
«Actuellement, le gouvernement lance des appels d'offres (via Hydro-Québec) auprès d'investisseurs privés, avec, comme principal critère de choix, le prix. L'acceptation sociale est limitée, parce que le promoteur tente d'abord de spotter un gisement éolien rentable dans la province, mais il ne peut faire de consultation étendue», explique Me Dominique Neuman, porte-parole de l'organisme environnemental Stratégies énergétiques (S.É.). Selon ce dernier, des projets éoliens de 2860 MW ont été approuvés, mais seulement quelques-uns, totalisant 657 MW, ont vu le jour en raison de l'opposition des populations qui n'avaient pas été consultées au préalable. Le gouvernement a aussi lancé un appel d'offres auprès des communautés pour créer 250 MW d'énergie éolienne au Québec. Mais, là aussi, le processus de consultation serait à revoir, affirme Kim Cornelissen, consultante en développement durable régional et international. «Souvent, c'est le maire seul qui veut répondre à l'appel d'offres, puis qui tente de convaincre le conseil municipal, puis en informe ensuite la population. Mais, consulter, ce n'est pas informer», note-t-elle.
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