paralysant. Dés la conception d’un projet, il importera d’en définir la dimension participative. Il s’agit bien sûr là d’une clé non d’une solution miracle ou d’une baguette magique. C’est simplement un impératif pour développer un mix énergétique, créer des emplois, garder en France des jeunes diplômés compétents qui souhaitent s’investir dans les énergies renouvelables...
Hydro Québec a reçu 44 soumissions dans le cadre de son appel d’offres de deux blocs de 250 mégawatts d’énergie éolienne communautaire et autochtone.