mercredi 6 juin 2012

Définir l'horizon à 2030


En Wallonie comme dans de nombreuses régions, il n'y a pas de politique de réduction des consommations ni des moyens financiers pour réussir les changements des comportements. Sans cette volonté et sans moyens, il ne sera pas possible d'atteindre l'objectif de 20% en 2020 (il ne reste que 7 années ce qui est presque impossible pour modifier des comportements bien ancrés dans nos habitudes. Pour réussir des changements culturels il faut du temps: 10 années minimum !). Il faut affecter des moyens financiers proportionnels aux investissements en production d’énergie pour à ces politiques d'économies. Ils sont pourtant plus rentables et au bénéfice de tous les consommateurs, alors que la production d'énergies renouvelables, n'est accessibles qu'à quelques privilégiés, ou à des industriels qui spéculent aujourd'hui sur les enjeux énergétiques, le prix de matières premières ou en privatisant nos ressources: nos paysages, nos forêts, nos campagnes... Mitsch JF

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20120606trib000702407/bruxelles-s-inquiete-de-l-avenir-des-energies-renouvelables-apres-2020.html 

(...) Il n'est pas certain que les 27 Etats membres atteignent l'objectif 3x 20: qui prévoit 20 % d'énergies renouvelables en 2020, 20 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de consommation d'énergie entre 1990 et 2020.

La Commission européenne pose déjà les jalons qui lui semblent indispensables à la poursuite de cette politique au-delà de 2020. A commencer par une véritable intégration du marché de l'énergie, pré-requis indispensable à la mise en œuvre des mesures préconisées. Günther Oettinger, Commissaire européen en charge de l'énergie, a insisté sur la nécessité de réaliser ce développement selon le meilleur rapport coût/efficacité possible, et de proposer aux investisseurs privés un cadre clair, fondé sur des politiques dépassant l'horizon 2020.

Bruxelles incite les Etats membres à définir le plus rapidement possible des étapes à l'horizon 2030, notamment en matière de réduction des gaz à effet de serre. L'investissement en capital nécessaire à la poursuite d'un développement des énergies propres est en effet estimé à 70 milliards d'euros par an, soit deux fois plus que le montant actuel.



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